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Jalouse de mon homme...

38 ans 4879
Ali-a a écrit:
Comment on peut réarranger des chaussettes sur un portant? Pour moi elles sont posées et puis voilà :lol:

Huhu et bien elle elle fait comme  
toi, elle les pose, moi je les fait tenir à cheval sur le fil avec une pince en haut :lol: En tout cas merci pour ton soutien, et oui je devrais être contente qu'il m'aide etc mais c'est vrai qu'il le fait beaucoup beaucoup moins quand ses parents sont là. mauvais effet directement. Mais bon, l'essentiel c'st qu'il le fasse au quotidien ^^
38 ans 4879
mamisha a écrit:
Sinon, plus sérieusement, j'ai du mal à comprendre comment des filles chouettes comme toi, blueb' ou ali-a n'arrivez pas à passer outre la relation avec vos parents. Je suis toujours très étonnée, quand je lis tes messages ici, que tu de définisses souvent en faisant référence à tes parents (je l'ai vu sur un certain nb de post, et ça m'a marquée ;) ), surtout en précisant leur "étiquette psychologique".
Je ne crois pas que ce qu'ils sont te définissent en quoi que ce soit. En fait, ce qu'ils sont, et votre relation te définissent à mon sens beaucoup moins que ce que tu sembles croire. Tu pourrais peut être t'autoriser à être toi même et plus "leur fille", non ?


En fait, le pervers narcissique est une personne tellement dérangée et perturbante que dès lors qu'il est l'un de tes parents, celà laisse des traces à vie, que tu le veuilles ou non. Tu n'as plus les mêmes codes de communication par exemple. Le moindre rapport à l'autre est calculé, analysé, et source d'angoisses. Ces gens sont terriblement destructeurs. Alors oui je tente de m'éloigner de tout ça mais sincèrement, si tu bouquines un peu sur le sujet tu verras que déjà les victimes de PN ont du mal souvent à reprendre une vie normale après les avoir quittés (quand elles ne se suicident pas à défaut d'arriver à les quitter)...et les enfants sont malheureusement bousillés. Pour ma part j'ai cumulé, ma mère ne l'a jamais quitté, j'étais enfant unique, mes parents étaient agés et je n'avais aucune copine de mon age (rapports sociaux encore une fois très difficile pour moi). Bref, je me soigne, mais clairement ce passif explique beaucoup de mes névroses et angoisses actuelles, voilà pourquoi je le mentionne si souvent ;)
Un article bien fait qui pourra t'éclaire sur le pourquoi , notamment le passage "une île au milieu des gens" : http://pervers-narciss...007/12/lenfant-du-pervers.html
38 ans 4879
mamykro a écrit:
Nenufar, ma situation est très similaire à la tienne: moi aussi, j'ai eu des relations difficiles avec mes parents, en particulier avec mon père (pour qui être grosse était un déshonneur). Mon mari, lui, est fils unique et a toujours été choyé par ses parents, avec lesquels il a de super bonnes relations.

Au début, j'avoue que ça m'énervait un peu: genre j'arrive avec lui chez ses parents le dimanche midi, et lui, il disparaissait je ne sais pas où pour bavarder avec sa maman, me laissant toute seule avec son père pendant presque 1 heure!

Pour sa maman, mon mari est la huitième merveille du monde: il sait tout faire (sauf que non :lol: ). Genre, elle m'a soutenue qu'elle lui avait appris à faire une machine (à laver le linge), alors qu'à plus de 40 ans, il me demande toujours des conseils quand il doit lancer une machine. :lol:

Moi, quand on arrive chez mes parents, c'est plutôt "t'as encore grossi, mais tu vas devenir énorme, il faut faire attention, fais du sport, regarde, moi, j'ai la ligne". :roll:

Bref, nos situations sont assez semblables, je trouve, et moi aussi, j'étais assez jalouse au début. Mais j'ai l'avantage d'avoir plus de 12 ans de plus que toi, et du coup, tout cela s'est stabilisé. ca a pris du temps, mais tu vois, il y a de l'espoir. ;)

Déjà, ma propre relation avec mes parents s'est améliorée. je te rassure, ils n'ont pas changé d'un poil :lol: , mais moi, j'ai appris à les regarder avec détachement: OK, ils n'ont pas été au top, mais voila, il faut vivre avec, et le fait de leur en vouloir ne changera rien. Quand mon père me fait remarquer à quel point il est mince et moi grosse, je ne le prend plus pour moi, mais je me dis plutôt qu'il est un peu malade dans sa tête.

Quant aux relations entre mon mari et ses parents, elles sont toujours très bonnes, mais il m'a raconté quelques petits trucs, il s'est passé quelques petites anecdotes, oh pas très graves, mais qui m'ont quand même aidé à voir que leur relation, comme toutes les relations, comporte aussi ses défauts. Tout ça, ça m'a aidée à être moins jalouse.

Et puis, maintenant, pour mes beaux-parents, je fais plus "partie de la famille", du coup, je prends les choses du bon côté. Quand ma belle-mère arrive chez moi et qu'elle balaye, je ne me dis plus que c'est parce qu'elle pense que je ne sais pas tenir une maison, mais je me dis que ce sera toujours ça de moins à faire! :lol:


Merci pour ton témoignage , en te lisant je me dis qu'il y a de l'espoir que ma perception des choses évolue et que les choses se tassent, que je prenne du recul et apprenne à relativiser. Bravo en tout cas d'avoir réussi à évoluer comme ça, j'espère sincèrement un jour parvenir à me détacher autant que toi de tout ça [-o< :lol:
38 ans 4879
Mephisto a écrit:
Ta belle mère me semble avoir des attitudes qui disent clairement la rivalité qu'elle veut instaurer avec toi en fait. Au delà des questions de principe sur la répartition des taches ménagères ou la meilleure stratégie d'étendage des chaussettes, la vraie problématique pour elle c'est de savoir si elle est restée la première dame dans le coeur de son fils cadet chéri.

J'ai envie de dire que tout ça ne t'appartient pas, que c'est entre elle et elle et que quoi que tu fasses, elle ne peut pas prendre le risque de te penser à sa hauteur.

Bref, le seul truc sur lequel tu peux avoir un peu de prise, c'est d'essayer de comprendre ce que cette rivalité que tu es en train de subir réactive chez toi. Qui a déjà essayé de briller à ton détriment?


Analyse plus que pertinente, et en effet je pense que je n'ai aucun intérêt à rentrer dans ce concours de "la femme qui apportera le plus à G"... Bon maintenant entre en prendre conscience et l'appliquer... :lol:
Concernant cette rivalité...je ne sais pas trop...je vais y réfléchir, mais comme ça je n'ai pas de notion de rivalité qui me vienne...si ce n'est celle avec les rares copines que j'ai eue et que mes parents trouvaient toujours plus "appliquées", plus "douées", plus minces etc que moi...?
Ou alors...j'y pense...peut être la rivalité avec son ex, sa seule vraie chérie, avec qui il est resté 5 ans, PACS etc...alors qu'avec moi il ne se projette pas (bien que disant qu'il est allergique au schéma tradi mariage /bébé /labrador etc...). Sans doute peut être plus ça oui...à réfléchir, merci pour cette piste j'en discuterai avec ma psy, de toute façon il va y avoir pas mal de choses à dire à ma prochaine séance lol!
38 ans 4879
Chantillyfraise a écrit:
Coucou Nenufar,

J'ai tout lu ici et je ne trouve franchement pas que tu fasses caliméro... Il m'en 1000 fois moins pour me plaidre comme certain(e)s le savent :D

Bon sans entrer dans l'agressivité, le coup des chaussettes qui est un exemple parmi d'autre, j'aurais fais pareil sans même lui parler, remis comme je veux et si elle se permet de dire quelque chose, je dis que c'est comme ça chez moi ! Elle peut tirer la tronche autant qu'elle veut, au moins elle voit que tu as assez confiance en toi pour ne pas la laisser t'envahir ...

Ensuite pour le détachement de tes parents (je ne suis pas psy, c'est juste à titre d'expérience perso mais pas avec mes parents), je me demande aussi si inconsciemment tu n'es pas dans la flagellation.. C'est un peu malsain, mais ils me détruisent, je n'ai pas confiance en moi donc je CROIS que je ne mérite pas mieux et je continue d'entretenir ça car il y'a une sorte de bien être dans le mal être ... Parce que se dire qu'ils ont un gros problème psy, que ce n'est pas du tout normal et qu'on est une belle personne avec ses défauts et qualités est très dur à faire .. Du coup on reste dans cette facilité auto-destructrice ...Quand on a connu que ça, on pense que c'est normal et on va parfois jusqu'à rechercher ça dans nos relations .. La victime dépendante du bourreau en quelque sorte. (je ne sais pas si c'est très clair)

Pour la relation entre ton homme et ses parents, je ne pense pas que ce soit de la jalousie. Je pense que tu souhaites que ton homme te soutienne, en t'incluant (te demandant ton avis pour le choix des activités) mais peut être que les apparences sont trompeuses. Crois-moi pour connaître l'inverse, quand tes parents t'aiment à l'extrême, c'est très dur d'être dans l'opposition, d'affirmer que tu sais ce que tu veux (car être trop aimée n'est pas mieux que de ne pas l'être assez; les extrêmes ne sont jamais bons).. Très dur de sortir de ce schéma d'enfant parfait. Du coup peut être que lui-même n'est pas si heureux que ça et ne sait pas t'imposer donc il préfère dire que tu ne t’investis pas assez plutôt que de dire à sa maman que c'est pas cool de ne pas te parler ou de ne pas faire d'effort ...

Juste essayer de prendre du recul ;)

Quoiqu'il en soit :kiss: :kiss:


Merci pour ton soutien miss :)
Lol, oui, enfin la remettre à sa place j'oserai jamais, même gentiment je crois... j'ai vraiment du mal à m'imposer dans la vie par certains côtés, alors que par d'autres je peux être carrément grande gueule parfois. mais là je crois que j'ai envie de plaire à G et aussi d'être appréciée par ses parents (du mal à accepter qu'on ne m'apprécie pas, clairement).

Pour ton 2nd paragraphe il est admirablement bien analysé, tu viens de mettre le doigt sur un truc que j'ai seulement compris depuis quelques mois (et qui dit comprendre ne dit pas réagir encore malheureusement). Du coup je travaille sur ce point, beaucoup, mais j'ai toujours énormément de mal à accepter que mes parents ne m'ont pas aimée à ma juste valeur et comme ils auraient du et donc à accepter moi, de m'aimer à ma juste valeur et de ne pas me complaire dans le refrain "je suis nulle, je suis grosse, personne m'aime etc"...mais bon, vu que j'ai toujours fonctionné comme ça je rame un peu (beaaucoup lol!)

G a beaucoup de ma aussi à s'imposer vis à vis de ses parents, même si ils n'en ont que pour lui en effet... Il ne veut surtout pas leur déplaire, et c'est encore une fois très bien analysé. Du coup il prend plus leur parti qu ele mien (encore hier soir j'ai eu droit au fait que JE n'avais pas fait d'efforts...je lui ai donc répondu que passer un week end à trimballer en voiture des gens, à leur faire à bouffer, leur préparer des muffins, les écouter parler de leurs trucs à trois, et les 3/4 du temps de personnes qu eje ne connais pas, en souriant, sans jamais avoir ni un merci ni un sourire et m'entendre après dire, parce que je m'étais isolée le dimanche aprem -roland garros oblige- que je n'avais pas fait d'effort...c'était juste pas possible pour moi et que eux avaient grave abusé). Donc j'ai fait la gueule. C'est fabuleux qu'on voie ses parents ou les miens ça se finit toujours mal... :(
38 ans 4879
Tecolote a écrit:
Bonjour Nenufar,

Une fois les beaux-parents partis, il serait peut-être bien de mettre les choses au clair avec ton copain, sur le fait de te sentir exclue dans ta propre maison. Explique-lui que tu es aussi chez toi et que subir du tennis un dimanche après-midi, c'est non. La prochaine fois, pourquoi ne pas anticiper et planifier des choses à faire tous les quatre, plaisant à tout le monde, avant de se retrouver dans une telle situation ?

Pour le reste, sans rentrer dans la rivalité avec belle-maman, ne faudrait-il pas montrer un peu plus les dents ? Pas pour mordre, mais pour avertir que tu ne te laisseras pas marcher sur les pieds. Libère-toi de ce que peuvent penser tes beaux-parents de toi, l'essentiel, c'est qu'ils te respectent et surtout qu'ils aient conscience qu'il y a une limite à ne pas franchir avec toi.

J'aurais gentiment interdit à belle-maman de faire la vaisselle, en la remettant à sa place d'invitée et en lui disant que son fils adoré ou tous les deux alliez la faire plus tard à sa place (évidemment, il faut aussi que ton copain te suive). Pour les chaussettes sur l'étendage, la prochaine fois, laisse ton copain tout gérer, il est chez ses parents après tout.

Cette place que tu ne trouves nulle part (dixit ton premier message), tu as quand même bien commencé à la prendre : tu le dis toi-même, tu as un style original, malgré que tes parents ne l'ait jamais supporté. Tu n'as pas eu l'amour et l'estime que tu attendais fort justement de tes parents, mais tu as aussi les ressources pour t'affirmer.


Oui je sais qu eje devrais "montrer un peu plus les dents"...mais vu qu'ils ne sont pas ouvertement dans l'agressivité je ne sais pas comment me comporter... Et puis j'ai peur que ça pourrisse nos relations à G et moi aussi en fait si je me braque contre ses parents. Et vu comment ça s'est fini en "engueulade" (rentrée mais bon) hier soir, je ne pense pas me tromper. Le fait que ça se passe mal avec ses parents l'affecte et je n'ai pas envie d'envenimer les choses, surtout pour 2 semaines (tout cumulé) par an (comme il l'a dit lui même hier soir "ben heureusement qu'on ne vit pas là haut (dans la région ou vivent ses parents)...
Mais bon, du coup c'est clair que ça m'affecte.
J'imagine que de toute façon c'est en apprenant à m'assumer globalement que j'arriverai à mieux le faire avec eux...j'y travaille en tout cas :)

Et puis oui je trouve ma place aussi, mais c'est difficile, vraiment. Je sais que si mon homme me quitte je vais plonger parce que je vis beaucoup par procuration... On me décrit très souvent comme une fille à univers...mais j'ai plutôt l'impression d'être un univers sans fille dedans, pas vraiment concrète. Originale mais vide au fond. J'ai moins ce genre d pensées depuis que je suis sortie de dépression (notamment grace à G et ma psy) mais souvent ça revient...et avec toujours cette impression de ne pas avoir d place à moi ici. Enfin, ça aussi ça passera sans doute avec le travail psy, mais le combat est rude...
merci pour ton point de vue en tout cas ;)
38 ans 3196
Nenufar a écrit:

Et puis oui je trouve ma place aussi, mais c'est difficile, vraiment. Je sais que si mon homme me quitte je vais plonger parce que je vis beaucoup par procuration... On me décrit très souvent comme une fille à univers...mais j'ai plutôt l'impression d'être un univers sans fille dedans, pas vraiment concrète. Originale mais vide au fond. J'ai moins ce genre d pensées depuis que je suis sortie de dépression (notamment grace à G et ma psy) mais souvent ça revient...et avec toujours cette impression de ne pas avoir d place à moi ici. Enfin, ça aussi ça passera sans doute avec le travail psy, mais le combat est rude...


Ce que tu décris ressemble beaucoup à la position hyperempathique étudiée par le Dr Apfeldorfer... On en avait parlé ici : http://www.vivelesrond.../forum/viewtopic_365229_30.htm

Tu sais, si le génial et sociable G. est avec toi, ce n'est pas pour rien... Certes, il est à la première place pour ses parents (et les tiens manifestement, ce qui est... bizarre et triste :? ), mais toi, tu es à la première place dans sa vie. Vivez pour vous !

Bisous :kiss:
49 ans région parisienne 5831
Nenufar a écrit:
On me décrit très souvent comme une fille à univers...mais j'ai plutôt l'impression d'être un univers sans fille dedans, pas vraiment concrète. Originale mais vide au fond.


Tu sais que ce genre de pensée est une conséquence d'une relation avec un PN? Tu as lu le harcèlement moral de marie-france hirigoyen? il me semble qu'il y a dedans un gros paragraphe sur ce fameux "sentiment de vide".

En tous cas, perso, j'avais aussi ce sentiment de vide à ton âge, l'impression de n'être qu'une façade que tout le monde trouvait "drôle et vivante", alors qu'en fait, au dedans, je n'étais personne.

Quoi qu'il en soit, tu n'es pas vide, tu as plein de choses à l'intérieur de toi, mais pour le moment, tu n'arrives pas à le voir car tu n'es pas encore assez détachée de l'opinion de ton père.

Perso, j'ai réussi à ne plus me sentir vide quand j'ai réussi à me détacher de son opinion, et j'ai réussi à me détacher complètement de son opinion le jour où je me suis dit "il est malade, ce n'est pas contre toi, c'est une maladie".

Mari-eFrance hirigoyen explique très bien que la victime d'un PN est justement très souvent une personne pleine de vie, de joies, de désirs, mais que le PN jalouse tout cela et qu'il cherche donc à le détruire.

Donc il n'y a aucune chance pour que tu sois "un univers sans fille dedans", c'est juste qu'il faut du temps pour que tu retrouves toute cette vie en toi qu'il a cherché à faire disparaitre: c'est encore en toi, mais pour te protéger, tu l'as cachée tout au fond. :kiss:
38 ans 4879
_Aphasie_ a écrit:
Nenufar a écrit:

Et puis oui je trouve ma place aussi, mais c'est difficile, vraiment. Je sais que si mon homme me quitte je vais plonger parce que je vis beaucoup par procuration... On me décrit très souvent comme une fille à univers...mais j'ai plutôt l'impression d'être un univers sans fille dedans, pas vraiment concrète. Originale mais vide au fond. J'ai moins ce genre d pensées depuis que je suis sortie de dépression (notamment grace à G et ma psy) mais souvent ça revient...et avec toujours cette impression de ne pas avoir d place à moi ici. Enfin, ça aussi ça passera sans doute avec le travail psy, mais le combat est rude...


Ce que tu décris ressemble beaucoup à la position hyperempathique étudiée par le Dr Apfeldorfer... On en avait parlé ici : http://www.vivelesrond.../forum/viewtopic_365229_30.htm

Tu sais, si le génial et sociable G. est avec toi, ce n'est pas pour rien... Certes, il est à la première place pour ses parents (et les tiens manifestement, ce qui est... bizarre et triste :? ), mais toi, tu es à la première place dans sa vie. Vivez pour vous !

Bisous :kiss:


En effet une piste intéressante. Du peu que j'ai lu (je suis un peu crevée ce soir, mais je m'y attellerai demain ^^) il y a en effet pas mal de similitudes... Je décortiquerai ça avec attention et merci beaucoup pour cette piste de réflexion de plus (quand on est en thérapie il n'y en a jamais trop ^^).

Bon, quant à G bon il a des défauts aussi hein huhu, mais en effet il m'a fait énormément de bien, et m'a vraiment aidée à remonter la pente suite à ma dépression, m'a laissé une chance de construire avec lui alors qu'à l'époque très peu d'hommes auraient voulu d'une femme au fond du trou et traumatisée par son ex... Et me regarde toujours avec autant d'amour alors que j'ai pris 30kg depuis...bref, m'aime, et c'est bien l'essentiel, tu as raison. Il faut vraiment que j'arrive à accorder tant d'importance à des choses qui n'en ont que peu, au fond, quand on a confiance en soi. J'y travaille ;)
38 ans 4879
mamykro a écrit:
Nenufar a écrit:
On me décrit très souvent comme une fille à univers...mais j'ai plutôt l'impression d'être un univers sans fille dedans, pas vraiment concrète. Originale mais vide au fond.


Tu sais que ce genre de pensée est une conséquence d'une relation avec un PN? Tu as lu le harcèlement moral de marie-france hirigoyen? il me semble qu'il y a dedans un gros paragraphe sur ce fameux "sentiment de vide".

En tous cas, perso, j'avais aussi ce sentiment de vide à ton âge, l'impression de n'être qu'une façade que tout le monde trouvait "drôle et vivante", alors qu'en fait, au dedans, je n'étais personne.

Quoi qu'il en soit, tu n'es pas vide, tu as plein de choses à l'intérieur de toi, mais pour le moment, tu n'arrives pas à le voir car tu n'es pas encore assez détachée de l'opinion de ton père.

Perso, j'ai réussi à ne plus me sentir vide quand j'ai réussi à me détacher de son opinion, et j'ai réussi à me détacher complètement de son opinion le jour où je me suis dit "il est malade, ce n'est pas contre toi, c'est une maladie".

Mari-eFrance hirigoyen explique très bien que la victime d'un PN est justement très souvent une personne pleine de vie, de joies, de désirs, mais que le PN jalouse tout cela et qu'il cherche donc à le détruire.

Donc il n'y a aucune chance pour que tu sois "un univers sans fille dedans", c'est juste qu'il faut du temps pour que tu retrouves toute cette vie en toi qu'il a cherché à faire disparaitre: c'est encore en toi, mais pour te protéger, tu l'as cachée tout au fond. :kiss:


Merci, ton message me touche beaucoup et me redonne espoir. Je n'ai jamais vraiment lu MF Hirigoyen mais j'ai souvent lu des articles faisant référence à son livre sur le harcèlement moral, c'est d'ailleurs grâce à ces articles que j'ai pris conscience (il y a 6 ans à peu près) que mon père était un PN, un vrai, et que d'autres gens vivaient ce que ma mère et moi nous vivions.
Je sais que mon père, en le voulant, et ma mère, par maladresse et souffrance, ont fait beaucoup de dégats sur l'enfant que j'étais, et l'adulte que je suis devenue, mais je reliais pas cette impression de "vide" à ça... On m'avait souvent dit que c'était lié à la dépression et je l'associais à ça. Il faudra aussi que j'aille me documenter là dessus.
Merci beaucoup pour ton soutien mamykro!
49 ans région parisienne 5831
Perso, le harcèlement moral de Marie-France Hirigoyen, c'est à la fois le premier livre que j'ai lu et aussi celui qui m'a semblé le plus pertinent et celui qui m'a le plus aidée. Je ne sais pas si c'est lié... En tous cas, je te le conseille: il faut absolument que tu le lises! ;)
49 ans région parisienne 5831
Au fait, de rien, pour le soutien: moi aussi, tes messages me touchent beaucoup, j'ai l'impression de me relire, il y a 12 ans, j'ai l'impression que tu racontes ma vie! :lol:
38 ans 4879
Je viens de décortiquer (dévorée par la curiosité, surement liée à mon attrait pour tout ce qui est psy :lol: ) cet article sur l'hyperempathie :http://sophrologie.asso-web.com/30+hyperempathie-definition-origine-et-developpement.html
Bon je flippe, j'ai l'impression qu'on fait mon portait, je me retrouve dans tellement de choses... Et ça expliquerait la fatigue physique qui m'a toujours bouffé la vie sans aucune explication "physique"... Quand à la notion "d'éponge", du plu sloin que je m'en souvienne (vers 7/8 ans) tous les toubibs orientés psy (psychologue, psychiatre, iridologue, hypnothérapeute) que j'ai consultés ont rapidement utilisé ce terme pour me décrire...
Je vais avoir pleiiiiiin de choses à dire à ma psy :D, décidémment, venir vous parler ici c'est vraiment toujours super enrichissant. Merci beaucoup à toutes!!! :kiss:
38 ans 4879
mamykro a écrit:
Au fait, de rien, pour le soutien: moi aussi, tes messages me touchent beaucoup, j'ai l'impression de me relire, il y a 12 ans, j'ai l'impression que tu racontes ma vie! :lol:


C'est angoissant de voir (je me faisais cette réflexion l'autre soir sur les manipulateurs et autres pn) à quel point tous les manipulateurs se ressemblent et toutes leurs victimes se ressemblent. Bon je ne sais pas si c'est directement ton cas mais certains "profils" sont tellement proches parfois...
En tout cas si, j'insiste, merci de tout coeur pour ton soutien! Et je vais me l'acheter ce bouquin, et puis celui d'Apfeldorfer aussi voilàà :D de la lecture pour au moins un mois lol!!
49 ans région parisienne 5831
Ah, tu trouves ça angoissant? Moi, je crois que cela me rassure plutôt: c'est rassurant , je trouve, de penser qu'on n'est pas cinglée-bonne-à-jeter, mais que d'autres personnes ont vécu la même chose. On n'est pas "un cas", mais au contraire, il y a d'autres personnes qui nous ressemblent... non?
B I U