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Je viens de voir ton sujet (désolée je ne descends que rarement dans cette partie du forum :lol: ).
Alors, c'est assez complexe, et cela mêle aussi philosophie, sociologie et bien évidement, économie.
Il faut savoir qu'avant l'avènement de la production industrielle, le but premier des hommes n'étaient pas de posséder (du moins, je m'exprime pour la majorité, les richesses appartenant alors dans les mains minoritaires et le changement de classe étant assez difficile à achever) mais de vivre.
Avoir un logement, subvenir aux besoins, et voir venir les coups durs. Mettre de côté, réussir à éduquer les enfants, et leur permettre à leur tour, de vivre et de fonder leur famille. Je schématise ici, et ne suis bien sûr, pas spécialiste en la matière.
Or l'industrialisation a apporté la production de masse, de plus, les grandes évolutions économiques du XIXème nous font rentrer de plein pied dans une opulence redoutable si tant est que l'on se trouve dans les bons pays (encore qu'il ne faut pas garder en tête la division Nord / Sud du lycée, car elle est radicalement en train de se bouleverser).
Cela va de pair avec un système économique capitaliste. Pour tourner, il a besoin de mouvements de capitaux issu eux-même du mécanisme offre - demande.
Or, une fois les besoins primaires établis, on a réalisé qu'on pouvait divertir (j'englobe ici beaucoup de choses qui sont en lien avec les modifications de rythmes de travail, l'apparition des congés payés, de la protection des travailleurs, de la croissance très important du secteur tertiaire et donc des cols blancs etc...).
On a produit des biens dont l'utilité n'est pas immédiate.
Mais pour rendre ces biens vitaux, on a développé la publicité, on a créé le besoin auprès des individus qui sont devenus des consommateurs.
Or, le fait est, que l'on est pris dans un engrenage assez complexe: si on ne consomme pas, on n'est plus en phase avec la société
- vous imaginez vous, vivre, sans portable, sans télévision, sans ordinateur, sans internet ?
Difficile. Car ne plus s'inscrire dans le mouvement général, c'est perdre la course et être assez vite largué. C'est d'ailleurs une société de consommation à plusieurs vitesses, puisque tout consommable n'est pas "accessible" à tout le monde.
D'autre part, on s'habitue à un confort qui est en réalité, lui aussi produit par la consommation. Nous consommons sans doute sans réaliser, plus que nous n'en avons besoin:
- vous imaginez-vous vivre en ne rachetant des vêtements qu'en cas d'extrême nécessité (après avoir rabiboché trente six fois vos pantalons, vos chaussettes), ne changeant de meuble que lorsque les vôtres ne tiennent plus... etc ?
Je ne crois pas que l'on puisse un jour, renverser le système, par contre, ce serait utile de conscientiser les gens, les jeunes, face à l'émergence de produits toujours plus poussé, toujours plus couteux, dont la production est d'ailleurs parfois au détriment des ressources premières de notre planète.
Et l'on rejoint là l'obsolescence: pour que la machine de la consommation fonctionne, il faut impérativement qu'il y ait toujours de la demande, donc des produits qui sont périssables.
Et dire que nous avons vécu ces bouleversements en quasiment un siècle !
Alors, c'est assez complexe, et cela mêle aussi philosophie, sociologie et bien évidement, économie.
Il faut savoir qu'avant l'avènement de la production industrielle, le but premier des hommes n'étaient pas de posséder (du moins, je m'exprime pour la majorité, les richesses appartenant alors dans les mains minoritaires et le changement de classe étant assez difficile à achever) mais de vivre.
Avoir un logement, subvenir aux besoins, et voir venir les coups durs. Mettre de côté, réussir à éduquer les enfants, et leur permettre à leur tour, de vivre et de fonder leur famille. Je schématise ici, et ne suis bien sûr, pas spécialiste en la matière.
Or l'industrialisation a apporté la production de masse, de plus, les grandes évolutions économiques du XIXème nous font rentrer de plein pied dans une opulence redoutable si tant est que l'on se trouve dans les bons pays (encore qu'il ne faut pas garder en tête la division Nord / Sud du lycée, car elle est radicalement en train de se bouleverser).
Cela va de pair avec un système économique capitaliste. Pour tourner, il a besoin de mouvements de capitaux issu eux-même du mécanisme offre - demande.
Or, une fois les besoins primaires établis, on a réalisé qu'on pouvait divertir (j'englobe ici beaucoup de choses qui sont en lien avec les modifications de rythmes de travail, l'apparition des congés payés, de la protection des travailleurs, de la croissance très important du secteur tertiaire et donc des cols blancs etc...).
On a produit des biens dont l'utilité n'est pas immédiate.
Mais pour rendre ces biens vitaux, on a développé la publicité, on a créé le besoin auprès des individus qui sont devenus des consommateurs.
Or, le fait est, que l'on est pris dans un engrenage assez complexe: si on ne consomme pas, on n'est plus en phase avec la société
- vous imaginez vous, vivre, sans portable, sans télévision, sans ordinateur, sans internet ?
Difficile. Car ne plus s'inscrire dans le mouvement général, c'est perdre la course et être assez vite largué. C'est d'ailleurs une société de consommation à plusieurs vitesses, puisque tout consommable n'est pas "accessible" à tout le monde.
D'autre part, on s'habitue à un confort qui est en réalité, lui aussi produit par la consommation. Nous consommons sans doute sans réaliser, plus que nous n'en avons besoin:
- vous imaginez-vous vivre en ne rachetant des vêtements qu'en cas d'extrême nécessité (après avoir rabiboché trente six fois vos pantalons, vos chaussettes), ne changeant de meuble que lorsque les vôtres ne tiennent plus... etc ?
Je ne crois pas que l'on puisse un jour, renverser le système, par contre, ce serait utile de conscientiser les gens, les jeunes, face à l'émergence de produits toujours plus poussé, toujours plus couteux, dont la production est d'ailleurs parfois au détriment des ressources premières de notre planète.
Et l'on rejoint là l'obsolescence: pour que la machine de la consommation fonctionne, il faut impérativement qu'il y ait toujours de la demande, donc des produits qui sont périssables.
Et dire que nous avons vécu ces bouleversements en quasiment un siècle !