Dans le cas présent, l'arrêt maladie est de 15 jours. Pour que l'employeur déclenche (et c'est son obligation) une "visite de reprise" auprès de la Médecine du Travail il faut qu'il y ait 21 jours d'arrêt consécutifs, normalement il n'est pas possible de faire une demande directement soi même à la médecine du travail, mais il faut téléphoner quand même et essayer pour être reçue par un médecin, mais cette visite ne pourra être faite de toute façon qu'à la reprise du travail et ce sera indiqué sur le certificat d'aptitude que la visite fait "suite à la demande du salarié".
Dans les deux cas cela suppose une reprise de l'activité et un retour au poste, car comme son nom l'indique, c'est une visite de reprise. L'employeur a 8 jours après la reprise (suite à 21 jours d'absence) pour fixer un rendez vous pour son salarié avec la Médecine du travail, ce délai dépassé, l'employeur est en faute et le salarié peut demander lui même un rendez-vous.
Ensuite ce sera au médecin du travail de définir si le salarié est apte ou inapte (temporairement ou définitivement) au poste et peut dans le cas d'une inaptitude temporaire renvoyer le salarié chez son médecin traitant avec certaines indications si besoin.
Pour ce qui est de ne pas reprendre son poste habituel : il faut savoir si la collègue de ta belle mère souhaite ou pas reprendre le travail tout court : si elle ne reprend pas le travail sans justificatif, c'est un motif de licenciement pour faute (absence injustifiée), par contre si elle retourne travailler et refuse de reprendre son poste dans son service, je crois qu'il faut se référer au contrat de travail : refuser une affectation de poste comme celle définie dans le contrat est motif à licenciement pour non respect des clauses du contrat de travail. Mais il faut faire attention, car si dès son arrivée, elle refuse de travailler, elle devra en justifier à son hiérarchique qui peut, s'il le souhaite, prendre des mesures disciplinaires immédiates et/ou lui pourrir la vie avant de la licencier.
Par contre dans le cas de harcèlement il est important de bien en parler au médecin traitant et au médecin du travail qui seront à même de définir les suites à donner (médicalement parlant), pour la partie légale c'est malheureusement les prudhommes qui trancheront et il faut avoir les reins solides et de bons arguments (témoins) pour prouver le harcèlement.
J'espère avoir été claire, s'il y a des incohérences merci de me corriger afin que l'on conseille au mieux Cessile.
salut!