En fait elle décrit 7 sortes de faim: celle des yeux, celle du nez, celle de la bouche, celle de l'estomac, celle des cellules, celle de l'esprit et celle du coeur.
Il y a cette idée que ce que l'on mange peut venir satisfaire des besoins spirituels et émotionnels, mais qu'aujourd'hui, dans la façon de manger classique, on n'est plus en contact avec la gratitude et la représentation de l'histoire de cette nourriture, celle de tous ceux qui ont permis à ce qu'on y ait accès et qui peut rendre un plat très nourrissant sur ce plan là quand il y a ces représentations ou liens affectifs à un plat.
Dans le côté intellectuel, il y a toutes les idées reçues sur ce qu'on mange, et comme ça change en permanence, on ne mange jamais en paix. Elle suggère de substituer la conscience à la pensée.
Il y a de très nombreux exercices proposés dans le livre concernant chaque thème abordé. Il y en a justement un sur cette notion "regardez les aliments en profondeur".
Du coup j'ai réouvert le livre pour retrouver les endroits où c'était écrit (un peu en vain) mais ça m'a donné très envie de le relire :D .
En tout cas cette idée rejoint aussi celle que j'ai trouvé chez Apfeldorfer dans
Mangez en paix ! que je découvre juste:
"Avoir son content, c'est aussi avoir absorbé des représentations bienfaisantes. On aura mangé des aliments qui auront nourri notre psyché d'images, de symboles, d'émotions positives, d'amour et procuré un délicieux apaisement. On aura pu satisfaire ses différentes faims, physiques, mentales et émotionnelles."
Il met aussi en lien comment manger des produits que l'on mésestime revient à ne pas se donner beaucoup de valeur à soi même.
Il décrit aussi qu'on cherche à créer des représentations positives de nos aliments, quitte à en omettre des données plus dures à avaler comme dans le cas d'un bifteck.
Bref, voilà un peu ce à quoi je pensais quand je disais ça. Si quelqu'un veut le sommaire du bouquin de Jan Chozen Bays je pourrais le recopier.