Pour ma part, j'ai un faible pour
Flower, de Kenzo.
Mais j'aime aussi les parfums légers et fleuris qui ne sont pas forcément ceux de grandes marques, mais ceux
de parfumeurs artisanaux. Des parfums au thé, ou aux agrumes, ou à la mûre.
En revanche, j'ai du mal avec les parfums vanillés.
Toutefois, comme les parfums tiennent différemment selon la peau sur lesquels ils sont portés, tel parfum peut être délicieux à découvrir sur telle peau, et, au contraire, "tourner" sur telle autre peau.
Alors, juger d'un parfum uniquement en le découvrant vaporisé sur une bandelette, c'est un peu triste.
Ceci dit, je peux être totalement transporté par la conjonction d'une femme charmante et d'un parfum qui lui va bien. Ajoutons à cela l'influence des circonstances : un parfum peut être envoûtant quand on croise la personne qui le porte dans une salle tranquille de musée, et bien moins accrocheur dans un jardin public.
Notre mémoire olfactive est la plus développée de nos mémoires (bien plus que notre mémoire visuelle, par exemple), même si nous ne sommes pas tous aussi capables les uns que les autres de "décortiquer" une odeur. Et notre mémoire des odeurs fonctionne beaucoup par association entre l'odeur et une circonstance, un objet, un lieu.
Un parfum féminin, c'est donc non seulement un message que l'on reçoit, mais un "remueur de souvenirs.