Virée à cause de ses seins jugés trop gros

Malheureusement, on a pas le nom de cette femme pour faire une recherche et avoir les détails de l'affaire.
Personellement je crois surtout au prof de fac qui aime raconter des petites histoires à ses élèves, j'en ai eu un sacré nombre aussi quand j'étais en psycho, ils te racontaient des trucs abracadabrants mais quand tu demandais un nom ou une date précise, y'avait plus personne pour te répondre. :lol:

Pour ce qui est de cette femme, ça se passe aux US, si j'ai bien compris dans un milieu Juif conservateur, donc ça va finir en échange de sous et on en entendra plus parler.

blueberrycat a écrit:

J'ai rapporté qu'un exemple faisant parti des nombreux que mon prof de droit nous a donné !

Kwikie a écrit:

On ne s'est jamais vraiment intéressé aux détails, ma classe et moi. Le droit est une matière parmi tant d'autres (je suis en BTS Hôtellerie), et on s'est juste contenté d'être choqué par ce genre d'histoire et passer à la suite du cours.
Quand on a abordé le chapitre des licenciements, il nous a balancé cet exemple sans plus de détails, et un autre sur une personne ayant eu le cancer et viré quand même (car portée atteinte au bon fonctionnement de l'entreprise à cause de ces absences)...
Donc, oui, on a jamais eu les détails concernant les noms, les dates, les sociétés, donc c'est pas vérifiable sur internet.

Enfin bref, en lisant cet article, je me suis souvenue de cette histoire. Ensuite, le droit français et américain est différent, et cette affaire semble bien médiatisée et choque pas mal de monde, si ça se finit devant le juge, j'espère que ça sera en faveur de la plaignante !

Ovidian a écrit:

Oui bien sûr, c'est la femme qui sème la zizanie, mais quand Brad Pitt vient travailler à l'entreprise, il va évidemment pas se faire virer pour ses pectoraux d'acier, hein...

Traiter le problème à la source ? Bonne idée, et si c'était l'indécence des hommes en file indienne à la machine à café derrière la femme, la source du problème ? Et si tu parlais d'hommes et non pas de "mâles", peut-être que tu pourrais t'apercevoir que ce ne sont pas de pauvres victimes de leur instinct, mais des personnes pourvues de libre arbitre, qui pourraient avoir un peu de tenue, non ?

Je ne connais pas l'histoire précisément, mais vu ce qu'on en sait, je trouve ta réaction étrange, car d'après la présentation des faits que l'on a, c'est une discrimination - quel que soit le point de vue, même en se mettant à la place du patron, du comptable, de qui tu veux.

Suivant cette logique, si les employés sont racistes, on va virer les noirs pour pas les perturber dans leur travail ?

Je pense qu'un Brad Pitt qui se retrouverait au milieu de femmes en rut dans une entreprise subirait le même sort si il semait la zizanie. Parce que ces affaires ne sont pas isolées et ton exemple sur le racisme me rappelle ce grand restaurateur parisien qui réservait aux noirs des emplois subalternes mais surtout pas le service en salle car ça gênait la clientèle américaine. Vrai, faux ou un peu vrai ou exagéré, on en revient toujours au chiffre d'affaires ou aux rentrées d'argent qui ne doivent surtout pas baisser.

Mais il n'y a pas que dans le monde du travail que la zizanie est semée. Suppose un groupe d'amis bien solides depuis des années où tout est mis en danger par l'arrivée d'un nouveau, genre miss gros melons qui fait tourner la tête des mecs et qui rend les femmes plus jalouses et salopes les unes que les autres ou d'un super mâle très prometteur qui fruste tous les messieurs en donnant des envies à ces dames. Il n'y a pas 50 solutions pour rétablir l'harmonie.

Ovidian a écrit:
À une vache près, il y a environ 27 trucs qui me dérangent ou avec lesquels je ne suis pas d'accord dans ce message, de la logique générale aux valeurs convoquées.

Darlee-doo a écrit:

:lol: :lol: Je suis bien d'accord avec toi, Darlee-Doo!

En gros, au lieu de punir ceux qui se montrent "jaloux", "en rut", "salopes", tu dégages la personne qui a inspiré ces doux sentiments à ses congénères d'ordinaire si aimables ?

Vive la justice, Ovidian, président! :lol: :lol:
Un spécial kiff pour ta définition de l'harmonie : un monde où les imbéciles méchants et indécents auraient gain de cause, youpi!

J'attends aussi que tu me trouves un seul cas d'homme viré d'une entreprise en raison de son physique envisagé sous un angle sexuel. Bizarrement le corps d'un homme n'est pas systématiquement vu comme objet sexuel, alors qu'une femme qui - ô insolence suprême! - ose, j'ai bien dit ose, avoir des seins! quelle infamie!

Fais-moi penser aussi à ne jamais devenir ton amie : j'ai de belles jambes et de beaux yeux, on sait jamais, tu pourrais entraîner le groupe à me lapider pour avoir osé n'être pas moche - et en public!

C'est la logique du monde de l'entreprise. Les affaires de séduction ou de cul sont la hantise des employeurs qui doivent trancher très vite pour ne pas être dépassés. Et entre des employés sans histoire, bien en place depuis des années et efficaces dans leur travail, et un nouveau en période d'essai, on peut facilement pronostiquer celui qui prendra la porte.

@Salambo, je ne suis pas un employeur et ce n'est pas moi qui au tribunal leur donne raison dans ce genre d'affaire, faut donc pas te tromper de cible.

Il n'y a pas de moches parmi mes amis, à priori tu n'aurais donc pas à craindre les jets de cailloux.

Mis à part l'exemple cité plus haut, tu en as un autre, vérifiable, comme quoi dans un cas identique la justice a donné raison à l'employeur ?

Une nana à mon ancien taf avait porté plainte aux prud'hommes parce qu'on lui avait interdit de dire "bonjour" le matin à ses collègues, elle était très mignonne, ça les perturbait, soi disant. Ca s'est réglé à l'amiable (licenciement à l'amiable, vu qu'elle détestait l'ambiance de travail mais ne voulait pas démissionner).

@Kwikie, non j'ai pas d'exemples pour le genre d'affaire qu'a énoncé Seraphie. Mais quand tu te fais virer lors de ta période d'essai, difficile de plaider une telle raison. Parce qu'à moins d'un changement radical dans le comportement d'une personne ou d'une titularisation dans l'administration, un -perturbateur- est obligatoirement nouveau dans l'entreprise et donc en période d'essai. Exit le tribunal.

Interdire de dire bonjour pour moi c'est tout simplement débile. Après ça on lui demandera de ne plus présente dans la boîte et de faire son boulot chez elle ?

Plus généralement je ne crois pas à la folie collective. Si un salarié se met à coller au cul d'une collègue fraichement arrivée, faut que le patron mette les choses au point vite fait. Mais si c'est tout un service qui devient fou, là il y a des questions à se poser.

L'employeur n'a pas à fournir d'explications lorsqu'il met fin à une période d'essai (j'ai testé :( ). Par contre virer quelqu'un en CDI pour cette raison là, ça m'étonnerait franchement que ça passe.

Il y a tellement de raison non professionnelles pour lesquelles tu peux être viré ou remercié à la fin d'une période d'essai. :roll:

J'espère que ça ne se pratique pas souvent mais on ne peut pas faire comme si les problèmes relationnels dans les entreprises n'existaient pas. Même si ça ne nuit pas toujours au travail, pour une femme qui a plusieurs mecs collés au cul, ça doit être gonflant. Mais regarde aussi du côté des services strictement féminins où la la petite nouvelle va être la tête de turc, soit parce que c'est une petite grosse, soit parce qu'elle va être plus belle, plus féminine et plus élégante que toutes les autres mal fagotées. La jalousie au travail fait des ravages et quand ça plombe l'ambiance, les employeurs sont là aussi obligés de trancher.

blueberrycat a écrit:
La sécurité de l'emploi est garantie :lol: