39 ans
Paradise
559
Oui, c'est ce que je me dis aussi, on fait toujours de son mieux, mais malheureusement les enfants ne le voient pas toujours de cette façon.
C'est aussi de mon point
C'est aussi de mon point
de vue que ça me fait peur.
Déjà pour ma fille j'ai fait un énorme baby blues et j'avais toujours peur qu'elle s'ennuie, qu'elle se sente mise à l'écart, rejetée. Je n'ai jamais pu la laisser s'endormir seule par exemple, il fallait toujours que je sois là, dans la même pièce, même encore aujourd'hui.
Elle a 26 mois, elle vagabonde, je la laisse trés libre, je suis plus pour lui faire confiance, elle reste souvent dans sa chambre à jouer seule, mais pour dormir je ne suis pas capable de la lacher.
Elle dort toujours avec nous, pas dans notre lit, je n'ai jamais trop voulu car mon mari est appareillé pour les apnées et je suis somnambule, mais juste à coté de moi, dans son lit.
Elle est assez indépendante, elle n'a pas peur des autres, elle va facilement vers les gens, mais j'ai peur, à cause de ma peur, de créer une fusion, qui sera difficile à réguler quand Bébé 2 sera là.
Là, pour Noël, nous allons installer son lit "de grande" dans sa chambre. La transition ne sera peut-être pas mal perçue chez elle, mais je sais déjà que pour moi, ce sera trés dur !
D'ou mon questionnement... Quand je vois comment j'agis déjà avec ma fille, je me dis qu'avec un deuxième enfant je vais passer ma journée à surenchérir d'amour pour l'un, puis pour l'autre, de peur que l'un ne se sente "exclu" ce qui arrivera forcément, c'est logique, et c'est humain.
Même si je leur apporte tout l'amour il y aura toujours un sentiment de frustration chez l'un ou chez l'autre, forcément, c'est normal.
Mais j'ai peur de me retrouver "esclave", même si à la base je suis plutôt une maman "cool", pas vraiment surprotectrice.
C'est ambigu lol. Je suis en même temps trés fusionnelle, je ne la laisse que trés rarement à ses grands parents, même si ça se passe nickel, on l'emmène partout, je ne sais pas la laisser seule pour dormir, alors que dans la journée elle vit sa vie, je ne la suis pas partout, au contraire, elle est autonome, débrouillarde et assez indépendante, je ne suis pas à son écoute de façon radicale, elle ne me mène pas par le bout du nez, et je sais être ferme sur les rêgles strictes, mais je suis tjrs en stress à l'idée qu'elle pense que je ne l'aime pas...
Faut savoir qu'en fait tout ça vient de ma relation avec mon père, enfin je crois.
Il m'a eu assez tard, à 49 ans, ma maman en avait aussi 49, ils étaient contents, j'étais la sixième, j'étais chouchoutée. pas jalouse du tout de mes fréres et soeurs qui étaient ts bcp plus agés que moi.
Mais ma maman était trés fusionnelle (Et elle l'est tjrs) avec moi et elle avait tendance à mettre mon père à l'écart. Lui était de la vieille école, ma mère au foyer, lui qui travaille et s'interesse peu à ses enfants.
Il est décédé quand j'avais 15 ans et au final je suis passée totalement à coté de lui, sans le connaître, et vice versa.
Il était pris des nerfs, malade, et on se disputait svt, je ne supportais pas son autorité puisqu'il n'arrivait pa sà me montrer son affection. Et quand il essayait, comme j'étais ado, fusionnelle avec ma mère qui le dédaignait un peu, je n'allais pas vers lui et le rejetait.
Quand il est mort je m'en suis voulue, longtemps. Je me suis rendue compte que ça avait pas du etre facile pour lui non plus, même si d'un certain coté il n'a pas fait d'efforts pendant un moment. Mais il n'a jamais pu avoir une place, ma maman occupait tout.
Aprés sa mort j'ai retrouvé un cadeau de fête des pères que je lui avais offert, de la maternelle, dans sa table de nuit, et j'ai été effondré.
Même encore maintenant ça me fait mal au coeur, alors que ça va faire 13 ans bientot (Justement au moment de ma dpa !)
Enfin bref, petite parenthèse, j'ai fait un gros pavé mais pour dire que ces peurs là je les ressasse depuis un moment déjà !
Déjà pour ma fille j'ai fait un énorme baby blues et j'avais toujours peur qu'elle s'ennuie, qu'elle se sente mise à l'écart, rejetée. Je n'ai jamais pu la laisser s'endormir seule par exemple, il fallait toujours que je sois là, dans la même pièce, même encore aujourd'hui.
Elle a 26 mois, elle vagabonde, je la laisse trés libre, je suis plus pour lui faire confiance, elle reste souvent dans sa chambre à jouer seule, mais pour dormir je ne suis pas capable de la lacher.
Elle dort toujours avec nous, pas dans notre lit, je n'ai jamais trop voulu car mon mari est appareillé pour les apnées et je suis somnambule, mais juste à coté de moi, dans son lit.
Elle est assez indépendante, elle n'a pas peur des autres, elle va facilement vers les gens, mais j'ai peur, à cause de ma peur, de créer une fusion, qui sera difficile à réguler quand Bébé 2 sera là.
Là, pour Noël, nous allons installer son lit "de grande" dans sa chambre. La transition ne sera peut-être pas mal perçue chez elle, mais je sais déjà que pour moi, ce sera trés dur !
D'ou mon questionnement... Quand je vois comment j'agis déjà avec ma fille, je me dis qu'avec un deuxième enfant je vais passer ma journée à surenchérir d'amour pour l'un, puis pour l'autre, de peur que l'un ne se sente "exclu" ce qui arrivera forcément, c'est logique, et c'est humain.
Même si je leur apporte tout l'amour il y aura toujours un sentiment de frustration chez l'un ou chez l'autre, forcément, c'est normal.
Mais j'ai peur de me retrouver "esclave", même si à la base je suis plutôt une maman "cool", pas vraiment surprotectrice.
C'est ambigu lol. Je suis en même temps trés fusionnelle, je ne la laisse que trés rarement à ses grands parents, même si ça se passe nickel, on l'emmène partout, je ne sais pas la laisser seule pour dormir, alors que dans la journée elle vit sa vie, je ne la suis pas partout, au contraire, elle est autonome, débrouillarde et assez indépendante, je ne suis pas à son écoute de façon radicale, elle ne me mène pas par le bout du nez, et je sais être ferme sur les rêgles strictes, mais je suis tjrs en stress à l'idée qu'elle pense que je ne l'aime pas...
Faut savoir qu'en fait tout ça vient de ma relation avec mon père, enfin je crois.
Il m'a eu assez tard, à 49 ans, ma maman en avait aussi 49, ils étaient contents, j'étais la sixième, j'étais chouchoutée. pas jalouse du tout de mes fréres et soeurs qui étaient ts bcp plus agés que moi.
Mais ma maman était trés fusionnelle (Et elle l'est tjrs) avec moi et elle avait tendance à mettre mon père à l'écart. Lui était de la vieille école, ma mère au foyer, lui qui travaille et s'interesse peu à ses enfants.
Il est décédé quand j'avais 15 ans et au final je suis passée totalement à coté de lui, sans le connaître, et vice versa.
Il était pris des nerfs, malade, et on se disputait svt, je ne supportais pas son autorité puisqu'il n'arrivait pa sà me montrer son affection. Et quand il essayait, comme j'étais ado, fusionnelle avec ma mère qui le dédaignait un peu, je n'allais pas vers lui et le rejetait.
Quand il est mort je m'en suis voulue, longtemps. Je me suis rendue compte que ça avait pas du etre facile pour lui non plus, même si d'un certain coté il n'a pas fait d'efforts pendant un moment. Mais il n'a jamais pu avoir une place, ma maman occupait tout.
Aprés sa mort j'ai retrouvé un cadeau de fête des pères que je lui avais offert, de la maternelle, dans sa table de nuit, et j'ai été effondré.
Même encore maintenant ça me fait mal au coeur, alors que ça va faire 13 ans bientot (Justement au moment de ma dpa !)
Enfin bref, petite parenthèse, j'ai fait un gros pavé mais pour dire que ces peurs là je les ressasse depuis un moment déjà !