@Andrea74, je ne suis pas sure que l'on puisse "régler vite la chose". Quand les troubles alimentaires apparaissent ils sont déjà le symptôme de choses complexes et installées jusqu'à avoir une manifestation. Et à partir de là ça sous entend à mon sens (du moins de mon expérience) que de multiples facteurs sont en jeu et ça devient déjà très complexe.
J'ai du mal avec "erreur" "corriger ". Le TCA répond à un besoin de calmer quelque chose en soi, parfois on mange plutôt que de se faire encore plus de mal (même si on se fait du mal on pourrait s'en faire bien plus). Il y a une angoisse à calmer. J'ai du mal avec cette idée qu'il y a des bonnes et des mauvaises choses en alimentation, on ne peut pas être son propre flic indéfiniment.
En ce moment une partie de moi est en mode neuneu ascendant idéaliste. "Tu portes la vie tu dois manger sainement, être un exemple" et même à me dire que si je ne fais pas tout comme il faut je vais faire souffrir le bébé. Mais la réalité est toute autre. Je ne peux quasi rien avaler alors ce que j'avale c'est que des trucs que tout le monde qualifierai de "mauvais" "d'erreur". Du lait d'amande chocolaté, de la madeleine, des nuggets au four, des soupes (tout plein), de la glace (type ben & jerry's), des pâtes à l'emmenthal avec du jambon, des compotes et du yaourt. Est ce que c'est des bons ou des mauvais aliments? Ben en fait d'un coup le classement c'est transformé et ça me fait réfléchir.
Un "bon" aliment est devenu pour moi basiquement "un truc qui passe, qui reste et de préférence qui a un max de calories". La liste est courte...
Tu vois il y a l'idée que j'avais d'une bonne alimentation (et que tout article sur l'alimentation pendant la grossesse ne manque pas de me rappeler ) et ma réalité, autant dire le grand écart... c'est bien ou mal? Je sais pas...