Qui a un suivi psy ?

Diine a écrit:

Ben dis donc, pas triste comme entrée en matière... :? :? :?

Et lui, il baisait comme un lapin ??!??

Bon, je rigole, mais voici mon expérience : j'avais commencé à voir une psychiatre de mars 2004 à septembre 2005 avec pour résultat que... je m'endormais durant les sessions !!! :oops: C'était quelqu'un de très sympathique, mais le problème, c'est qu'elle attendait de moi que je parle, comme ça. Moi, j'ai beaucoup de peine à parler de moi, ce qui fait qu'on entendait souvent les mouches voler, que mes paupière devenaient très lourdes et que mes yeux finissaient par se fermer invariablement. J'ai entendu dire que c'était une forme d'évitement. J'en avais parlé avec elle pour lui dire que je n'étais pas convaincue de sa méthode, mais elle a insisté pour qu'on continue ainsi. Bref, 1 an et demi plus tard, j'ai décidé que ça suffisait.

Depuis décembre 2007, je suis suivie par un psychologue comportementaliste et c'est vrai que ce que l'on fait durant les sessions a un aspect plus pratique et me permet de mieux faire face à certaines situations - bon, c'est pas encore tout-à-fait ça, mais ça avance. D'ailleurs, il m'a aiguillée vers un atelier d'affirmation de soi organisé par l'un de ses confrères, que je vais suivre jusqu'au mois de décembre. C'est la première fois que je fais quelque chose de ce genre en groupe, alors je suis curieuse de voir où cela va me mener.

Comme Machu Picchu, j'ai eu le problème du "parlons tout seul", mais j'arrivais à parler, mais aucun résultat. C'est le problème de l'approche psychanalytique, ça fonctionne probablement avec certaines personnes mais pas avec d'autres et d'après mon expérience un autre problème est que les psys à tendance psychanalytique ont tendance à ne pas arriver "lâcher" leur patients, à ne pas reconnaitre que ça ne fonctionne pas sur certains. Ce n'est probablement pas valable pour tous, mais sur les quatre que j'ai vu et ceux dont j'ai entendu parlé, c'était le cas et toujours à vouloir fixer le prochain rendez-vous en vous donnant l'impression que c'est obligatoire et que si la thérapie ne fonctionne pas c'est de votre faute: la fameuse "résistence" ou "défense", comme si on le faisait exprès.... et bien sûr sans préciser que c'est normal, qu'il faut du temps... enfin nous rassurer quoi.

Ce que je n'aime pas avec cette approche c'est l'impression qu'on refuse de me donner les règles du jeu, qu'il n'y a pas de contrat... "Parlez de tout ce qui vous passe par la tête" Ok, ça c'est fait, ça me soulage un peu sur le coup, mais ça n'a pas fait avancer le schmibilik, on fait quoi maintenant? "Parlez de tout ce qui vous passe par la tête" Ok, on recommence, mais ça va donner un résultat? "Parlez de tout ce qui vous passe par la tête" , ça c'est bon j'ai compris et c'est ce que je fais, mais bon, ça sert à quelque chose? "Parlez de tout ce qui vous passe par la tête" AAAARG! :twisted: En gros voilà ce que fait cette approche avec moi!

Mon psy (analytique) me rassure toujours quand je dis que je n'avance pas, il me dit que c'est normal, c'est long, c'est pas facile, il ne se cache pas derrière la résistance et ne me met pas en faute, me dit que j'ai peut être aussi besoin d'une pause, qu'on ne peut pas toujours faire des bonds, qu'il y a de longs moments de stagnation, de digestion.
Par contre oui il n'y a pas de règles du jeu. On parle et des choses se passent ... ou pas. Personne ne peut le savoir à l'avance.
Au début je pensais que lui savait et qu'il me laissait trouver les choses par moi même. Mais non, il ne sait rien, il découvre en même temps que moi, il travaille vraiment avec moi, il m'arrête parfois et me sort une tentative d'explication de ce que je viens de dire en me demandant "non, qu'est ce vous en pensez ?", on réfléchit ensemble sur ma façon de réagir à la vie.
C'est difficile d'expliquer ce qu'on fait pendant les séances. Ce que je sais c'est que grâce à elles j'ai fait de supers progrès sur moi, je me déteste toujours, ça c'est sûr, mais ça n'a plus d'importance. Je suis nulle, mais j'ai droit au bonheur, j'ai le droit de me faire plaisir.

Je serais incapable de le formuler aussi bien, mais je vis la même chose que Spandelles C'est un processus long, douloureux et en dents de scie, avec des moments de pause mais on progresse quand même; il faut essayer sur plusieurs séances pour savoir si cela convient

Moi mon problème c'est qu'un psy ne me sert à rien ...

J'en ai consulté plusieurs, au bout de quelques séances j'ai le droit à : " vous avez besoin de parler de votre mal-étre mais vous n'avez pas besoin de travailler dessus, vous etes trés lucide, vous savez pourquoi ça va pas, d'ou ça vient, ce qu'il faudrait faire ... vous n'avez pas besoin de moi "

Du coup parfois jme sens seule ...
Je ne vais pas souler mon entourage avec mes problèmes existentielles tous les 2 jours ...

Heureusement mon medecin traitant est super ... et quand ça va vraiment pas je peux me confier à elle ....

TrysKellia a écrit:

pareil !!

Pour Diine et TrysKellia:
Ce n'est pas parce qu'on sait quelque chose qu'on l'accepte et qu'on peut le digérer émotionnellement.
Ainsi je sais d'où viennent mes problèmes mais ils sont toujours là car même si rationnellement je sais que je ne suis pas coupable, je continue à ressentir de la culpabilité. C'est complétement différent.
Si vous souffrez vous pouvez peut être essayer un autre psy (j'ai du en voir 5 avant de trouver le bon et j'estime que j'ai eu de la chance de tomber sur lui), et encore un autre jusqu'a ce que ce soit le bon (comme les mecs...? lol), si vous arrivez à vivre avec sans trop souffrir alors c'est bien comme ça.
Bon courage

Ben c'est bien ce que je dis : c'est pas parce qu'on sait pourquoi que ça arrange les choses. Il vaudrait mieux savoir "comment" !!
et au bout de 4 psy testés, je préfère en rester là, d'autant que je commence à trouver des solutions par moi même. Donc, on a la solution en soi, ça j'en suis convaincue.
Après, certains ont besoin d'aide, et les psys peuvent les aider. Je comprends. C'est très bien.
Les psys ne sont pas forcément bien pour tout le monde. Je suis d'accord que ça dépend des psys aussi.
Mais en fait, je crois que ce qui me gêne, c'est que les psys, bien qu'ils ne devraient pas, etc etc. ont tout de même leur propre avis, leur propre vécu etc, qui viennent interférer dans le parcours bien individuel et intime d'un individu. (je sais pas si je suis claire... mais bref, tout ça pour dire, que ça ne me convient pas... mais que chacun trouve ses solutions à des endroits différents)
:)

Le problème avec la psychiatre que j'avais vue en premier, c'est que j'avais beaucoup parlé lors des 2-3 premières sessions, de mes relations avec ma famille, etc. Seulement, au bout de la 3e session, elle m'a dit que c'était bien joli tout ça, mais qu'elle attendait que je lui parle d'autre choses. Comme je ne comprenais pas ce qu'elle voulait que je lui raconte, ben je suis tombée dans le sommeil.

En revanche, avec mon psy actuel, il m'est arrivé à quelques reprises de parler de choses qui me touchaient vraiment et qui ont fait que les larmes me sont venues, toute mon émotion est sortie.

J'ai ete suivi ou du moins j'ai suivi mais je ne sais pas trop la méthode , le principal était de sauver ma peau . Je n'ai connu aucun problème avec ma psy , pour la choisir on me l'a conseillé ( utile d'avoir des relations ) et cela c'est tres bien passé . J'avais un gros passif a faire passer et le plus gros du travail a été fait . Lors du dernier rendez vous je n'ai pas trop compris le "si vous avez besoin n'hésiter pas a revenir". Je me sentais vivre . Quand on a fait une depression resterons nous toujours un peu depressif , attends elle sont heure pour revenir ...Maintenant je comprend j'y retournerais peu etre la voire .

J'en ai vu 4 sur des periodes plus ou moins longue ...

C'est mon medecin traitent qui m'a fait le plus avancer ... :roll:

J'ai trouvé une solution : faire le deuil de mes relations familiales. Accepter enfin que mes parents ne n'aiment pas et ne m'aimeront jamais, que je dois arreter de faire en sorte que leurs sentiments changent, que je dois vivre et faire les choses pour moi et non pas pour avoir grace à leurs yeux ... que je dois arreter de les voir pour mon bien !!!

Je vais mieux depuis 1 an, et encore mieux depuis ces 5 derniers mois ou j'ai stoppé toute communication avec eux ...

Bonjour,

Tout d abord, je voulais vous dire que vos messages m'ont ému....
Je souhaites pleins de bonnes choses à tous!

Pour ma part, je suis allez voir un psychologue pendant 1an...... et des le 1er rdv j'en réussi a m'ouvrir alors que je partais avec des millions de préjugés sur eux. Par contre, c'était une femme, et je pense que ça m'a aidé notamment sur mes problèmes de poids. Je n'aurai pas pu en parlé a un homme.

Une amie a été voire un psychologue nutritionniste Bernard Waysfeld (qui a publié le poid et le moi, que j'ai adoré). Il a "traité" les deux aspects, ses problèmes psychologiques et de poids, les deux étant très lié.

Il se trouve sur paris, mais je sais qu'il en existe bien d'autre

Bon courage à tous

Je rejoins le club !
Après maintes hésitations, et grace à la médecine du travail ( médecin du travail sympa => psy de la médecine du travail sympa qui donne des adresses apres un 1er entretien déjà constructif ).
J'ai RdV le 13 octobre... à suivre !
Ceci dit, la problématique actuelle qui m'amène à consulter cette fois n'est pas le poids, mais le stress au travail.