J'arrive pas à m'en sortir

Essaye de nous clairement qu'est-ce que ne va pas - point par point - comme ca c'est plus simple ;)

Nous dire (mot manquant :oops: )

et bien je ne sais plus comment faire pour aller bien...je passe du rire au larme...je fais des crises d'angoisses assez fortes...je sais plus comment m'en sortir de tout ça...j'ai l'impression d'en avoir tellement bavé que je ne pourrais jamais avoir une vie simple...une vie quoi...

J'ai été pendant une période de ma vie comme toi.
J'étais dans une noirceur dans ma tête et tout cela a été assez loin...

J'ai finalement accepté de voir un psy et de me faire traiter.
Je ne voulais rien savoir de la prise d'anti-dépresseur mais j'ai finalement pas eu le choix.
Cela a été tellement bénéfique pour moi finalement.
Le médicament a balancé mon humeur et j'ai pus me mettre à voir un peu plus claire et commencer à faire se que le psy me disais et à régler mes problèmes tranquillement.

Cela est difficile et demande bcp de courage et de temps par contre.

Il faut aussi accepté que cela est une maladie et que on a besoin d'aide extérieur.

Alors peut-être que tu as pas trouvé le bon psy pour toi.
Celui qui te comprend et peut t'aider de la façon que tu as besoin.
Un psy cela se magasine puisque c'est quelqu'un qui est là pour t'aider et on peut pas aimer et faire confiance à tout le monde.

Qu'est-ce que tu aimerais comme vie Izumi ?

Je veux dire c'est quoi une vie simple pour toi ?

Pendant tu etais en France recement tu as fais des demarches pour ton futur vie ici ou pas ? Qu'est-ce que t'empeche de venir comme jeune fille au pair par exemple sur Paris..tu as la bonne age et tout. Au moins tu saura logé et nouri et tu touchera un peu d'argent.
Plus important tu serais pres de ton copain et ca sera plus facile de trouvé d'autre travail etc etc

j'ai vu plein de psy...ceux en qui j'avais confiance m'ont dit que j'étais en dépression mais qu'avec ma vie c'était pas surprenant, on m'a aussi donné des antidépresseurs mais ça n'a aucun effet...

ce que j'attends...en effet je veux vivre avec mon amoureux...le problème c'est le logement on ne trouve pas...

Izumi a écrit:

Je me repete mais bon

Qu'est-ce que t'empeche de venir comme jeune fille au pair par exemple sur Paris..tu as la bonne age et tout. Au moins tu saura logé et nouri et tu touchera un peu d'argent.
Plus important tu serais pres de ton copain et ca sera plus facile de trouvé d'autre travail etc etc

J'etais jf au pair à Paris et c'est ca qui ma permis de trouver un vrai travail et un appartment

Pickles_Cat a écrit:

Je ne sais pas comment on fait cela et en prime les démarches qu'on doit faire :s

Izumi,

Vraiment, je ne comprends pas ta demarche. J'ai lu et suivi tes differents posts concernant ta vie actuelle et tu as eu pleins de reponses éclairées et objectives.

Il y a deux choses distinctes dans ton post aujourd'hui.

D'une part, pour rebondir sur ton premier probleme concernant les psy, il faut parfois passer par plusieurs psy avant de trouver le bon, avec qui le courant passe. Mais il me semble primordial de souligner que si tu ne veux pas t'en sortir ou te faire soigner, ca ne marchera jamais.

Je voudrais dire aussi que tu n'as peut-etre pas besoin d'un psy-chiatre, mais juste d'un psy-chologue, qui t'ecoute, qui te guide, avec qui il y a un suivi et qui remettra un peu à plat ce que tu vis.


D'autre part, pour "le grand n'importe quoi", et bien... J'ai envie de te dire que tu es dans le monde des possibles et qu'il n'y a malheureusement que toi qui peut y faire quelque chose, qui peut diriger ta vie comme tu l'entends, mais en posant chaque chose, en jaugeant de la meilleure facon de proceder, en reflechissant bien et en ne faisant rien par "coup de tête".

Tu es jeune, on sait tous ce que c'est dans ces cas là, on ne prends pas toujours des décisions super reflechies, c'est de la faute de tout le monde, on est victime, on est incomprise, etc. Mais je t'assure qu'au fil des années, tu vas acquerir une maturité et avec le recul avoir une autre vision des choses.



Ma réponse est un peu longue, mais je t'assure que chaque mot y est important. Tu as tout ce qu'il faut pour réussir, ce serait dommage de te gacher.

Izumi a écrit:

attention tu as beau prendre tous les médocs du monde, si TU as décidé que tout était noir et infaisable ben tu n'iras jamais mieux

j'ai trouvé ça http://www.findaupair.com/index.asp pour les recherches de job au pair... mais y'a d'autres liens trouvables!
alors c'est clair que ce ne serait pas tout de suite avec ton mec... mais faut bien débuter qqpart non? c mieux d'être en france ds la ville où il est qu'ici à cafarder sur ta vie si injuste

je ne dis pas que tu as la vie facile mais si des obstacles se dressent sur ton chemin, il faut trouver des façons de les casser, de les détourner, de s'adapter à la situation... c'est ça aussi grandir, c'est chercher des solutions, faire des sacrifices, des choix

je sais combien c'est dur mais faut relever la tête et dire qu'on va trouver le moyen de faire aller, se forcer à sourire et puis le sourire devriendra réel... courage

J'ai une idée comme ça...pourquoi tu ne tenterais pas une formation en alternance ??

Je n'ai pas trop suivi ton histoire, et je ne sais pas si tu veux continuer tes études. Mais bon, tu es jeune, ça te permettra d'avoir une formation et un revenu...ça peut peut-être dénouer une partie la situation.

En tout cas courage ;)

Bonsoir,

L'idéal serait déjà de savoir si ton mal-être est pathologique ou pas.

Quel diagnostic exact a été posé lors de la prescription d'anti-dépresseurs?
Il faut savoir aussi que ces médicaments, même s'ils sont plutôt bien ciblés, ne fonctionnent pas toujours de façon aussi efficace d'une personne à l'autre, parfois même d'une période à l'autre... C'est un traitement sur du moyen à long terme quand même. En outre, ils aident à la guérison, d'une part en soulageant un peu la souffrance et en remettant un peu d'ordre au niveau neurologique, mais sans thérapie efficace, c'est cataplasme sur jambe de bois! Et pour les crises d'angoisse, j'aurais cru que des anxiolitiques seraient plus conseillés.
Maintenant je ne suis pas médecin ;) , je me réfère juste à ma propre expérience de patiente hein!

Après, contrairement à ce qui a été dit auparavant, je ne suis pas sûre que la volonté ait grand-chose à voir là-dedans; c'est clair qu'il t'appartient de prendre l'initiative de chercher puis de consulter un psy qui te convienne, d'admettre que le traitement puisse être long avant de voir des résultats (si tant est que tu souffres d'une maladie, bien sûr), d'accepter de prendre un médicament pendant plusieurs semaines afin d'être sûre de son intérêt ou non, d'en changer quand et si ton médecin estime que c'est nécessaire... Tout ça, il n'y a que toi qui puisses le faire, c'est certain.
Mais quant à la guérison, si ce n'était qu'une question de volonté, ben ce serait drôlement chouette :P !

Pour ce qui est de la vie simple/normale, c'est possible même après en avoir bavé comme tu dis. J'ai commencé à découvrir cet intéressant concept il y a 3 ans environ, comme quoi tout peut arriver,même aux cas les plus désespérés!

Voilà, c'est à peu près tout ce que je peux te dire, mais attendu que je ne sais pas trop de quoi tu souffres exactement, ça reste flou...

En tout cas, bon courage à toi pour la suite , il n'y a pas de raisons pour que ça ne s'arrange pas... :kiss:

Et bien pour répondre aux messages précédent et surtout au tien CaliopeChrysis, ma psychiatre m'a confirmée que j'étais en dépression, elle a ajouté que vu mon vécu il était normal que par moment je craque fortement, que j'aille des crises d'angoisses, des envies suicidaires. Cependant elle m'a également précisé que j'étais un peu trop assaillie par mes pensées (je sais pas si c'est clair) en fait je pense tout le temps, à tout et n'importe quoi, avec ou sans raison, même en dormant. Cependant ses pensées peuvent parfois prendre une tournure très...macabres...Le problème n'est pas que je suis convaincue de ce que je pense mais il peut m'arriver de trouver une pensée probable...Tout ça pour dire, elle m'a dit que j'avais beaucoup de maturité mais que j'essayais trop de vouloir prendre sur moi...Au final j'ai pas eu d'enfance à proprement parler, comme si j'avais dû grandir trop vite.

La psychiatre m'a également précisé (je tiens à gardé mon vécu privé et ne pas trop le répandre sur le forum) que je ne pouvais plus vivre tranquille chez moi...(chose que je savais déjà). Elle a également vu zom en même temps que moi et elle m'a fait remarqué que j'étais enfin détendue avec lui. Au final on a approfondi cette partie de ma vie et je lui ai dit ce que j'aurais aimé, vivre avec zom.

Elle m'a dit que je devais essayer de penser un peu plus à moi, que partir loin, si c'était mon souhait, m'aiderais car je ferais quelque chose (d'énorme) pour moi même.

Au final je suis dépressive mais aujourd'hui je me rend compte que ça fait longtemps que j'ai plus essayé de mettre fin à mes jours...je crie au secours avant...Je ne pense vraiment pas manquer de maturité... Mon amour m'a dit, que mon passé était tellement rempli de souffrance qu'au final c'était normal que je sois dans cet état puisque je n'ai parlé que très tard...

Cependant je voudrais aller mieux...ne pas angoissée le soir, ne pas avoir ce passé sur mes épaules...j'aimerais ne pas avoir ses sautes d'humeur...

Voilà j'espère avoir été claire CaliopeChrysis ;)

Bonjour,

Ben disons que ce que tu racontes est limpide pour moi. On a peut-être un peu le même parcours. Je suis dépressive depuis l'enfance, environnement malsain au possible jusqu'à l'âge de 22 ans... Donc à priori, je comprends ta situation.

Maintenant, avec le recul, je peux dire que partir de chez mes parents n'a pas résolu le problème. Les crises étaient moins violentes en vivant avec mon mari, j'ai même cru que c'était fini puisque je souffrais moins. Le hic, c'est que finallement je souffrais quand même, peu par rapport à avant mais toujours quand même; mais vu que j'avais toujours souffert, je croyais vraiment que c'était normal, que c'était la vie quoi :roll: ...

Donc je pense que t'installer avec ton copain te permettrait de souffler mais je ne vois pas pourquoi tu n'entames pas d'ores et déjà une thérapie. D'une part, parce que tu n'as pas à endurer l'insupportable sans aide, d'autre part, parce que ce serait toujours une partie du boulot de fait. Ca permet surtout de commencer à appréhender la démarche et l'initiative de soins et de guérison. Je crois qu'on oublie souvent que cette maladie n'est pas que la conséquence de traumatismes, et on a tendance à estimer qu'en éloignant les éléments déclencheurs, on mettra fin à la dépression, genre : plus de causes, plus d'effets!

Je sais aussi que la démarche est difficile, d'autant plus quand on s'attend à déménager: à quoi bon entamer une thérapie si c'est pour l'interrompre au bout de qques mois et recommencer à zéro avec un autre psy?
Ben c'est indispensable car :
1) on ne sait pas quand le départ aura lieu et qu'en attendant, ben faut essayer de souffrir le moins possible
2) si on accroche avec son psy (condition sine qua non), ce dernier peut conseiller un confrère qui te sera adapté, et lui transmettre ton dossier en cours et ça c'est pas un luxe au milieu de toutes les démarches à effectuer lors d'un déménagement.

Enfin, en ce qui concerne ta maturité, elle ne te servira malheureusement à rien dans la résolution de ta maladie, pas plus que ta capacité d'analyse ou ton intelligence (j'ai envie de dire au contraire, mais bon je suis pas psychiatre! ;) ). Savoir pourquoi on souffre de dépression n'est certainement pas suffisant pour guérir...

J'avais créé un post ("mais oui, c'est possible") pour témoigner de ma maladie et de ma guérison en cours, si ça te tente d'aller le lire pour voir si tu te retrouves dans mon vécu (page 4 de cette section du forum), et si ça te semble proche de ce que tu vis, si tu as envie de me poser des questions ou de parler, n'hésites pas à m'envoyer un mp.

:kiss: