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Meurtre d'Agnès : La récidive en question

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Lorely a écrit:
Il n'y a pas de récidive puisqu'il n'a jamais été jugé et donc n'a jamais été en prison ! Et la justice a fait  
son travail : obligation de soins, accompagnement par le service d’aide à l’enfance ; éloignement du lieu des faits, admission dans un internat. Même si il avait été dans un internat non mixte , ses pulsions l'auraient conduit à tuer une fille extérieur ....

Ces faits divers existent depuis tjrs mais elles sont plus médiatisés du coup on a le droit sur facebook , sur les blogs " ça ne s'arrête pas , les gens deviennent fou , remettons la peine de mort " :roll:

Bien sûr qu'il aurait du être condamné à prison à vie mais c'est techniquement impossible alors qu'est ce qu'on fait ? Peut être serait il temps qu'on se mette au bracelet electronique avec suivi psy , obligation de travailler ... et castration chimique pour certains . Revoyons aussi l'éducation des parents , on ne né par violeur ou assassin !

Et je citerais un blog :

Devant un comportement aussi antisocial – viol et assassinat – soudain survenu de quel dérèglement, qui peut croire que la prévention, une loi, ou un psy pouvait à cour sûr l’éviter ? Toute l’histoire sociale est ponctuée par ce genre de crimes horribles, qui défient l’esprit humain. Instrumentaliser la peur ne conduit à rien de bon. Depuis la nuit des temps, le crime existe. Penser qu’une loi ou un psychiatre peut l’éliminer est une vue de l’esprit.


Ben justement, c'est ça qui est grave !
Plus d'un an après les faits, il est même pas encore jugé, il est libre d'aller où il veut et de faire ce que bon lui semble ...
Là on se rend compte des dysfonctionnements de la justice française ; et notamment par un manque évident de moyens ...

Quant à ta 2ème phrase en gras : même pas ! Je ne pense pas qu'un violeur de 17 ans doive être emprisonné à vie (je parle dans le cadre de son premier viol ; maintenant, ça me paraîtrait être tout à fait sensé) ; une peine de prison, et un suivi psy important pour déterminer quand il pourra sortir (et pas le laisser sortir avant parce qu'il aurait fini sa peine ; s'il est considéré dangereux on ne devrait pas le laisser sortir)
P
44 ans 1638
Je n'avais pas compris l'histoire des 4 mois, qu'il s'agissait de préventive. Au temps pour moi.

Concernant les psys qui se sont prononcés sur sa remise en liberté, je parierais qu'ils l'ont jugé sur sa condition sociale plutôt que sur la gravité des faits. Il vient d'une 'famille sans histoires', de la classe moyenne... A mon avis il n'aurait pas bénéficié de la même clémence s'il était issu d'une famille mono-parentale, de parents chômeurs ou rmistes par exemple.

Quant à l'idée de l'internat, je me demande s'il y a beaucoup d'internat 'de garçons' en France. Le seul que je connaissais dans ma région a capitulé il y a une bonne dizaine d'années déjà.
60 ans 91 25732
Lorely a écrit:
Même si il avait été dans un internat non mixte , ses pulsions l'auraient conduit à tuer une fille extérieur ....


Certes mais là on les lui met sous le nez tout la journée. On reconnait qu'il a des pulsions et on lui met l'objet de celles-ci devant lui au quotidien, on lui "facilite la tâche" (en fait non, si on voulait vraiment l'aider, on a fait le contraire de ce qu'il fallait faire). :evil:

Affecterait-on un pédophile dans une école maternelle pour sa réinsertion ?

Et non il n'a pas été jugé et il est libre. C'est la justice française qui n'a pas "que ça à faire" et l'auteur des faits est mineur. Il serait peut-être bon d'ailleurs qu'on revoie la notion de responsabilité des mineurs, parce qu'un mineur de 6 ans ne réagit pas comme un de 12 ans et ce dernier pas comme un de 17 ans.

Tu insultes un flic (il ne faut pas le faire je suis bien d'accord) tu passes en comparution immédiate. Tu violes une fille, on te laisse le temps d'en tuer une autre. Ya un souci quand même là... :?
60 ans 91 25732
Poupee_Russe a écrit:
Quant à l'idée de l'internat, je me demande s'il y a beaucoup d'internat 'de garçons' en France. Le seul que je connaissais dans ma région a capitulé il y a une bonne dizaine d'années déjà.


C'est vrai qu'il ne doit plus en rester des masses...

Mais pourquoi un internat alors ? Je comprends bien la démarche de suivi pédagogique au quotidien, sauf que ce garçon n'avait pas besoin d'un suivi pédagogique mais d'un suivi psy pour des faits de violences sexuelles.

Certes on a voulu le réinsérer dans des conditions "normales", mais en faisant cela on expose d'autres personnes qui n'ont rien fait et rien demandé. Et malheureusement on voit le résultat.

Ce garçon aurait du être suivi au quotidien, un internat classique n'est pas fait pour ça.
46 ans 2032
Patty a écrit:
Tu insultes un flic (il ne faut pas le faire je suis bien d'accord) tu passes en comparution immédiate. Tu violes une fille, on te laisse le temps d'en tuer une autre. Ya un souci quand même là... :?


=D>
R
39 ans 15384
Comme dirait un ami et il a parfaitement raison,protégeons nos gosses,quoi,m*rde ...
Je l'ai toujours trouvé un peu extrême dans son raisonnement,mais il a parfaitement raison.
Au premier viol,tu reste bouclé en taule,solidement,comme un chien,pour le restant de tes jours,point. Un viol est un crime. Punissons les criminels,arretons un peu de les défendre et de prendre pitié comme ca ... !
Aucun suivi psy ne peut empecher la récidive,ce genre de monstre recommencera,c'est une évidence. Combien faudra t-il encore de gamines tuées pour que tout le monde ouvre enfin les yeux sur leur cas ?
46 ans 2032
CuteV a écrit:
Au premier viol,tu reste bouclé en taule,solidement,comme un chien,pour le restant de tes jours,point.


Quelqu'un qui tue ne restera même pas en prison à vie (je crois que la moyenne en France c'est une dizaine d'années). Un père incestueux prendra 8-10 ans, maxi. Et sortira au bout de la moitié.
La prison à vie pour un viol, je ne suis pas contre en théorie, mais autant être réaliste, c'est complètement impossible. Il n'y a plus de peine de mort en France, si on met les violeurs non récidivistes en prison à vie (soit la peine la plus forte possible), on fait quoi des tueurs ?
39 ans 3267
Patty a écrit:
Poupee_Russe a écrit:
Quant à l'idée de l'internat, je me demande s'il y a beaucoup d'internat 'de garçons' en France. Le seul que je connaissais dans ma région a capitulé il y a une bonne dizaine d'années déjà.


C'est vrai qu'il ne doit plus en rester des masses...

Mais pourquoi un internat alors ? Je comprends bien la démarche de suivi pédagogique au quotidien, sauf que ce garçon n'avait pas besoin d'un suivi pédagogique mais d'un suivi psy pour des faits de violences sexuelles.

Certes on a voulu le réinsérer dans des conditions "normales", mais en faisant cela on expose d'autres personnes qui n'ont rien fait et rien demandé. Et malheureusement on voit le résultat.

Ce garçon aurait du être suivi au quotidien, un internat classique n'est pas fait pour ça.


Les parents et le procureur ont apparemment suivi une procédure d'éloignement entre le jeune homme et sa victime. Comme l'internat est réputé, le choix a dû être vite fait.
Par contre, ce qui me choque ( en plus de l'affaire elle même), c'est que la direction de l'internat savait qu'il était impliqué dans une affaire le mettant face à la justice et n'en a pas demandé davantage, pour ne pas appliquer de "double peine"... Peut être que si ils l'avaient su ils auraient été plus attentifs à son attitude avc les filles... :evil:
P
44 ans 1638
LovelyLexy a écrit:
Par contre, ce qui me choque ( en plus de l'affaire elle même), c'est que la direction de l'internat savait qu'il était impliqué dans une affaire le mettant face à la justice et n'en a pas demandé davantage, pour ne pas appliquer de "double peine"... Peut être que si ils l'avaient su ils auraient été plus attentifs à son attitude avc les filles... :evil:

Je trouve ça choquant sur le principe, mais je ne pense pas que ça l'aurait empêcher d'agresser Agnès, ou une autre. Ce qui s'est passé est arrivé en dehors de l'école. Le directeur ou même l'équipe éducative ne peut pas être partout. A la limite, c'est les jeunes filles qui auraient dû être mises au courant.

Par contre, il aurait peut-être été renvoyé en juin lorsqu'il y a eu un conseil disciplinaire (pour des raisons qui n'ont pas été vraiment communiquées, mais qui ont à voir avec son attitude avec les filles apparemment). Mais là encore, il est renvoyé, soit. Et après? Il va dans un autre établissement? On prend les mêmes et on recommence? J'en reviens à ma question de départ : Est-il souhaitable que les délinquants sexuels soient identifiés comme tel auprès de leurs voisins, leurs collègues, etc? Ne serait-ce pas la mesure la plus efficace contre la récidive?
60 ans 91 25732
On va supposer que l'équipe enseignante et surtout le responsable de l'établissement n'étaient pas au courant de l'affaire (ça reste à démontrer, tout n'a pas l'air clair, mais on va faire comme si).

Je suis le responsable de l'établissement. Cet élève tue la jeune fille. Et j'apprends que j'ai hébergé un délinquant sexuel. Ca me foutrait dans une colère terrible qu'on m'ait donné une aussi lourde responsabilité, sans m'en avertir, sans que je puisse prendre ma décision en mon âme et conscience, sans que j'aie eu le choix d'accepter de prendre le risque ou de le refuser, sans qu'on m'ait donné les moyens de contrôler réellement ce jeune homme, sans qu'on m'ait assisté.

C'est vraiment dégueulasse de faire porter une responsabilité pareille à quelqu'un qui n'a rien demandé. Alors on va me parler de secret médical et de secret de l'instruction... Mais bien sûr... Ca a bon dos, quand ça arrange. Mais quand il y a des risques réels, on doit en être informé.

Ensuite il y a eu ce souci apparemment et un passage en conseil de discipline pour violences envers des jeunes filles. La justice n'en a pas eu connaissance ? Ca n'a alerté personne ? On attendait quoi ? Que ça soit plus grave ! BINGO ! :evil:

Si j'étais la maman de cette jeune fille, il faudrait qu'on m'explique très très clairement ce qui s'est réellement passé. Et que ceux qui ont pris des responsabilités les assument.
39 ans 3267
Citation:

On va supposer que l'équipe enseignante et surtout le responsable de l'établissement n'étaient pas au courant de l'affaire (ça reste à démontrer, tout n'a pas l'air clair, mais on va faire comme si).


C'est possible: lors de l'inscription, il a du déclarer qu'il changeait d'étalissement à cause de problème avec la justice, et le directeur a déclaré qu'il ne voulait pas en savoir plus, que c'était un nouveau départ ( je paraphrase ses déclarations). En plus, cet établissement est payant, alors les parents ont peut être contribués à cet aveuglement ( ce qui expliquerait cette situation ubuesque d'un gamin connu pour des agressions sexuelles cotoien au quotidien des filles dans les aspects les plus intimes)
Et laisser une gamine de 13 ans sortir seule? En collège, les gamins n'ont pas le droit de sortir sans justificatif blindé, là c'es fort! :shock: :evil:
46 ans 2032
Les choses ont du bien changer depuis quelques années... mon père était principal adjoint en ZEP, et quand un nouvel élève arrivait, si il avait eu des soucis avec la justice, il était mis au courant. Il n'avait pas nécessairement les détails (du moins pas légalement) mais on ne lui balancait pas un violeur sur les bras sans le prévenir et lui donner un minimum d'info. Et la police vérifait régulièrement que tout se passait bien. Je me souviens qu'il a récupéré une année une fille qui avait poignardé une autre élève dans son établissement précédent, ben j'aime mieux vous dire que la moindre altercation était prise au sérieux!

C'est quoi, ce bahut ? Un truc hors contrat ?
39 ans 3267
Kwikie a écrit:
Les choses ont du bien changer depuis quelques années... mon père était principal adjoint en ZEP, et quand un nouvel élève arrivait, si il avait eu des soucis avec la justice, il était mis au courant. Il n'avait pas nécessairement les détails (du moins pas légalement) mais on ne lui balancait pas un violeur sur les bras sans le prévenir et lui donner un minimum d'info. Et la police vérifait régulièrement que tout se passait bien. Je me souviens qu'il a récupéré une année une fille qui avait poignardé une autre élève dans son établissement précédent, ben j'aime mieux vous dire que la moindre altercation était prise au sérieux!

C'est quoi, ce bahut ? Un truc hors contrat ?


Apparemment il y a plusieurs statuts pour les élèves dans ledit bahut, mais ils ne concernent que les variations de frais de scolarité, qui vont de plusieurs centaines à plusieurs milliers d'euros. Tu paies, tu obtiens un service, ici le silence et la discretion
47 ans Sous le chant des cigales ^^ 3642
En même temps c'est le principe de la réinsertion.
Il ne faut pas oublier que la récidive n'est pas si fréquente qu'on l'imagine, même si on en entend beaucoup parler dans les faits divers.

La justice c'est compliqué, si c'était mon fils j'aurais aimé qu'on lui donne une seconde chance et espéré que'il rentre dans le droit chemin, si c'était ma fille, j'aurai voulu qu'il soit condamné à vie.

Tout laissait penser qu'il allait mieux et qu'il n'était pas dangereux apparement.

Mais bon je suis d'accord que l'environnement famillial a dû jouer, parce que c'est pas l'état qui payait l'internat à 12000 euros par an (enfin j'espère).
B I U