Il me semble que la personne qui a posé la question prioritaire de constitutionnalité l'a fait en cassation, après avoir été condamné en première et en seconde instance pour ce délit... Le Conseil constitutionnel a abrogé la loi car elle n'était pas conforme à la constitution, qui exige que les lois pénale soient précises, or ça n'était pas le cas, puisqu'on n'avait pas de définition du harcelement sexuel.
Mais il est clair que cette inexactitude portait plus préjudice aux femmes victimes, puisque la loi est d'interprétation stricte... Des assos féministes réclamaient d'ailleurs une modification de cette loi... Mais non : abrogée; elle n'existe plus, et toutes les procédures engagées sur ce fondement sont oubliées. J'ai entendu dire également que les faits allaient être poursuivis sous une autre qualification, mais laquelle ? cette histoire me semble hautement farfelue, la qualification juridique est faite, elle est faite : si on est en phase de jugement, on ne peut pas la "changer", toute la procédure est à recommencer, enfin, il me semble...
Un immense gâchis, j'ai l'impression... Je n'arrive pas à comprendre pourquoi ça a été fait de cette manière, il me semble que le conseil constitutionnel aurait pu reporter la modification/l'abrogation de la loi...