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rdv dans une heure avec la gygy pma: pff j'ai les pétoches

41 ans Aude - Limoux 63
nous on est a pas longtemps d'essai par rapport a certaines d'ici (1an et demi)mais mon cheri une fois m'a dit (en rigolant ??) que si on n'y arrivai  
pas il demanderai a son frere de nous aider ...
donc il n'est pas tres demonstratif en sentiment mais il ne me reprocherai pas de ne pouvoir lui donner un enfant !
41 ans dans ma chambre 663
Coucou Minouchette.

J'avoue c'est dur ce que ton mari t'a dit. et en lisant les msgs de toutes les autres filles je me dis que j'ai honte de penser des fois que je vais quitter mon homme parce qu'il est OATS.
En revanche je n'oserais jamais le dire parce qu'on fond de moi je ne le pense pas vraiment.Mon envie d'avoir un enfant bouillonne en moi. c'est pas à mon homme que j'en veux mais à Mère Nature...Ah, j'aimerais bien lui régler son compte à celle-là!!
C'est avec mon homme UNIQUEMENT qu'est né mon désir d'enfant, et c'est avec lui UNIQUEMENT que je veux en éléver au moins un.

Mon avis rejoint ceux des autres nénettes. Il n'est pas délicat du tout ton fiancé c'est clair.Mais ptêtre que tout se chamboule dans sa tête , envie d'un enfant, le mariage qui approche à grands pas. non pas qu'il remette en cause son amour pour toi...Il doit avoir du mal à faire face à la situation et ne sait pas comment s'exprimer ou très maladroitement!!
46 ans brest 3644
Ohhh lala ma pauvre Minouchette...qu'est ce qui lui a pris!!
Mets les choses au point avec lui.

moi aussi j'ai peur que mon poid ne nous empêche d'avoir un enfant...D'un côté je me dis qu'on devrait attendre que je perde mais je ne peux pas m'y résoudre..
53 ans quelque part sur la route du bonheur 621
Bonjour les filles,

merci pour tous vos messages de soutien.

Hier soir, pour la première fois depuis notre parcours "essais d'enfants infructueux", nous avons été tristes ensemble, et non pas l'un à coté de l'autre ou l'un contre l'autre.

Mon "fiancé" est qq d'honnête, il pense que dans un couple tout doit se dire. Contrairement à moi, qui pense que certaines choses doivent être tues. Parce que si je lui disais toutes les saloperies qui me passent parfois par la tête, il en resterait sur le c.l !!!! Y compris "si seulement ça pouvait être lui le sterile dans le couple", "il est pas à la hauteur, comment je peux envisager de faire un gosse avec lui" ... et ça c'est soft.

Hier il m'a dit "on met toutes les chances de notre coté, tu fais le régime, et en février on sera fixé. Mais aujourd'hui, on ne pense qu'à notre mariage, à nous".

Comme je disais, c'est un homme honnête qui tranche dans le vif, meme si ça doit le faire souffrir, et là il a décidé de rester, de m'épouser, ce qui est qqchose de très significatif pour lui. Si il a pris cette décision, c'est qu'il sait qu'il ne peut pas vivre sans moi (il me l'a dit), mais que lorsque le doute , la tristesse, la peur l'assaillent, il me dit ses pensées sans se poser la question dela souffrance que je pourrais ressentir. Et comme il me renvoie aussi à ma culpabilité, ça n'arrange rien.

Merci les filles, car tous les messages que vous m'avez envoyé m'ont permis de réflechir. Je me suis s'il était vraiment ce salaud là, pourquoi serait-il triste, il partirait et trouverait une nouvelle "poudeuse". Il est triste parce que c'est avec moi qu'il veut avoir cet enfant. Et que ce projet s'éloigne un peu plus chaque jour.

J'emmerde dame nature de nous faire subir tout cela. En meme temps faut relativiser, y'a des choses plus graves dans le monde que de ne pas avoir d'enfants : par exemple avoir des enfants et les voir mourir sous tes yeux parce que tu ne peux pas les nourrir.

Merci à toutes

ps : disco, si ton médecin n'a pas été catégorique, fait selon ton feeling. Le mien a été formel : pas d'amaigrissemnt, pas de dernière tentative, le surpoids agit sur la qualité ovocytaire. Peut-être que dans mon cas, ils font encore le diagnostique différentiel: on élime la cause du surpoid dans la mauvaise qualité des ovules, avant de mettre un diagnostique définitive qui m'excluerait de la FIV.
A
112 ans 6176
peux-tu devrais tu lui dire ce qui te traverses parfois par la tete en lui précisant que tu préfèrrais le taire pour ne pas lui faire de mal ( qu'il sache lui aussi ce que ça fait de prendre des reflexions qui te culpabilise encore plus).

j'espère que d'ici février ton medecin pourra constater tes efforts et qu'il vous donnera la feu vert.

d'ici là je serai rentrée d'asie et je ne sais pas trop d'où tu es dans le 92, mais si tu veux qu'on se voit pour en parler de vive voix, n'hésites pas ;)

:kiss:

ps: c'est vrai qu'on a jamais pensé a faire une p'tite rencontre pour celles qui le peuvent sur paris...ça tenterait certaines ?
53 ans quelque part sur la route du bonheur 621
oh ben ouais alors, moi ça me tenterait bien.... alors on attend ton retour et on lance l'affaire ?

Sinon, j'ai déjà fait ce que tu m'as dit, et là monsieur est devenu livide, vert etc ... J'voulais qu'il comprenne, mais il a pas compris. Et je déteste faire du mal (consciemment, inconsciemment ça arrive tout le temps) aux gens que j'aime.

Quand il est en souffrance et qu'il me sort ce genre de propos, en fait il attend de moi que je le prenne et que je le console. Mais c'est parfois en dehors de ma capacité, car souvent sa souffrance correspond à une période de douleurs pour nous deux.

Ce que j'espère surtout (c'est dingue j'aurais pas cru dire ça un jour) c'est que la mauvaise qualité ovocytaire soit du à mon poids et pas à autre chose...
Elle doit vraiment le penser, car c'est moi qui est parlé d'insuffisance ovarienne et non elle, et j'ai tendu la perche du don d'ovocyte qu'elle a pas du tout attrapé, or je crois que c'est un sujet que les médecins abordent assez vite lorsqu'ils croient à une IOP.

Peut-etre que je me raccroche à de faux espoirs... de vains espoirs...
A
112 ans 6176
minouchette2007 a écrit:
oh ben ouais alors, moi ça me tenterait bien.... alors on attend ton retour et on lance l'affaire ?

ce sera avec plaisir

minouchette2007 a écrit:
Sinon, j'ai déjà fait ce que tu m'as dit, et là monsieur est devenu livide, vert etc ... J'voulais qu'il comprenne, mais il a pas compris. Et je déteste faire du mal (consciemment, inconsciemment ça arrive tout le temps) aux gens que j'aime.

Quand il est en souffrance et qu'il me sort ce genre de propos, en fait il attend de moi que je le prenne et que je le console. Mais c'est parfois en dehors de ma capacité, car souvent sa souffrance correspond à une période de douleurs pour nous deux.

il va falloir qu'il apprenne a regarder un peu moins son nombril et a faire un peu plus attention aux autres, en aprticulier toi parce qu'avec les traitements ça risque d'etre pire pour toi de devoir supporter ce genre de truc ( les hormones nous rendent souvent hyper-émotives)

minouchette2007 a écrit:
Ce que j'espère surtout (c'est dingue j'aurais pas cru dire ça un jour) c'est que la mauvaise qualité ovocytaire soit du à mon poids et pas à autre chose...
Elle doit vraiment le penser, car c'est moi qui est parlé d'insuffisance ovarienne et non elle, et j'ai tendu la perche du don d'ovocyte qu'elle a pas du tout attrapé, or je crois que c'est un sujet que les médecins abordent assez vite lorsqu'ils croient à une IOP.

Peut-etre que je me raccroche à de faux espoirs... de vains espoirs...


jamais vu un médecin envisager une fiv, s'il n'y croyait pas vraiment. si elle n'etait pas sur elle t'aurait déjà parlé du don ( c'est ce qu'avait fait la notre quand on a programmé ton derniere fiv, une manière pour elle je pense de nous ouvrir une nouvelle issue en cas d'echec). de toute façon ce sont eux les spécialistes, on n'a pas d'autres choix que de leur faire confiance.
53 ans quelque part sur la route du bonheur 621
Et bien triss, je confirme, il n'a pas regardé autre chose que son nombril pendant la FIV1, et j'ai vécu ce parcours seule. Y compris l'après. Le lendemain de l'annonce négative, il m'a dit "aller on passe à autre chose,faut arrêter d'etre triste ...", et j'ai continué à pleurer dans mon coin.

La psy m'a dit que c'était assez classique comme attitude.... ben alors j'ai un prototype du mec à la maison !!!

Seule aux rdv (bon y'en a tellement), seule face aux piqures,dans la salle de bain (il a peur des piqures !!), seule face aux malaises (il a trouvé que c'était pas si terrible que ça la fiv tout compte fait, hein), seule pendant l'attente post transfert avec mes douleurs et mes angoisses (il avait chaud, son stage se passait pas bien, il s'est réveillé une fois en disant "ben on prend meme pas le temps de parler des deux mini nous", pis il est passé à autre chose)... Par contre il a été à la hauteur le jour de la ponction et les 4 jours qui ont suivie, puis il est passé à autre chose, c'est vrai qu'il ne ressent rien dans son corps, donc il peut oublier.

Il préfère fuire que d'affronter, en fait je crois, car il ne sait pas faire face à ma souffrance, et c'est pas à toi que je vais l'apprendre, c'est nous qui "subissons" le traitement....

La pma peut installer pas mal de rancunes, c'est aussi en ça qu'elle est dangereuse, non ?
A
112 ans 6176
je dirais même de rancoeurs vis a vis de l'autre !

mais j'ai sans doute la chance de ne pas avoir le même genre de mal à la maison, peut-etre aussi parce qu'il porte toujours la culpabilité du parcours pma et tout ce que j'ai supporté physiquement (il en était malade pour moi. D'ailleurs s'il n'y avait eu que lui, on aurait arrêté bien avant).

Ton futur mari est tout de même assez sidérant mais au delà de tout ça , ce qui m'inquiète c'est toi. Comment vas-tu réussir à porter tout ça seule ? tu dois déjà porter le poids de ta cupabilité et des echecs, supporter la douleur physique, morale et il voudrait en plus que tu le consoles?

Tu risques effectivement de lui en vouloir et je n'ose imaginer si vous deviez en passer par un don ou une adoption.

vous n'avez jamais envisagé de consulter ensemble le psy afin que ton homme puisse prendre conscience de ce qu'il te fait subir par son action, ou pire son inaction? ça pourrait peut-être lui servir de détonateur ?
53 ans quelque part sur la route du bonheur 621
j'ai commencé à voir un psy au centre de pma. Je lui ai demandé s'il voulait venir avec moi, il m'a dit qu'il n'en avait pas besoin, qu'il n'avait pas de problèmes par rapport à notre parcours. IL est dans la négation.

la psy m'a demandé d'essayer de l'amener au moins une fois,pour qu'elle lui fasse comprendre comme ce chemin est difficile pour le couple, mais surtout pour la femme.

En meme temps, je me sens coupable de lui reprocher, il me trouverait certainement injuste, il se dit qu'il est présent, et moi j'ai le sentiment que non.

On ne peut pas demander à l'autre plus qu'il ne peut donner. Et il me donne bcq d'autres choses, que certains hommes ne donnent pas....

Je crois que ces 4 mois avant la prochaine FIV nous feront du bien. Il faut que je les mette à profit, pour moi.
43 ans Hauts de Seine (92) 2492
Ce serait bien effectivement qu'il voit cette psy. Avoir l'avis d'une personne extérieure c'est important. Ca ne viendra pas de toi et ça aura un plus gros impact du coup. Je ne dis pas qu'il ne t'écoute pas hein ;)

PS : moi aussi je suis des Hauts de Seine, bippez moi si vous pensez sortir un jour :oops:
46 ans brest 3644
Chez nous il est obligatoire d'avoir un rendez vous en couple avec lepsy avant de commencer les fiv.
V
74 ans 5070
harggggg j'ai perdu tout ce que j'avais écrit donc je reprend:

mais en plus court...

Je te rejoint quand tu écris qu'il est certainement dans la négation de la situation, les réactions qu'il a ou plutôt les non réactions vont dans ce sens.

Mais ce n'est pas pour autant que tu dois t'oublier et te culpabiliser.

Un enfant ce fait à deux, le désir est commun, tu ne t'es pas réveillé un matin en te disant tiens je vais faire un môme et en plus avec un parcours PMA mais t'inquiète chéri je gère!
Il doit bien voir que tu souffres, ne serait ce que physiquement non?

J'ai donc vraiment du mal à comprendre comment il peut refuser de voir la psy...

Je sais bien qu'aucun couple ne réagit de la même manière face à un parcours PMA, mais là tu sais quoi ça rend vraiment triste que ton mec réagisse comme ça.
Chez nous c'est monsieur qui a un problème, et sans rien mentir ou cacher, on essai de tout se dire et s'accompagner, on prend juste des fois un peu plus de temps pour se dire les choses et éviter de "lâcher" des choses méchantes, et j'ai appris à être patiente face à ses interrogations, ses doutes par rapport aux examens médicaux et tout le toutim.

Je te souhaites vraiment que tout s'arrange pour vous sur tous les plans.

Et pour une petite rencontre why not si je suis dans le coin ce sera avec plaisir.
53 ans quelque part sur la route du bonheur 621
Coucou,

en fait j'ai toujours le sentiment de me plaindre. Quand je vais sur les sites concernant l'endométriose, je réalise à quel point cette maladie peut être invalidante, entrainant des fatiques chroniques, des douleurs, toutes sortes de maux. Et meme maintenant que je suis diagnostiquée, avec une forme sévère, j'ai encore le sentiment de me plaindre pour rien : un reflexe en fait. Ajoutez à ça, une énorme culpabilité de mon coté car je suis la cause de nos échecs, en plus avec la gygy qui remet une couche, hein ça vient vraiment, vraiment de moi, mes ovocytes sont de mauvaise qualité, et donc c'est pour ça que la FIV ne marche pas, ça n'arrange rien. Pis perdez du poids, on rediscute après. J'ai vraiment tout faux. (D'ailleurs, je me demande si elle ne m'a pas mis le couteau sous la gorge avec cette question d'une seule et dernière FIV, pour me contraindre à maigrir, ou si au bout du compte, ils ne laissent pas tomber plus vite quand ils ont une grosse devant eux.). J'ai tout faux.

Alors que peut-être au bout, j'autorise aussi ce comportement chez mon compagnon. Je l'autorise à me "maltraiter" (je mets bien des guillements, par que ce n'est pas le cas), car je pense que je mérite d'être punie.... faut vraiment que je continues ma psychothérapie :roll: :shock: ;)

Parfois je lui dis "pourquoi veux-tu que nous ayons un enfant, j'en ai déjà un à la maison". Un enfant dur exigeant, égocentrique (pas toujours heureusement quand meme, parfois il réalise que je souffre, et il me soutient, ça était le cas le jour de la ponction), mais qui sait être doux, affectueux.... très étrange.

Alors, en fait peut-être que je devrais verbaliser plus mes craintes et rancunes, mes peurs, pas uniquement celles qui me dévalorisent, mais aussi celles qui le remettent lui en question. Nous serions à égaliter. Mais aussi dépasser ma culpabilité, et essayer de lire ce qu'il me dit différemment. Ainsi, dans la conversation qui a suivit la reflexion "je peux pas de garantir que je ne te quitterai pas". Il m'a dit qu'il avait peur que notre couple ne survive pas à cette épreuve, qu'il s'use face à la douleur, aux échecs, à l'intrusion du corsp médical dans ce qui devrait etre beau. Il m'a dit qu'il lui était difficile de renoncer à la partie de lui qu'était la parternité.

Quand j'y réfléchie et que je suis honnete, moi aussi je ne peux pas garantir que je serai encore avec lui après ce parcours, moi aussi j'ai peur que le parcours pma détruise notre couple, l'intrusion du corps médical dans notre couple a détruit qqchose déjà. Moi aussi j'ai du mal à faire le deuil de la beauté de la conception naturelle. Et quand au deuil de la maternité, comme lui c'est difficile, mais la problèmatique s'exprime différemment, puisque quelque soit mon compagnon je ne pourrais pas enfanter.

En en venant pas voir le psy, il prend le risque que j'effectue un parcours sans lui, qui dirige mes pas vers un chemin différent du sien. Mais tant pis, moi j'aurais progressé.

Je réfléchis bcq au don d'ovocytes... mais c'est un autre sujet, tout aussi complexe, y compris pour le couple.

Bon v'la un grand speach psy, egocentré ....
V
74 ans 5070
Ce n'est que mon avis mais je trouve ça triste de parler de séparation alors que vous faites tout pour faire un bébé.

Je ne dis pas que si le couple va mal la question doit être évité, mais là maintenant votre couple est mal ou pas?

Ça me tristoune tout plein ça :cry:
B I U


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