Poirier a écrit:
Sa prescription en simili-vente libre et sans suivi était une faute des professionnels la prescrivant à tour de bras ; sans doute les patients **et non "clients", je rectifie** leur demandaient avec insistance, et ils n'ont fait que répondre à leur souhait, leur demande!!
Après tout, si le patient veut ci ou ça, il trouvera, après plusieurs refus, un médecin moins strict.
Un médecin ne devrait jamais cédé à la pression d'un patient ou d'un laboratoire.
Un médecin ne devrait jamais être moins strict, mais juste et protecteur de la santé de la personne.
Petit rappel sur le serment d'hyppocrate :
"“Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.
Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.
J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.
Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera.
Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés.
Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.
Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission.
Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.
J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.
Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.”
Mais bon on c'est bien que dans la réalité ce n'est pas comme ça, que les gens écoutent les paroles des médecins comme si c'était des dieux et que nombreux sont ceux qui ne se remettent pas en question.
J'ai honte pour cette profession, même si il reste encore des gens formidables qui la pratiquent.