journaliste-tf1 a écrit:Bonjour,
Une fois de plus, nous avons besoin de vos témoignages pour les besoins de l'émission "Le Droit de savoir". Nous recherchons un enfant (de 5 à 15 ans à peu près) qui serait en surpoids sérieux à cause d'une mauvaise hygiène de vie et alimentaire (grignotage, consommation de sucre et de sodas, pas de sport) et dont les parents auraient du mal à modifier ces comportements pour différentes raisons (pas le temps d'être dérrière car boulot, force de l'habitude, pas envie de jouer au gendarme etc etc...).
Merci encore de votre aide à tous.
Mon Journaliste, Mon Amour, Mon Mépris.
Tu fais ton boulot, tu as peut-être une famille à faire bouffer, que sais-je, je ne t'en veux qu'à moitié.
Une fois de plus, nous avons besoin de vos témoignages pour les besoins de l'émission "Le Droit de savoir".
Une fois de plus, est-ce là une fois de trop? A la façon dont la demande est formulée par la suite, je dirais oui.
Nous avons besoin de vos témoignages pour les besoins.... Alors là ça m'étonnes, un journaliste qui colle deux fois le mot "besoin" si près dans la même phrase, ça me pose question. La formation littéraire n'est plus ce qu'elle était. A la limite si ça te fais tellement chier de formuler des phrases un peu recherchées, la prochaine fois écrit en SMS, au moins t'auras l'avantage d'éviter les formules hypocrites du verbiage averti.
Ou encore tu aurais pu dire "nous avons un petit besoin de vos témoignages pour les grands besoins de l'émission "Le Droit de savoir". Ca aurait permis de cadrer un peu les choses, déjà sur le fait que les causes des journalistes et des "témoins" sont inégales, d'autre part d'introduire, par le double sens du mot besoin, que les journalistes sont censés
savoir enrober leurs petites crottes dans des grandes bouses. Parce que c'est bien de ce droit de
savoir là qu'il s'agit dans le nom de l'émission, n'est-ce pas?
Nous recherchons un enfant (de 5 à 15 ans à peu près) qui serait en surpoids sérieux
Alors là déjà, merçi pour le "surpoids
sérieux", tout de suite on sentirai presque par ce terme choisi que tu est au fait de la gravité de la situation des obèses. Ca donnes vachement de crédibilité sur le début de phrase. Par contre la suite annonce bien la couleur, vu que bon, les causes, apparemment tu as l'air de bien les connaître :
"à cause d'une mauvaise hygiène de vie et alimentaire (grignotage, consommation de sucre et de sodas, pas de sport) et dont les parents auraient du mal à modifier ces comportements pour différentes raisons (pas le temps d'être dérrière car boulot, force de l'habitude, pas envie de jouer au gendarme etc etc...).".
Pour parler sans détour, tu veux qu'on te refiles pour le plateau télé un de nos enfants, qui serait suffisamment gros pour qu'on puisse exercer sur lui à la fois la compassion et le dégout, et que ses parents démissionnaires qui exprimeraient leur incapacité désemparée à l'élever correctement, soient sermonnés sur un ton paternaliste et compréhensif, mais encore quelque peu méprisant, par quelques sbires recrutés pour l'occasion afin de leur déverser, sous le feu des projecteurs, leur avis éclairé.
Quel avis éclairé? Qu'auront nous
le droit de savoir? Pas plus que ce que toi, ô Journaliste, mon Amour, mon Mépris, nous demande à travers ton annonce si engageante : un enfant goinfre et fainéant, mal éduqué, est victime de ses parents démissionnaires.
Cher journaliste, j'aurai besoin de ton témoignage pour les besoins d'une école de journalisme. Je recherche un journaliste qui viendrait poser comme une fleur ses petites crottes insultantes (arrogance, point de vue insipide, pas de sens critique) où elle peut à cause de sa famille qu'elle a nourrir, et dont les patrons auraient du mal à modifier ces comportements pour différentes raisons (pas le temps de traiter autrement qu'en surface ses sujets, force des clichés, pas envie de faire autre chose que lisser dans le sens du poil les nouveaux chevaux de bataille des bonimenteurs de fléaux et phénomènes de société).
Merçi encore de ton aide.