D'un point de vue médical, on m'avait expliqué qu'il était plus sain, pour un homme, d'avoir des relation sexelles que de ne pas en avoir. Si j'ai bien tout compris, les femmes naissent avec un nombre d'ovules défini et ne font qu'en perdre tout au long de le vie, tandis que les hommes fabriquent des spermatozoides en continue, et les stockent jusqu'à l'éjaculation. Si elle ne survient pas, le système de fabrication ou de stockage peut avoir des séquelles (c'est rare et le plus souvent réversible). Donc même si l'on a pas de petite(s) amie(s) ou d'aventure(s), la masturbation reste un bon moyen de maintenir l'équilibre.
Voila pour le coté corporel, n'en parlons plus.
Maintenant, je crois que le vrai problème d'une vie sans sexe (au moins à deux) est plus difficile à gerer au niveau psychologique.
Choisir une vie sans sexe, par conviction religieuse, par conviction personnelles, par dégout,
être contraint à une vie sans sexe, pour des raisons médicales, d'isolement géographique (eh oui, je soutiens les naufragés du monde entier !), ou encore
subir une vie sans sexe parce que l'on a jamais trouvé la bonne personne, ce n'est pas du tout la même façon de l'aborder, mais dans tous les cas, je crois que cela ne doit pas être difficile.
En ce qui me concerne je crois que j'aurais l'impression de n'être pas vraiment une femme. Je suppose que cela peut également s'appliquer à un homme. Mais chacun doit avoir une vision différente de ce que serait une vie sans sexe, parce que le sexe n'apporte pas la même chose à chacun.
Tendresses.