chrixs13 a écrit:Ben ce qui me gênait c'était l'idée de "réconfort" dans la nourriture. Manger par gourmandise ok, se regaler d'un bon chocolat chaud quand il fait froid
dehors ok. Mais l'idée de se réfugier, et 'e terme de réconforter dans la nourriture j'avais du mal à saisir. J'y associais l'idée comme "se réfugier dans la drogue" Mais merci pour vos explications et vos éclairages Anne' ;)
On peut manger pour tellement de raisons !!
Une relation saine avec la nourriture serait de manger quand on a faim et de s'arrêter quand on est repu, éventuellement s'accorder une petite gourmandise supplémentaire de temps en temps et même ça les gens qui sont bien régulés et qui font confiance à leur satiété n'en ont parfois pas besoin. Mon ex mari était comme ça, on ne lui aurait pas fait avaler un grain de riz supplémentaire si il n'avait plus faim. Ca m'a toujours épaté parce qu'il mangeait très vite alors je me demandais comment son cerveau pouvait recevoir les signaux...
J'ai fait un exercice pour connaitre les motifs qui me faisaient manger. Dans la liste qui n'est même pas exhaustive on trouve : c'est l'heure de manger, je suis en bonne compagnie, je fais la fête, je suis seule, je m'ennuie, je suis triste, il reste encore dans le plat mais ce n'est pas une part complète, insuffisante pour que je la mange à un autre repas, je ne vais pas jeter, il y a tellement de gens qui aurait besoin de ce que j'ai dans mon assiette, c'est bon, j'ai froid, j'ai chaud, je suis heureuse, je suis en hypoglycémie, je mérite bien de me faire plaisir... mais finalement, je mange jamais parce que j'ai faim... La nourriture ne me sert pas à me nourrir, elle me console, elle m'aide à aller bien/mieux, elle est mon amie et ma meilleure ennemie.
Et ça c'est juste pour moi, je suis certaines que d'autres personnes mangent pour d'autres raisons que les miennes...