Merci beaucoup à toutes pour vos réponses ! :D
Je sens effectivement que ma santé est vraiment meilleure, ce qui est flagrant surtout c'est au niveau de l'énergie que j'ai. D'une certaine manière, quand on y pense, ça non plus n'a rien d'étonnant : on sait que digérer pompe énormément d'énergie, et donc digérer des aliments qui me sont nocifs devait être encore pire !
Par contre, avant d'éviter le gluten et la caséine, j'avais déjà pris des mesures pour limiter au maximum la consommation de produits industriels : je suis abonnée à un réseau de distribution de paniers de fruits et légumes bio frais et de saison, j'achète au fur et à mesure auprès des commerçants de mon quartier en petite quantité, du bio autant qu'il est possible. J'avais des préoccupation de santé en arrière plan c'est évident, mais ces choix participent aussi à la façon dont j'agis en fonction de mes convictions.
J'ai lu sur le net que les céréales qui contiennent du gluten sont toutes des produits de croisement réalisés par l'homme. La différence la plus notable par rapport à celles qui ne contiennent pas de gluten, est que les cellules de ces céréales avec gluten contiennent 21 paires de chromosomes, contre 7 pour les céréales sans gluten. Il semblerait (mais je ne suis pas du tout médecin, je relate juste ce que j'ai lu sur des sites d'information médicale sur internet) que pour digérer sans se mettre en péril ces céréales à nb de chromosomes supérieur, nous aurions besoin d'une enzyme spécifique que nous ne possédons pas. Certaines personnes y arrivent sans problème toute leur vie, tandis que d'autres (comme moi !) ont des effets secondaires qui vont croissant au fur et à mesure de la consommation de gluten. Ces effets secondaires seraient les suivants :
- applatissement de la paroi des intestins (qui n'a plus ses villosités), ce qui complique le passage des éléments nutritifs dans le sang, et favorise la captation de ces éléments par les cellules de la couche inférieure de l'épiderme (ce qui va constituer la graisse)
- inflammations oesophagiennes et de l'estomac
Le point qui commence à être critique de la consommation de gluten est la déclaration d'une maladie coeliaque : énormes douleurs intestinales entre autres, et pas d'absorption des aliments. Pour le coup, les gens qui en sont atteint ont tendance à maigrir fissa.
Le point de non retour, c'est la déclaration de cancer(s) de l'appareil digestif.
Ce qui m'étonne, c'est qu'il semble que dans d'autres pays, en Allemagne notamment, un très grand nombre de personnes soit touché, si bien que les médecins ont très rapidement le réflexe de tester les intolérances alimentaires des gens.
En France, apparemment, c'est plus compliqué que ça : je vois une diététicienne dans le cadre d'un suivi hospitalier sur un autre point de santé, et quand je lui ai appris que j'évitais dorénavant le gluten, elle a été assez méprisante, et m'a dit que je suivais le dernier régime à la mode. Idem pour la spécialiste qui me suit...
Bon certes, ce n'est pas nouveau que la nourriture trop raffinée n'est pas bonne sur le plan nutritionnel et pour l'équilibre du corps. Mais c'est vrai que, lorsqu'on regarde les compositions des différents aliments qui sont en vente aujourd'hui, il y a du gluten vraiment partout, jusque dans certaines viandes et jambons où cela figure dans la composition comme additif.
Alors, maintenant que nos gouvernants ont monté des groupes d'étude sur l'obésité, que l'obésité est devenue "grande cause nationale" en 2010, que l'on nous bassine avec du manger-bouger à toutes les sauces, j'ai l'impression qu'on passe à côté du principal : non pas dire "halte au gluten", mais plutôt "halte au raffinage des aliments, et l'altération de leur composition par des additifs".
Des personnes de convictions écologistes fortes consomment du bio depuis des années, du bio sans additifs (oui il existe du gluten bio), mais les cellules de santé publique qui travaillent sur tous les sujets liés à la prévention alimentaire n'ont pas inclus, à ma connaissance, la préoccupation du raffinage des aliments dans leurs problématiques d'étude. Ni même, et c'est probablement plus grave, les médecins.
Ceci n'est que de modestes réflexions personnelles sur le sujet, je ne prétends en aucun cas comprendre parfaitement le système, n'en étant pas spécialiste (bien que je travaille dans le domaine de la santé publique) et n'étant pas expert médical. C'est donc histoire d'en discuter ;)