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Que diriez-vous à votre "jeune vous" avant l'agression

L
33 ans 6
Dans mon cas, c'était avec mon premier copain. A cette époque je pensais que son envie à lui primait sur la mienne, et qu'il était normal dans un couple de  
faire plaisir à l'autre. Parce que, c'est ce qu'on m'avait toujours plus ou moins apprit.

Après tout, les maîtresses de l'écoles rigolaient bien quand les petits garçons soulevaient les jupes des filles. Plus tard, tout le monde trouvait normal d'embrasser une fille sans son consentement. Et encore plus tard, il fallait même se sentir flattée qu'on nous mette la main aux fesses. Et il est vrai qu'il y a cette notion de "devoir conjugal", qui est la plus grosse co**rie qui soit.
Bref, toutes ces petites choses qui te font croire depuis toujours, que les garçons/hommes ont une sorte de droit sur toi.

Et cette idée là est tellement encrée en toi, que tu ne sais même pas pourquoi tu te sens si mal. Et il m'a fallu des années pour en comprendre la raison. De m'en rendre compte à changé toute ma vie intime. Car dès que j'entamais une relation,et avant de faire quoique ce soit, je mettais cette notion de "devoir conjugal" au clair avec mon partenaire. D'une part, ça me permettais de savoir si je pouvais me lancer ou pas, et lui de se rendre compte de son côté que en effet, ses petites envies ne sont pas aussi importantes que l'intégrité de sa partenaire.

Donc, à la jeune fille que j'étais, le lui dirais :" Le sexe n'est pas quelque chose que l'on doit à l'autre. La seule chose que l'on se doit, c'est le respect mutuel".
Tant qu'on y est, je lui dirais aussi: "Ton corps t'appartient à toi seule, il est sacré, personne à par toi n'a un quelconque droit sur lui".
51 ans 295
J'avais 3 ans 1/2 avant une gifle phénoménale de mon père qui fait que j'avais été dans le coma...
Je sais qu'il avait été furieux / susceptible du fait que je l'avais imité jusqu'à le ridiculiser avant la gifle!...

Je me souviens aussi du martinet de ma mère. Je m'étais posée alors la question si elle était une mère / amour ou une mère / despotique - destructrice?... J'étais alors sidérée de son comportement pour être tétanisée après.
51 ans 295
J'étais trop "petite enfant" à 3 ans 1/2 pour essayer de me protéger, trouver une parade.
48 ans 564
a mon jeune moi de 19, 34 ans, d'avant !mais bordel, fiche lui une baffe!tu veux pas, tu veux pas !
42 ans Rennes 293
C'est fou, on est reparti à parler des mouvements #meetoo cela dans un autre sujet et voilà que celui-ci refait surface.
2513
Il ne s'agit pas d'une agression sexuelle mais d'une agression physique d'une soignante sur moi-même en service de réa. Je me dirais : "tu le vois que c'est une connasse, tu le sais que la maltraitance existe à l'hôpital...appelle plutôt quelqu'un d'autre, parce que même si tu sais que les autres non plus ne peuvent pas la sentir, ils la défendront, par corporatisme".
48 ans 564
"non, moi on me touche pas ", avec une voix d'outre tombe, un homme a tente de me ....faire des avances physique, ma main a jete la sienne , et j'ai repondu avec cette voix là, ce fut fait d'instinct!
370
"Fais demi-tour!! Vas pas chez lui, même si tu lui fais confiance!! FUIS!!!"
M
48 ans Ici et là... 2051
Je ne pourrais rien me dire, j'étais trop jeune pour comprendre ce qui m'arrivait et trop naïve, trop ignorante de la vie...

Quand je ressentais de la gène avec les médecins qui regardaient dans ma culotte, ils avaient déjà regardé, c'était trop tard... Quand on a abusé de moi, je ne ressentais pas de gène, parfois même du plaisir "mécaniquement", la gène est venue plus tard quand j'ai été en âge de comprendre un peu mieux ce qui se passait...

La seule chose que je pourrais me dire c'est "tu n'es pas coupable, tu n'es pas responsable de ce que les autres vont te faire, même si des choses désagréables t'arrivent ce ne sera pas de ta faute".
34 ans Paris 3680
"Ce n'est pas ta faute. Tu n'as rien à te reprocher. Tu es forte, tu peux le dénoncer"

C'est aussi ce que m'a dit mon meilleur ami cette année, après une discussion sur un mec louche malsain travaillant à ma salle de sport qui à moi ou à d'autres faisait des avances verbales ou physiques des compliments malsain est en train dans les vestiaires sous prétexte de nettoyer comme par hasard pile au mauvais moment.

Et je suis contente que quelqu'un ait pu me dire ça
34 ans Paris 3680
"Ce n'est pas ta faute. Tu n'as rien à te reprocher. Tu es forte, tu peux le dénoncer"

C'est aussi ce que m'a dit mon meilleur ami cette année, après une discussion sur un mec louche malsain travaillant à ma salle de sport qui à moi ou à d'autres faisait des avances verbales ou physiques des compliments malsain est en train dans les vestiaires sous prétexte de nettoyer comme par hasard pile au mauvais moment.

Et je suis contente que quelqu'un ait pu me dire ça
B I U