La gérante de la boutique a pris les choses en main.
Elle avait en stock, la même robe que celle que j'avais choisi mais en rouge.
Le mardi avant le mariage, on a fait un essayage en adaptant la forme comme je voulais au départ.
Le mardi soir et le mercredi, la couturière a décousu les broderies point par point.
La gérante a acheté un morceau de voile chez l'un de ses fournisseur.
Le jeudi je suis retournée à la boutique.
La robe n'avait plus aucune décoration mais pleins de petits trous à la place des broderies.
La couturière (qui était en congé ce jour là normalement) a mis des petites fleurs mauves et ivoire à la place de chaque trous (fleurs qu'elle a fabriqué elle même, chez elle le soir).
Elle a enlevé les boutons qui fermaient la robe derrière et mis un laçage à la place (mauve le lacet)
Le vendredi à 17h30, la veille de mon mariage, j'ai eu un appel de la boutique pour me dire que la robe était prète. On a fait le dernier essayage, dernières petites retouches et repassage de la robe et je suis sortie de la boutique à 19h30 avec ma robe.
Je précise que du mardi matin au vendredi soir je n'ai pas cessé de pleurer, je n'ai pas dormi et j'ai vraiment cru que je n'aurais rien à me mettre le samedi suivant.
Je ne souhaite cette expérience à aucune d'entre vous.
Mais le lendemain, rien que de voir le regard de mon mari, j'ai su que tout cela en valait la peine et les derniers jours si difficiles ont été vite oubliés.
Même encore maintenant, quand je vais faire un tour en ville, je passe dire bonjour à la boutique et faire un petit coucou à la couturière qui m'a sauvé la vie.
C'est elle qui va transformer la robe de Enzocéanne pour en faire la robe de ses rèves.