Oh Stef_, je suis désolée pour toi. Je crois que peu de personnes peuvent comprendre le fait d'avoir la pression toute la journée, en redoutant constamment la petite remarque sur une erreur que tu aurais commise...
Je sais que c'est dur, mais il ne faut pas que tu démissionne, et si la pression est trop forte, poses toujours un arret maladie en cas d'absence.
Je suis passée par là et je répondrai juste une chose ; le harcelement moral n'est pris en considération que sur une période d'un an minimum, voire plus, et que c'est toujours très dur à prouver. Et puis les prud'hommes, pardon mais ca coute cher. Ca prend du temps, ca prend de l'energie, et surtout de l'argent. De plus, si tu n'as pas un dossier béton avec preuves, témoignages d'autres salariés etc, ca sert à rien.
Moi je n'ai pas tenu, j'ai d'abord posé un long arret maladie mais ils m'envoyaient des médecins à domicile pour vérifier que mon arret était "justifié". Et quand ils venaient, j'ai eu droit à un "Non mais, moi j'estime que votre arret n'est pas justifié, donc je vais faire mon rapport à votre patron", et tout ca, en 3 minutes top chrono.
Et j'ai démissionné car je n'en pouvais plus. Et j'ai tout perdu ( pas d'allocations ). Je ne pouvais pas y retourner après mon arrêt, la moindre petite faute traquée sur une montagne de travail, le fait que les autres collègues pensaient que je ne travaillais pas ou que je les foutais toujours dans la merde, le ton sur lequel on me parlait, les dossiers dans la figure pour un oui ou pour un non... Alors que moi je me rendais juste malade de vouloir faire bien mon travail, qu'on soit fiers de moi ou juste qu'on me fasse confiance... Bref, j'ai craqué. Je n'y plus jamais retournée, même pour récupérer mes affaires qui ont sûrement fini dans une poubelle.
Je ne dirais qu'une chose au final : pars cours va-t-en avant que ca ne t'atteigne de trop.
Bon courage.