D'après mes déscriptions de mon comportement alimentaire, ma psy (qui n'est pas comportementaliste) dit que je suis boulimique. Boulimique, mais obèse. Je ne me fais pas vomir, je ne fais pas d'exercices physiques à outrance et je ne prends pas de laxatifs.
Pour moi, être boulimque, c'était avant tout être mince et être obnubilée par son poids. Il semblerait que non, qu'il existe bien des formes de boulimies. Je pensais que mon comportement se rapprochait plus de ce que l'on appelle l'hyperphagie, mais d'après ma psy, l'hyperphagie est dûe à une déformation (une dilatation exessive) de l'éstomac, ce qui serait très rare et aurait moins de causes psychologiques que physiologiques. Elle a ajouter que 70% des personnes qui consultent les nutritionnistes sont des boulimques non diagnostiqués.
J'ai l'impression qu'autour de moi, à quelques exeptions près, le fait de dire que je suis "boulimique" n'est pas prix au sérieux. je me souviens même d'une personne qui m'a dit "Alons, vraiment, tu es vraiment boulimique ?".
C'est pour cela aussi que quand ma psy m'a posé ce "diagnostique" j'ai eu du mal à l'accépter... Je me disais "Ha, bon, alors ça me donne une excuse ?". Ma psy m'a dit aussi : "Vous n'avez pas de "problème de poids". Vous êtes boulimique, votre problème, c'est ça."
J'ai l'impression que mes crises ont été attenuée pendant un temps. mais en ce moment je sens qu'elles reveinnent de plus belle insidieusement... Le paquet de gateau que je n'avait pas touché depuis samedi (un exploit), je lui ai fait sa fête aujourd'hui. Je recommence à roder dans la cuisine à chercher quelque chose à avaler...
Il faut que je comprenne pourquoi...
Bon, un post pas très constructif et assez décousu...
Ma vie : mon frigo, mon oeuvre : mon IMC... (mémoires boulimiques nocturnes...)