Marrant, Valou, en écrivant, je me disais que tu serais la première à répondre, si tu étais connectée, et que tu me dirais à peu de chose près ce que tu as dit. Ce n'est pas une polémique, que j'ai eu avec ces messieurs, c'est un échange de points de vue. Comme tu l'as peut être noté sur l'autre poste, le conformisme ne me gène pas, même s'il va à mon encontre (une bonne grosse différence avec l'autre poste dit "mouvementé").
Loris a écrit:Je ne sais pas si j'ai tout bien compris. :oops: On te reproche d'aimer ton travail ; on te reproche de ne pas vouloir t'orienter dans une voie soit-disant plus prestigieuse, peut-être plus rémunératrice, mais où tu ne te sentirais vraiment pas bien du tout ?
oui c'est cela, à une nuance prêt mais c'est de ma faute, je n'ai pas utilisé le bon mot. Ce n'est pas un reproche dans le sens où la situation se pose vraiment, dans le sens où on me demdande reellement de changer de poste. C'est plutôt, dans ce cas, l'étonnement sur un point de vue ou une façon de voir ma vie. Je fais ce qu'il y a à faire parce que j'ai bien conscience que mon métier inclue une partie de cela. Mais je ne souhaite pas en faire ma voie à temps plein. Et visiblement ça ne me menera pas à la superbe vie de wonder woman hyper active et méga géniale dont visiblement tout le monde rêve :lol:
Citation:
Ce n'est pas plutot l'etonnement Toad dans ton cas que le reproche que les gens te fait resentir ?
Que les gens ne comprendre pas, soit etonnée pas les personnes qui ne cherche pas avant tout d'avancer dans un travail de gagner bcp d'argent, d'acheté des choses dernier cri etc etc
Greed is good dans tout les sens
Pickles, pour les deux messieurs ,c'était à la fois de la désapprobation et de l'étonnement. Mais eux aiment beaucoup tout ce qui fait leur métier et "fait gravir les echelons". Ce n'est pas un reproche pour leurs choix, ils sont heureux et épanouis comme cela, mais pour ma part : j'ai un job que j'adore et, Byzance ! qui me permet de payer mes factures et de vivre confortablement. Pourquoi voudrais je changer pour autre chose qui ne sera pas forcément mieux payé au regard de l'effort fourni (qui risque d'être phénoménal si je n'aime pas :lol:) et qui va me ruiner la vie ? pour avoir le plaisir de dire que j'ai gravi les echelons ?
En reprenant ma réponse, et en reflechissant à ce que vous avez dit, peut être que oui finalement il y a de l'étonnement mais dans un autre sens : peut être que jusqu'à maintenant, ils se disaient que je me "cantonnais dans la médiocrité" (selon leur point de vue, pas selon le mien) par incapacité d'en sortir, et que là ils se rendent compte que c'est plus ou moins volontaire. Je crois que je commence à comprendre leur point de vue dans ce cas. Reste plus qu'à les convaincre que la définition de la mediocrité n'est pas universelle et que la technique, si elle n'est pas aussi prestigieuse que le manageriat (ça se dit, ça ? ) n'en n'est pas moins Noble (avec un grand "N" siouplé :lol:). Cela devrait être aussi facile de les convaincre que de me faire admettre qu'ils ne se sont pas "perdus en route" en abandonnant la technique pour la gestion de projet, de service, ou de ressources. :lol: (oui, ce sont des anciens excellents techniciens qui sont devenus responsables...).
Mmmmh... c'est peut être juste une différence culturelle en fait :lol: