40 ans
Paris
1810
Il appelle la maternité qui lui dit de venir de suite, mais sans nous presser. Je prends une petite douche, on rassemble les affaires, je suis contente et très zen. Mon mari prend le volant car les contractions deviennent plus fortes et je ne suis pas en état de conduire. Malgré la situation, je trouve encore le moyen de lui faire un « cours » de conduite : « et là 3ème, elle est où là ? », « la priorité à droite, c’est pour les chiens ? ». Par chance, nous trouvons une place juste devant la clinique.
Nous arrivons à l’espace naissance, où auscultée, on me confirme que j’ai bien perdu les eaux et que mon col est ouvert à 2 mais reste très tonique : c’est pas pour maintenant. Je suis donc amenée dans ma chambre (individuelle) pour la nuit, et mon mari se pose sur un siège à côté de mon lit. Au fur et à mesure du temps, les contractions deviennent très douloureuses et difficilement supportables pour une raison principale : je n’ai quasiment aucun répit entre chaque, une contraction enchaîne environ 30sec à 1 minute après la précédente : j’ai mal sans discontinuer.
Je peine comme une bête, l’équipe a pitié de moi, m’administre une première injection de calmant qui ne fait pas effet, et deux heures plus tard, j’ai droit à une dose de cheval d’un produit inconnu qui va finalement me soulager, ou plutôt me shooter ; je délire à mort, mon mari m’a raconté par la suite que je tenais des propos assez incohérents. En tout cas, Madame douleur est toujours présente mais désormais supportable, et ça fait un bien fou et me permet de somnoler.
Nous arrivons à l’espace naissance, où auscultée, on me confirme que j’ai bien perdu les eaux et que mon col est ouvert à 2 mais reste très tonique : c’est pas pour maintenant. Je suis donc amenée dans ma chambre (individuelle) pour la nuit, et mon mari se pose sur un siège à côté de mon lit. Au fur et à mesure du temps, les contractions deviennent très douloureuses et difficilement supportables pour une raison principale : je n’ai quasiment aucun répit entre chaque, une contraction enchaîne environ 30sec à 1 minute après la précédente : j’ai mal sans discontinuer.
Je peine comme une bête, l’équipe a pitié de moi, m’administre une première injection de calmant qui ne fait pas effet, et deux heures plus tard, j’ai droit à une dose de cheval d’un produit inconnu qui va finalement me soulager, ou plutôt me shooter ; je délire à mort, mon mari m’a raconté par la suite que je tenais des propos assez incohérents. En tout cas, Madame douleur est toujours présente mais désormais supportable, et ça fait un bien fou et me permet de somnoler.