petitefraisedesbois a écrit:lalulu333 a écrit:Effectivement je pense qu'il faut du temps pour l'accepter. Pour ma part je suis en colère, tout le temps. Et je n'arrive toujours à écrire à mon gynéco sur la prise en charge déplorable de mon accouchement et des suites de couches.
Aujourd'hui la cicatrice me fait mal et tire beaucoup....Donc un peu difficile de ne pas y penser. :(
J'ai réfléchi pour la seconde grossesse, et je préfère attendre pour ne pas faire un bébé de réparation.
Par contre, pour le 2ème, y'aura césarienne que si c'est vital et là dessus je ne lâcherai pas.
Puis j'ai de la chance, ils font attention quand t'es du métier, car ils savent que tu connais l'envers du décor.
Pour le 1er j ai été tellement culpabilisée pendant ma grossesse que j'étais déjà contente qu'on m'accouche. Pour bb2, j'hésiterais pas à envoyer chier les cons.
Ton bébé à quel âge ?
Je suis assez étonnée du parcours que tu as eu pour ton accouchement et ton allaitement. Tu avais l'air bien renseignée et déterminée. En plus tu connais ce milieu. C'est le sentiment que j'ai eu lors de tes interventions sur le topic de l'allaitement de ma fille par exemple.
Et finalement j'ai l'impression que tu t'es faite balader par l'équipe médicale...
Pour tout te dire ça m'a fait assez mal au coeur pour toi...
J'imagine qu'effectivement, ça a du être très difficile de réaliser que ton accouchement a été façonné par les exigences logistiques d'un gynéco ou d'un service :roll:.
Je pense que j'aurais très très mal vécu la situation que tu as connu. C'est pour ça que j'ai du faire un effort énorme pour tenir tête aux remarques et aux choix médicaux faits avant, pendant et après l'accouchement.
Je mets ça sur le compte de la culpabilité à être gros, comme tu l'évoques. On est gros, donc on est nul, donc on doit s'estimer heureux qu'on s'occupe de nous, et donc fermer sa gueule et ne pas faire de remous :shock:.
C'est assez abominable.
Ce que j'en retiens c'est que, encore une fois, il faut être inflexible et ne pas se laisser impressionner ou démonter, une naissance c'est trop important ! Et ça ne se rattrape pas, hélas.
C'est pas parce qu'on impose aux autres une contrainte "hors norme" qu'il faut s'en excuser, avoir honte et courber l'échine ! Il faut s'imposer.
Je te souhaite vraiment de pouvoir surmonter ça, sans doute que le fait d'en parler à un tiers sera d'une grande aide. Sinon tu risques de garder ça comme un poison pour ta relation avec ton fils. Ce serait dommage !
Et je pense qu'eolo a raison, si tu connais les tenants et les aboutissants de ton "cas", ça t'aidera à accepter les choses que tu n'attendais pas.
Bon courage lalulu333.
:kiss:
merci petitefraise. :kiss:
Et oui, j'étais et je suis super renseignée.
Mais c'est justement cela le souci, car les praticiens ne te parlent pas comme à une maman "normale".
On ne m'a épargné aucune des complications que je risquais. Et comme je suis du milieu, je sais qu'il y avait une part de vérité, donc ,chaque difficulté rencontrée (notamment lors de l'allaitement) me renvoyait toujours à une conséquence dramatique . Déformation professionnelle....
Ajoute à cela un manque de confiance en soi et de la culpabilité, et tu te retrouves à être une maman que l'on ballade.
Le gygy a repoussé 3 fois ma date d'accouchement, je ne me suis même pas dit sur le moment que c'était par confort pour les fêtes de fin d'année, tellement il m'a fait culpabilisé sur le risque de mort in utero, de dystocies des épaules.
Enfin bref, il m'a fait la totale des risques encourus.
C'est après que je me suis rendue compte de son stratagème, une fois que je pouvais être plus subjective.
La prochaine fois je m'imposerai et mettrai ma bonne éducation de côté. Et tu as raison , je n'ai pas à m'excuser d'être différente des autres mamans.
Et faut pas se voiler la face, les cliniques veulent du fric, donc ils planifient les accouchements. La clinique où j'ai accouché a le plus fort taux de déclenchement.... (je l'ai su après...)
Rien ne vaut le public, l'approche du soin est différente ;)