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sleeve : y a des trucs que je ne comprends pas

psychobunny a écrit:
c'est réellement comme ça qu'il faudrait aborder la chirurgie: pour la santé, et non pour l'esthétique. Jusqu'à récemment, avant que je ne commence à ressentir certains  
effets du combo "âge qui avance + obésité morbide" (je suis obèse depuis mes 15 ans et grosse depuis mes 10 ans, je n'ai jamais vraiment su comment on vivait dans un corps moins gros, l'essoufflement, les mouvements compliqués ont toujours fait partie de ma vie), l'opération en simple prévention d'hypothétiques soucis de santé me paraissait tout aussi aberrante.

mais théoriquement, un médecin (ou chirurgien ou psy, j'admets ne pas savoir comment fonctionne le système en france à ce niveau-là) qui reçoit un candidat à l'opération, que ce candidat expose uniquement des motivations esthétiques (même si le moral n'est pas bon à cause de cette esthétique, je suis partisane du "s'aimer d'abord, ensuite seulement, et éventuellement, modeler ce qu'on aime"), n'est-il pas censé refuser ?


Il faut distinguer deux situations:
1) la personne qui n'est pas obèse morbide (ou obèse sévères avec complications) et qui voudrait se faire opérer, pour des motivations esthétiques, et là le médecin DOIT refuser (légalement). Après, il y a quelques "gros malins" (ou idiots complets, selon le point de vue!) qui prennent du poids exprès avant pour pouvoir etre acceptés...
2) la personne qui est obèse morbide et dont les motivations sont avant tout esthétiques et qui là peut légalement être opérée. Le problème, c'est que le médecin va penser avant tout à sa santé et la personne à l'esthétique. Si le médecin ne l'informe pas suffisamment pour qu'elle puisse prendre sa décision en connaissance de cause, au final, ca va poser pb: elle sera décue, risque de se démotiver, de ne pas respecter le protocole, d'où reprise de poids et/ou complications.

Mais je ne pense pas qu'il soit acceptable de mettre la pression à quelqu'un pour qu'il se fasse opérer (ou suive un régime) "au nom de sa santé", comme le font bien trop de médecins (et de proches).
Si la personne n'est pas motivée, ca ne marchera pas.
45 ans 91 1474
ça me semble peu probable qu'un chir accepte d'opérer qqn qui n'est pas motivé, ou qui doute. car il me semble que c'est un critère essentiel sur lequel on s’appuie pour prendre en charge l'opération ou pas.

pour en revenir la question d'origine, faire une nouvelle sleeve derrière 1 première opération, me semble à moi aussi un peu aberrant. car soit d'origine ce n'était pas l'opération adaptée au cas du patient, soit... le patient ne respecte pas le protocole, ne dépassant, pour quelque soit ses raisons, ses sensations de rassasiement (ou satiété, je ne sais jamais lequel est lequel)
Je ne vois pas en quoi une seconde opération pourra améliorer les choses.
Il me semblait en outre que quand la sleeve marche incomplètement, on peut réopérer pour faire un by-pass (vu que la sleeve correspond à la première partie du by pass). néanmoins... le problème d’adhésion au protocole se posera aussi d'autant plus !
fila91 a écrit:
ça me semble peu probable qu'un chir accepte d'opérer qqn qui n'est pas motivé, ou qui doute. car il me semble que c'est un critère essentiel sur lequel on s’appuie pour prendre en charge l'opération ou pas.

Malheureusement, ca arrive, bien trop souvent. Soit parce que le chirurgien est peu scrupuleux, soit parce que la motivation est superficielle et provient de pressions médicales et/ou sociales, soit encore parce que la motivation est esthétique (que ce soit avoué ou non). Et un cumul de tout ca est bien sûr possible, et d'autant plus probable que les chirurgiens les moins scrupuleux sont souvent ceux qui offrent le moins de suivi avant et après.
Tout ca aboutit à des échecs, et parfois à des réinterventions. Mais les memes causes ayant les mêmes effets...
Quant à l'histoire "sleeve aux résultats insuffisants => bypass", tous les chirs ne sont pas d'accord là-dessus, surtout pour les patientes jeunes. Certains chirs préfèrent refaire une sleeve si l'estomac s'est re-dilaté, afin d'éviter le pb de carences, en particulier chez une femme jeune susceptible d'avoir des enfants.
39 ans Paradise 559
Il est super facile de mentir en même temps, et de manipuler les gens !
Une personne qui veut se faire opérer pour l'esthétique n'aura pas de mal à convaincre un chir ou même un psy qu'il s'interesse avant tout à son bien être et à sa santé.

Perso j'ai été bien suivie mais les questions posées restent des questions "bateau".
Si la personne est un tant soit peu intelligente, quand on lui demande si elle a des problèmes avec la nourriture elle va répondre non. Même si elle est hyperphage et en a conscience.
AnaElia a écrit:
Si la personne est un tant soit peu intelligente, quand on lui demande si elle a des problèmes avec la nourriture elle va répondre non. Même si elle est hyperphage et en a conscience.

Est-ce vraiment une preuve d'intelligence?
On peut opérer un hyperphage ou un mangeur de sucres mais avec davantage de suivi avant et après, et on va privilégier certaines opérations plutot que d'autres.
Mentir là-dessus revient presque à coup sûr à se condamner à l'échec (en plus de s'exposer à des complications).
Où est l'intelligence là-dedans???
M
94 ans 1565
Ma meilleure a eu des TCA quasiment toute sa vie,elle a menti lorsqu'on lui a demandé si elle en avait parce qu'elle savait que c'était un motif de refus,ce qui peut se comprendre.
Elle est tombée dans l'anorexie suite à l'opération et sa santé d'aujourdhui est beaucoup moins bonne que lorsqu'elle était obèse morbide.
49 ans Paris 9874
MaudK a écrit:
Ma meilleure a eu des TCA quasiment toute sa vie,elle a menti lorsqu'on lui a demandé si elle en avait parce qu'elle savait que c'était un motif de refus,ce qui peut se comprendre.
Elle est tombée dans l'anorexie suite à l'opération et sa santé d'aujourdhui est beaucoup moins bonne que lorsqu'elle était obèse morbide.


Ce n'est pas que la faute des médecins qui se laisseraient berner trop facilement... il faut aussi se responsabiliser dans la vie!
Ceci dit, un suivi psy sur un long terme aurait peut-être empêché cela.
39 ans Paradise 559
Je ne parle pas d'une intelligence dans ce sens là, plutôt d'une "finesse" d'esprit lol, j'arrive pas à trouver le bon mot.
On va dire qu'il ne faut pas être bête quoi.

En attendant, moi je leur avais dit que j'étais un poil hyperphage, dans le public, et ça n'a rien changé, j'ai eu quand même l'autorisation pour le bypass et j'ai plus jamais revu la psy.
Et la diét, mis à part me dire de réduire mes quantités (Waow merci de l'info)... On a jamais parlé de compulsion alimentaire. C'est uniquement parce que je me connais et que de moi-même j'ai choisie de me soigner que je peux dire qu'aujourd'hui j'ai été bien préparée.

Le suivi c'est aussi la personne qui doit la rechercher, je pense qu'il faut avoir une bonne motivation et pas simplement se dire que ça va rouler tout seul.

Perso je sais que je peux avoir tous les protocoles du monde, me dire qu'il FAUT que je les suive à la lettre, si j'ai un stress, un ennui, une émotion à gérer et que je n'arrive pas à la faire passer de la bonne manière je vais me jeter sur la bouffe.
Ca arrive beaucoup moins souvent mais ça arrive toujours.

Là a mon sens, la première sleeve si elle a foiré c'est surtout à cause de ça, de cette impossibilité à faire autrement que de manger pour gérer quelquechose d'inconscient, puisque les portions du protocole sont censées être suffisantes pour gérer la vraie faim.

Faire une deuxième sleeve, ça va arranger les choses dans un premier temps, parce qu'effectivement l'estomac sera plus petit, et si elle mange trop elle se sentira mal. Mais au fur et à mesure ça va encore se redilater.

C'est ce qu'on m'a expliqué dans le privé. Là je revois encore la psy et la diét lundi justement.
M
94 ans 1565
Elle l'admet totalement et accepte sa responsabilité.
Elle a eu un long suivi(2 ans) avant son opération,notamment psychologique et la psy n'avait apparament pas détecté sa vulnérabilité psychologique ni sa dépression latente.
Je trouve qu'en deux ans,ils ont eu le temps de sinon vraiment connaitre ses problèmes,au moins en avoir une idée mais je ne les accuse pas,la faute revient principalement à ma meilleure amie pour avoir menti.
MaudK a écrit:
Ma meilleure a eu des TCA quasiment toute sa vie,elle a menti lorsqu'on lui a demandé si elle en avait parce qu'elle savait que c'était un motif de refus,ce qui peut se comprendre.
Elle est tombée dans l'anorexie suite à l'opération et sa santé d'aujourdhui est beaucoup moins bonne que lorsqu'elle était obèse morbide.


Les TCA ne sont pas systématiquement un motif de refus (sinon, on n'opèrerait pas beaucoup d'obèses morbides...) mais cela nécessite un suivi renforcé avant et après. Et surtout, cela nécessite d'etre pret à changer radicalement son mode de fonctionnement avec la nourriture.
Personnellement, je n'y suis pas prête, et je doute sérieusement que j'y sois prete un jour. C'est la raison pour laquelle je ne me ferais pas opérer, même si j'étais opérable.
Réduire l'estomac pour réduire l'estomac, ca ne sert pas à grand chose si c'est la tete qui mange (ce qui est mon cas).
Quelqu'un qui se fait opérer sans avoir compris ca et en mentant à ses médecins pour etre opéré plus vite ne fait pas preuve d'intelligence et n'a à peu près aucune chance de réussite.
Et effectivement, comme a dit Poupoule, ce n'est pas que la faute du médecin. A mon sens, c'est meme en grande partie la faute de la personne.
Par contre, les recommandations de la HAS prévoient un suivi diététique et psy de 6 mois à 1 an en amont et un suivi à vie après... Et c'est souvent là que ca coince: là où normalement la préparation et le suivi devraient se faire avec une équipe pluridisciplinaire spécialisée, on voit bcp trop de chirurgiens dans le privé qui donnent une liste de médecins à consulter (1 dans chaque spécialité) et quand le patient a fini sa "tournée", la secrétaire du chir prépare le dossier pour la sécu. On dit qu'il y a eu un suivi de 6 mois meme s'il n'y en a pas eu, et vas-y que je t'embrouille... Et le médecin conseil ne peut pas convoquer tout le monde (et même s'il convoque, on peut toujours lui mentir)... Et après l'opé, pas de suivi non plus... Donc on va dans le mur.
Et là, c'est torts partagés entre médecin et patient...
Mais dans tous les cas, si ca ne va pas, c'est le patient qui trinque...
48 ans Paradise island 524
aurelie3367 a écrit:
happinesstherapy a écrit:
Bref le critère principal,c'est vraiment l'amélioration de son état de santé.

Mouais... Je suis assez réservée par rapport au "tout santé". Certes, la santé est très importante mais l'OMS considère que la santé, ce n'est pas seulement l'absence de maladie mais aussi "un état de bien-être physique et psychique". Une femme de 50 ans qui en 18 mois prend 10 ans au niveau du visage risque de ne pas ressentir ce bien-etre psychique... Et si en plus elle est épuisée (cas décrit plus haut), elle ne ressentira pas non plus le bien-etre physique escompté.
Chaque cas est individuel, c'est sûr. Mais promouvoir la chirurgie pour tous les obèses morbide "au nom de la santé" comme le font certains médecins, certains média, certaines institutions publiques, voire parfois certains membres de ce forum, me semble dangereux. Chacun doit prendre sa décision en fonction de ce qu'il est et de ce qui lui semble le plus important. Que pour certain(e)s, ca puisse etre l'apparence du visage plutot que la santé physique doit etre respecté, tout comme l'inverse. Mais personne ne pourra prendre sa décision en connaissance de cause avec des informations tronquées. Je vois trop de médecins qui forcent la main à des patients obèses avec l'argument fatal "votre santé en dépend".
Ca me semble aberrant de pousser qqn à se faire opérer "au nom de sa santé" s'il n'est pas motivé ou si sa motivation est autre (esthétique notamment). S'il n'est pas motivé, ca ne marchera pas et si sa motivation est esthétique et qu'il n'a pas été suffisamment informé des possibles conséquences esthétiques (visage, ventre, cuisses, dents, cheveux, etc.), il risque de tomber de haut et éventuellement de se démotiver...
D'où, comme je le dis toujours, la nécessité d'une information complète et loyale et d'un véritable suivi, avant et après.
Certains médecins taisent volontairement certaines informations qui leur semblent secondaires. Cela revient à décider à la place du patient ce qui doit être sa priorité. Cela me semble inadmissible.



Je ne suis pas pour la chirurgie bariatrique systématique et encore moins pour mettre la pression à quiconque donc je ne vais pas débattre là dessus.
Sur le ressenti d'un patient,bien malin qui pourra le prédire.Je connais beaucoup de femmes opérées de + de 50 ans,qu'elles aient ou non le visage plus marqué,elles ressentent malgré tout un "coup de jeune" parce qu'elles peuvent mieux bouger,parce qu'elles peuvent s'habiller plus "jeune".Comme tu as des jeunes femmes opérées qui se sentent 1000 fois mieux et d'autres qui vivent mal les conséquences sur leur physique amaigri.Un corps mince qui a maigri n'est pas un corps mince comme les autres,c'est clair...après nous sommes inégaux devant cet amaigrissement (la fatigue quelle que soit l'âge n'est pas la même pour tous,la qualité de la peau non plus,la morphologie de départ,etc),certaines n'ont pas de séquelles quand d'autres doivent subir plusieurs opérations.
C'est certes une information à prendre en compte avant de prendre sa décision,mais personne ne peut dire à l'avance ce qu'il en sera.On prend sa décision en fonction d'une amélioration de sa santé car là oui on a des chiffres sur ce que ça change sur la santé.
48 ans Paradise island 524
et bien entendu,un médecin qui se contenterait de dire à une patiente souffrant de diabète (exemple) "faites vous opérer ça réglera tout" c'est n'importe quoi...la médecine telle quelle est a si peu de solution face à l'obésité qu'on en arrive à des aberrations (régime protéinés remboursé par la sécu...)
M'enfin si les médecins généralistes connaissaient ces opérations ça se sauraient,en plus de 5 ans je n'en ai pas rencontré un.
48 ans Paradise island 524
psychobunny a écrit:
c'est réellement comme ça qu'il faudrait aborder la chirurgie: pour la santé, et non pour l'esthétique. Jusqu'à récemment, avant que je ne commence à ressentir certains effets du combo "âge qui avance + obésité morbide" (je suis obèse depuis mes 15 ans et grosse depuis mes 10 ans, je n'ai jamais vraiment su comment on vivait dans un corps moins gros, l'essoufflement, les mouvements compliqués ont toujours fait partie de ma vie), l'opération en simple prévention d'hypothétiques soucis de santé me paraissait tout aussi aberrante.

mais théoriquement, un médecin (ou chirurgien ou psy, j'admets ne pas savoir comment fonctionne le système en france à ce niveau-là) qui reçoit un candidat à l'opération, que ce candidat expose uniquement des motivations esthétiques (même si le moral n'est pas bon à cause de cette esthétique, je suis partisane du "s'aimer d'abord, ensuite seulement, et éventuellement, modeler ce qu'on aime"), n'est-il pas censé refuser ?

je sais qu'il est facile de mentir à un spécialiste, mais en admettant qu'il n'y ait aucun menteur dans le monde ^ ^



pour les conséquences esthétiques d'une opération, c'est clairement une loterie, et ceux qui se feraient opérer pour 90% de causes esthétiques doivent avoir une vision d'eux-même après l'intervention un peu trop positive et illusoire, parfois il faudrait les faire redescendre sur terre (ça me fait songer justement à un truc qui a un peu buzzé hier concernant une dame qui avait perdu énormément de poids et qui s'est vue refuser de poser en bikini dans un magazine à cause de cette esthétique liée à une grosse perte). Mais bon, on ne montre que les plus belles réussites esthétiques, et là où j'entame certaines démarches (si j'ai le courage un soir je vous en parle), à la question "et l'esthétique ?", ils répondent "après, il y a la chirurgie réparatrice machinbidule si besoin blablabla, vous tracassez pas!"



déjà je ne sais pas si un patient ne peut être motivé que par des raisons esthétiques,dans son discours même s'il aborde les points de difficultés à s'habiller,se trouver moche devant la glace,etc,je suis certaine qu'il va associer ses difficultés à bouger ou autre conséquence de son surpoids non esthétique.
Ensuite je pense que quelqu'un qui se présenterait vraiment en se parlant que d'esthétique,évoquerait un mal être lié à cela qui sera pris en compte,donc potentiellement opérable oui.
Par contre,je ne suis pas trop d'accord,tu trouves facilement sur le net des photos d'amaigrissement pas flatteuses voire catastrophiques,plus que des "réussies" selon moi.Mais le fait qu'on n'insiste pas trop sur les conséquences de l'amaigrissement sur l'esthetique du corps c'est bien parce que ce n'est pas le but premier.Imagine un médecin qui te dise "oui faites vous opérer vous serez plus belle après!" comment réagirais-tu?
happinesstherapy a écrit:
Un corps mince qui a maigri n'est pas un corps mince comme les autres,c'est clair...après nous sommes inégaux devant cet amaigrissement (la fatigue quelle que soit l'âge n'est pas la même pour tous,la qualité de la peau non plus,la morphologie de départ,etc),certaines n'ont pas de séquelles quand d'autres doivent subir plusieurs opérations.
C'est certes une information à prendre en compte avant de prendre sa décision,mais personne ne peut dire à l'avance ce qu'il en sera.On prend sa décision en fonction d'une amélioration de sa santé car là oui on a des chiffres sur ce que ça change sur la santé.

Déjà, si TOUS les chirurgiens et TOUS les media indiquaient cette "évidence" qu'un corps amaigri n'est pas un corps mince comme les autres...
Il y a encore trop de femmes qui se font opérer en croyant qu'elles vont ressembler à leurs copines minces...
Ensuite, on dit un peu la même chose en fait: ne pas se faire opérer pour des motivations esthétiques, même si on est obèse morbide, parce que c'est trop aléatoire... Mais encore faudrait-il que TOUS les chirurgiens mettent en garde contre ca. Certains sont peu scrupuleux, et souhaitent surtout se faire du fric. D'autres pensent à l'aspect médical et se disent "elle est obèse morbide, il faut l'opérer (pour sa santé), aprés tout si sa motivation est esthétique, c'est pas grave".
Sauf qu'après, la patiente est décue du résultat, se démotive, etc. Sans oublier qu'il y a parfois des suicides, des dépressions graves, etc.
Maintenant, ce sur quoi je voulais insister en disant que je me méfiais du "tout santé", c'est l'aspect "le plus important, c'est la santé; l'esthétique, c'est secondaire".
Pas forcément pour tout le monde.
De la même manière que pour certains (dont je fais partie), le plaisir qu'on a à manger est plus important que les conséquences médicales ou esthétiques de l'obésité. Et je n'en peux plus d'etre jugée là-dessus, notamment par les médecins.
48 ans Paradise island 524
aurelie3367 a écrit:
happinesstherapy a écrit:
Un corps mince qui a maigri n'est pas un corps mince comme les autres,c'est clair...après nous sommes inégaux devant cet amaigrissement (la fatigue quelle que soit l'âge n'est pas la même pour tous,la qualité de la peau non plus,la morphologie de départ,etc),certaines n'ont pas de séquelles quand d'autres doivent subir plusieurs opérations.
C'est certes une information à prendre en compte avant de prendre sa décision,mais personne ne peut dire à l'avance ce qu'il en sera.On prend sa décision en fonction d'une amélioration de sa santé car là oui on a des chiffres sur ce que ça change sur la santé.

Déjà, si TOUS les chirurgiens et TOUS les media indiquaient cette "évidence" qu'un corps amaigri n'est pas un corps mince comme les autres...
Il y a encore trop de femmes qui se font opérer en croyant qu'elles vont ressembler à leurs copines minces...
Ensuite, on dit un peu la même chose en fait: ne pas se faire opérer pour des motivations esthétiques, même si on est obèse morbide, parce que c'est trop aléatoire... Mais encore faudrait-il que TOUS les chirurgiens mettent en garde contre ca. Certains sont peu scrupuleux, et souhaitent surtout se faire du fric. D'autres pensent à l'aspect médical et se disent "elle est obèse morbide, il faut l'opérer (pour sa santé), aprés tout si sa motivation est esthétique, c'est pas grave".
Sauf qu'après, la patiente est décue du résultat, se démotive, etc. Sans oublier qu'il y a parfois des suicides, des dépressions graves, etc.
Maintenant, ce sur quoi je voulais insister en disant que je me méfiais du "tout santé", c'est l'aspect "le plus important, c'est la santé; l'esthétique, c'est secondaire".
Pas forcément pour tout le monde.
De la même manière que pour certains (dont je fais partie), le plaisir qu'on a à manger est plus important que les conséquences médicales ou esthétiques de l'obésité. Et je n'en peux plus d'etre jugée là-dessus, notamment par les médecins.



Oui,enfin comme ça a été évoqué et j'en parle souvent,on peut dire "les médecins ne mettent pas assez en garde blablabla" oui bien sûr...enfin quand un patient va dans une clinique qui opère en 1 mois sans suivi pré ou post op parce qu'il a commencé dans le public et que ça prend 1 an,il SAIT ce qu'il fait.On est en 2014,tu as le net,des infos tu les trouves,d'ailleurs certains trouvent plus facilement les adresses en Tunisie que d'un spécialiste en RA à côté de chez eux,mystère...
Quand je lis "j'ai pas eu de suivi" heu mais à quoi on s'attend exactement?Personne ne va venir frapper à ta porte pour t'obliger à aller consulter,le patient ne doit surtout pas être passif,on est le 1er responsable de soi!
Je doute sincèrement qu'un patient en obésité morbide puisse n'avoir que des motivations esthétiques,mais là encore je ne pense pas que l'origine de la motivation (esthetique ou médicale) soit garante de la réussite à long terme,c'est surtout la préparation qu'on a,le chemin qui a été fait avant (ou non).
B I U


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