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Je vais très mal

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Bonsoir à toutes et à tous,

Voilà quelques jours, voire quelques semaines que je pollue le forum avec mes états d'âme, mais malheureusement rien ne s'arrange, la seule chose semblant me  
soulager parfois quelques minutes étant la parole, je vais la prendre pour parler de ce qui me torture l'esprit depuis des semaines.

Courant Septembre, ça allait plutôt bien, je vis mal mon obésité morbide depuis quelques années, mais j'ai décidé que cet automne, cet hiver, voire ce printemps serait le virage tant attendu pour prendre soin de moi et faire reculer les problèmes de santé en tous genres.

J'étais obligée pendant 3 ans de travailler 14h par jour, quasiment 7 jours sur 7 pour payer les dettes d'une micro activité que j'ai lancé avec une amie avant qu'elle ne disparaisse avec un mec pas super recommandable en me laissant tout sur les bras.

J'ai décidé de quasiment arrêter, voire de réduire à 80% pour enfin recommencer du sport doux.
Je n'avais pas du tout les moyens mais mon assurance a fait une erreur sur mon dossier et m'a dédommagé à hauteur du prix de l'abonnement de la salle de sport qui me correspondait bien.

Je comptais retourner dans ma région d'origine, j'avais hate de retrouver quelques personnes de ma famille qui me manquent beaucoup.

J'avais un boulevard de bonnes nouvelles devant moi.

A 3-4 jours de commencer le sport, je suis prise de problèmes de santé très mystérieux et très difficiles à décrire : grosso modo des vertiges insupportables, des sensations d'écrasements dans la tête et céphalées constantes.

Moi qui ne voyait les médecins qu'une fois par an, voire même parfois 0 fois, je me retrouve à débouler aux urgences pour avoir frolé le malaise.

Je me retrouve à en voir plusieurs par semaines, aucun ne me prends au sérieux pendant un mois et les symptomes s'intensifient au point que je ne peux même plus m'occuper de moi, de mon appartement qui devient un taudis, de manger etc etc...

J'ai du prendre les choses en main en profitant de ma CMU pour courrir les spécialistes, et vraiment dieu merci j'avais la CMU sinon là allez savoir si je serais toujours vivante.

Ca fait 1 mois et demi maintenant que je suis quasiment immobilisée par mes maux.
Il y a eu 2 semaines de mieux grace à un médicament, j'ai été traitée pour hypertension intracranienne.

Puis ma neuro (un peu à l'ouest) m'a fait augmenter les prises jeudi dernier.

Gros effets secondaires, retour aux urgences qui font de l'ironie en me voyant, sous pretexte qu'ils m'ont vu une fois par semaine pendant un mois, et qu'ils n'ont jamais été foutus de trouver ce que j'avais, ou plutôt de chercher ce que j'avais.

Je suis redescendue au nombre de prises normales, mais depuis ce jour, le médicament semble détraqué, et mes symptomes sont de retour, sauf les céphalées, mais c'était justement le plus facile à supporter.

Des vertiges, la sensation de pas pouvoir marcher droit, sensation d'écrasement dans la tête, des choses très effrayantes.

Ma neuro qui était déjà bizarre semble abandonner peu à peu, je cherche donc à voir un second neurologue.

Je tombe sur un gars gentil certes, mais qui semble encore plus zinzin qui me dit que c'est n'importe quoi, que je n'ai pas d'hypertension intracranienne, il me dit tout ça sans regarder et lire les résultats, IRM et Scanner.

Je veux bien le croire, mais je me retrouve avec 2 avis contraires.
J'ai pris un RDV avec un 3ème Neuro, miracle il y avait un creu demain.

En attendant je craque, je n'en peux plus, je pleure quasiment tous les jours, je prefere être dehors comme une SDF parfois parce que je vis seule et que j'ai peur de faire un malaise seule chez moi.

Tout me souriait il y a encore 2 mois, même si je vivais très mal mon obésité morbide, tout était prêt pour que je fasse baisser mon poids (je ne parle pas de devenir maigrissime), il n'y avait quasiment que des bonnes nouvelles.

Je suis quelqu'un d'ultra positif d'habitude, là je suis à bout, j'ai peur, j'ai des crises de panique, alors que je n'en ai jamais eu jusque 32 ans.

Je n'ai plus personne en région parisienne, plus de meilleure amie, l'amour de ma vie avec qui je passais tout mon temps est decedé depuis bientôt 2 ans, seul lui savait m'apaiser.

Là j'ai presque envie de chercher quelqu'un d'inconnu chez qui vivre pour m'enlever la peur d'être seule si je vais mal.

Je n'ai jamais pleuré comme ça, je pense parfois au pire même si je ne ferais jamais ça à ma famille.

Je ne peux pas les rejoindre pour le moment, j'ai de bonnes raisons, il ne s'agit pas d'un "oui mais", à part les plus jeunes, mon père est très occupé et je ne veux pas l'inquieter car il pourrait en être malade, ce qui accroirait mon stress.

Ma mère est très spéciale, même si je ne lui en veux pas, elle peut parfois être bipolaire, et elle peut me faire exploser le compteur à stress.
J'ai eu le malheur de me confier il y a quelques jours, tout en minimisant, sans pleurer ni rien, je disais juste que je supportais mal des effets secondaires.
Elle a appellé toute la ville disant que j'allais mourrir, que j'avais p'têt un anevrisme, enfin vous voyez le truc quoi...

Evidemment je suis pauvre, je crois que c'est comme ça qu'on dit, et tout est rendu compliqué pour les personnes pauvres.

Je suppose que si j'étais ministre pris en charge dans l'hopital du Val de Grace, ça serait réglé en moins d'une semaine.

Moi là, je ne sais toujours pas ce que j'ai, ça fait bientôt 2 mois, je n'ai pas vu l'automne passé, je sens que je développe une grosse dépression.

Je peux aller parfaitement bien le matin, et être à l'agonie l'après midi, ou l'inverse.
Je peux aller bien 2 jours et avoir l'impression que je vais mourrir le 3ème jour.

Je ne peux rien prévoir, je ne vis que pour aller voir les médecins, je suis rassurée les 20 mn où je suis dans leur cabinet, je me dis que si je fais un malaise, ils sauront peut être quoi faire...et encore.

Je suis fichée dans les urgences de mon coin, et il faudrait 30 mn de route avant d'atteindre un autre hopital.

Les médecins de mon hosto se sont trompés plusieurs fois et pourtant ce sont les mêmes que je revois, et qui font de l'ironie ou qui me disent de rentrer sans même me toucher physiquement.

Je suis fatiguée, je peux pourtant être très forte dans les épreuves, mais là je commence à croire que ça ne s'arrêtera jamais.

Une neuro me parle de me faire une ponction lombaire, un autre bondit en me disant oh là là surtout pas...je discute avec une nana qui en a eu un qui a eu un écoulement après la ponction, chose qui peut être mortelle.

Je suis perdue, mon dossier médical s'épaissit, j'ai peur que quelque chose de grave soit en train de m'arriver et le temps file sans que quelque chose soit fait.

Voilà, comme je l'ai souvent dit, je ne sais parler que par romans, j'en suis désolée, j'avais besoin de me confier, je craque vraiment.
43 ans montpellier 518
je suis très touchée par tout ce qui t'arrive, la seule chose que je pense c'est que la roue tourne, qu'un médecin trouvera ce que tu as et te soignera "vraiment", que la vie redeviendra belle.. si si je t'assure.. faut juste s'accrocher en attendant!
je te fais de gros bisous , même si on se connait pas, et sache qu'ici et ailleurs il y a des gens pour te soutenir!
:D
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Merci, ta réponse m'émeut beaucoup, merci mille fois.

Je n'attends que ça oui, en espérant que ce ne soit pas grave, je donnerais tout ce que j'ai pour aller mieux...

Merci en tous cas...
42 ans Loir et cher 41 2454
Ah tu pensé à allez voir un psychiatre? ;)

Il pourrait certainement t'aider.
53 ans strasbourg 6049
respire faben. je veux dire par là essaye de te changer un peu les idées. penser sans arrêt à des soucis de santé c pas cool (et je sais de quoi je parle :)).

ne pas savoir ce qu'on a ca fait plus de 2 ans et demi que ca m'arrive. tu ne sais pas et peut être que ca prendra du temps il faut absolument que tu relativises sinon tu vas finir dépressive... et je ne plaisante pas en disant ca. mon doc m'a prévenue dès le début : des symptomes comme les vôtres, j'ai quelques patients qui en ont. l'une d'entre elle on a mis 15 ans à mettre une maladie dessus. et encore c une maladie orpheline on peut rien faire.

alors par pitié respire et essaye de prendre ca d'un autre côté c'est très important. je te souhaite vraiment qu'on trouve et qu'on te soigne très vite, c'est frustrant de pas savoir.
P
45 ans 610
Effectivement ça doit être très dur à supporter.
Courage tiens le coup.
C
113 ans 438
Ton message m'a un peu interpellé et j'avoue que je voulais te donner mon point de vue.

Tu as l'air d'avoir très peur d'être atteinte d'une maladie grave, qu'on ne puisse pas te soigner à temps et ce qui revient aussi souvent dans ton message c'est cette peur d'être seule, de faire un malaise.

Apparemment ton angoisse dure depuis un moment déjà et tu as de plus en plus de mal à faire des choses de la vie quotidienne (le repas, le ménage,...). Tu précises que tu fais des crises de paniques et que ça te fait très peur.

De plus tu as décrit les symptômes dont tu souffres et il semble qu'aucun des neuros que tu as vu n'a vraiment réussi à déceler quelque chose chez toi.

Je ne suis pas médecin mais au vu de mes connaissances, tu sembles souffrir d'une nevrose d'angoisse qui peut produire des équivalents somatiques avec des manifestations neurologique, tels que des céphalées, des crises vertigineuses, instabilités à la marche, sensation d'écrasement de la boîte crânienne,...

Je pense donc que si les médecins écartent une cause médicale, tu pourrais aller consulter un psychiatre. Le traitement par anti dépresseurs donnent de très bons résultats et très rapides notamment sur les effets somatiques.

Je ne dis pas que c'est forcement tu peux tout aussi bien souffrir d'une pathologie neurologique mais c'était pour te donner une éventuelle autre piste.

Bon courage à toi
39 ans 1433
Si je peux me permettre j'ai lu tous tes posts et il me semble que les médecins ont trouvé une HTIC à l'IRM?? Après ok on ne sait pas d'ou ca vient mais de là à lui dire que c'est psy...
L'HTIC idiopathique ca existe vraiement, mais après il faut du temps pour trouver un traitement efficace et c'est sur que une part d'angoisse peut se rajouter comme tu habites seule et amplifier les symptomes
Les gens repprochent toujours au médecin de dire "c'est dans la tête" quand ils ne savent pas et je pense que certaines d'entre vous ont vécu ca et se sont senties blessées et incomprises et là vous faites pareil!
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MissGwen a écrit:
Si je peux me permettre j'ai lu tous tes posts et il me semble que les médecins ont trouvé une HTIC à l'IRM?? Après ok on ne sait pas d'ou ca vient mais de là à lui dire que c'est psy...
L'HTIC idiopathique ca existe vraiement, mais après il faut du temps pour trouver un traitement efficace et c'est sur que une part d'angoisse peut se rajouter comme tu habites seule et amplifier les symptomes
Les gens repprochent toujours au médecin de dire "c'est dans la tête" quand ils ne savent pas et je pense que certaines d'entre vous ont vécu ca et se sont senties blessées et incomprises et là vous faites pareil!


Je vous remercie énormément pour vos réponse.
Je cite le message de Miss Gwen car je trouve qu'elle me comprends pas mal et qu'elle résume bien ce que je pense.

Merci Miss Gwen...

Si j'en suis là, c'est justement parce que les médecins ne me prenaient pas au sérieux, et se déresponsabilisait en sortant la fameuse phrase "vous angoissez trop".
La réponse évoquant l'aspect psychologique, est quelque chose de très blessant, surtout venant des médecins.

Vous, vous essayez de me remonter le moral, c'est très gentil vraiment, mais pour information, rejeter tout sur l'aspect ,psychologique me cause personnellement une sorte de shout de stress en plus.

Oui, bien entendu que plus les semaines passaient et plus j'avais peur, et plus j'étais stressée, mais comme je l'ai souvent dit, à la base j'étais ultra motivée pour l'automne et l'hiver à venir, j'étais ultra enthousiaste !

Ce qui me rends dingue, c'est d'arriver à 2 mois quasiment, avec des consultations très fréquentes, que ce soit en ville, aux urgences, ou chez des spécialistes, et de n'avoir pas du tout avancé.

Aujourd'hui, j'ai été reçue par une neurologue assez sérieuse qui m'a écoutée du début à la fin.

Bien que très gentille, bien que répondant à toutes les questions, et bien qu'étant très pro, je suis repartie pour des examens, car d'après elle, l'hypertension intracranienne n'est pas impossible mais n'est pas du tout évidente sur scanner et IRM, même pas du tout.

Bien que ce ne soit pas impossible, elle m'a quand même prescrit un IRM des cervicales pour voir si ça ne pouvait pas venir de là.

En attendant, le Diamox est devenu un véritable poison alors que je l'avais bien supporté les 2 premières semaines.
Je l'ai complètement arrêté, et j'ai évidemment peur du retour des symptomes, je le reprendrais s'ils reviennent.

Ils apparaissent encore un peu, mais rien à voir avec le 1er mois.

En attendant, cette neuro m'a conseillée et prescrit un anti dépresseur que je n'ai pas du tout envie de prendre, j'ai vraiment mais vraiment VRAIMENT de bonnes raisons.

J'ai déjà développé des crises de panique en prenant des médicaments qui m'étaient prescrit pour des maux imaginaires ces derniers mois, j'avais des effets secondaires à la con, et retour de l'angoisse puissance un million.

J'ai décidé d'essayer de me calmer de manière naturelle, je ne sais pas exactemment comment je vais faire.
Si vous avez des conseils de trucs naturels genre plantes ou bio, je suis preneuse.

Ca a l'air d'aller là, mais j'ai encore des restes d'effets secondaires, avec tremblements, tachychardie, sensation de froid dans les bras etc...

Je rappelle que j'ai été traitée jusqu'à présent pour 3 pathologies différentes : sinusite imaginaire, algie faciale imaginaire, puis hypertension intracranienne encore incertaine.

Il est évident que la solitude joue aussi, c'est comme ça, je ne pense pas avoir été une garce dans la vie, et pourtant je me suis retrouvée toute seule à 30 ans.

Copiner c'est facile, mais vous savez ce que c'est, chacun a sa vie, et les gens ont beau savoir que vous faites des allers retours aux urgences, je ne reçois pas un appel, pas un texto, rien de rien.

Enfin pour répondre à la proposition de voir un psy, j'ai beaucoup d'estime pour la psychologie et la thérapie, je ne suis pas fan de medocs en revanche.

Là mon urgence c'est d'aller mieux physiquement, je vous garantis que si je savais que j'allais mieux à partir de ce soir, demain je revivrais normalement, je marcherais, je rangerais chez moi, je retrouverais le sourire en moins de 2, je me connais et ça c'est certain à 10 000%.

J'adorerais faire une thérapie depuis 2 ans, j'ai tout essayé mais quand on a pas de fric, il y a les services gratuits pas très dispo et pas toujours compétents, et les psy en ville.

Pour les psys en ville, j'ai pris les pages jaunes, et je les ai appelé un par un.
Entre ceux qui refusent de nouveaux patients, ceux qui ne veulent pas descendre de leur 50-60-70 euros la consult, et enfin mon préféré :
Je demande à un psy s'il ferait des tarifs pour les personnes sans emploi (ça se fait couramment pour une thérapie), il me demande pourquoi, je lui dis qu'en fin de moi j'ai même du mal à faire des courses alimentaires.

Là il me réponds, ben vous mangez moins, et avec la différence d'argent vous pourrez me payer...:shock:

Voilà encore un roman, je concluerais en disant que si j'avais été prise en charge sérieusement dans la première semaine, il n'aurait pas du tout été question d'angoisse, et j'aurais repris le court de ma vie normalement.

Là ces erreurs de diagnostic, de posologie (si si), et ce suspense autour de ce que j'ai vraiment fini par aller mal oui.

Merci Miss Gwen et merci à tout le monde.

Si vous avez des idées pour se détendre, et pas de yoga, je suis trop lourde et pas assez souple... ;)
45 ans 04 5576
Bonjour Faben,

ce n'est pas pour prendre la défense des filles mais moi je vois deux problèmes dans ton histoire. Le premier est cette maladie que tu ne parviens pas à faire soigner, le second c'est l'état depressif dans lequel tout cela te plonge. Je ne te jette pas la pierre, je sais assez comme cela peut miner d'avoir un problème et de ne pas savoir ce que c'est ni par quel bout le prendre pour le soigner, sans parler de la marginalisation par des medecins qui te font sentir qu'ils pensent que tu simules/somatises.

Pour le premier, à part t'encourager à chercher des solutions, à voir des medecins pour essayer de trouver, je ne sais pas trop quoi te dire.

Pour le second, par contre, je rejoins les filles : ce serait peut être bien que tu vois un psy. Pas parce que tu psychottes/somatises, mais parce que tu ne vas pas bien tout simplement, et qu'il faut que tu puisses dire à quelqu'un "non je ne suis pas une alade imaginaire, j'ai mal mais personne ne m'écoute". Les souffrances contenues, surtout quand elle découle de l'incompréhension des autres, sont les pires, elles peuvent te faire couler avant que tu ne t'en rendes compte...

Voilà..; je te fais d'énormes bises et..; donne de tes nouvelles ;)
P
45 ans 610
Faben a écrit:

Si j'en suis là, c'est justement parce que les médecins ne me prenaient pas au sérieux, et se déresponsabilisait en sortant la fameuse phrase "vous angoissez trop".
La réponse évoquant l'aspect psychologique, est quelque chose de très blessant, surtout venant des médecins.

Vous, vous essayez de me remonter le moral, c'est très gentil vraiment, mais pour information, rejeter tout sur l'aspect ,psychologique me cause personnellement une sorte de shout de stress en plus.


Alors deux choses:
L'esprit et le corps forment un tout, ils fonctionnent ensemble, l'un influe sur l'autre et vice versa.
Je suis d'accord avec toi, on a tendance à balancer du tout psychologique à tort et à travers, et c'est à la fois vrai et à la fois faux: quelqu'un qui va très bien dans sa tête, qui est heureux épanoui... aura moins de chances de tomber malade (quelque soit la maladie) qu'un dépressif mais même les personnes en dépression aigue ne choppent pas toute les maladies existantes.
C'est vrai que pour certains médecins, c'est facile (c'est une solution de facilité) d'invoquer les aspects psychologiques parce qu'ils ne trouvent pas le problème.
Un exemple: on a longtemps dit aux personnes ayant un ulcère que c'était parce qu'ils étaient stressés et qu'il fallait qu'ils se calment (alors déjà, c'est si facile que ça, on ne décide pas d'être stressé), jusqu'à ce qu'on découvre l'helicobacter pylori, un bactérie qui cause... des ulcères.
Donc oui, si tu te sens mieux dans ta tête tu seras probablement mieux dans ton corps, mais ce n'est pas tout. Et surtout ce n'est pas une formule magique (contrairement à ce que semblent croire certains médecins et autres), ce n'est pas parce qu'on essaye d'être moins stressé qu'on y arrive (surtout tout seul, comme ça).

Faben a écrit:
En attendant, cette neuro m'a conseillée et prescrit un anti dépresseur que je n'ai pas du tout envie de prendre, j'ai vraiment mais vraiment VRAIMENT de bonnes raisons.

J'ai décidé d'essayer de me calmer de manière naturelle, je ne sais pas exactemment comment je vais faire.
Si vous avez des conseils de trucs naturels genre plantes ou bio, je suis preneuse.


Pour les anti-dépresseurs ils ne règlent pas les problèmes, ils peuvent par contre être une béquille sur laquelle s'appuyer quand ça va mal et en parallèle d'une thérapie.
Pour les moyens naturels, je te cherche des trucs, je compile et je t'écrirai un autre message.


Faben a écrit:
Enfin pour répondre à la proposition de voir un psy, j'ai beaucoup d'estime pour la psychologie et la thérapie, je ne suis pas fan de medocs en revanche.

J'adorerais faire une thérapie depuis 2 ans, j'ai tout essayé mais quand on a pas de fric, il y a les services gratuits pas très dispo et pas toujours compétents, et les psy en ville.

Pour les psys en ville, j'ai pris les pages jaunes, et je les ai appelé un par un.
Entre ceux qui refusent de nouveaux patients, ceux qui ne veulent pas descendre de leur 50-60-70 euros la consult, et enfin mon préféré :
Je demande à un psy s'il ferait des tarifs pour les personnes sans emploi (ça se fait couramment pour une thérapie), il me demande pourquoi, je lui dis qu'en fin de moi j'ai même du mal à faire des courses alimentaires.

Là il me réponds, ben vous mangez moins, et avec la différence d'argent vous pourrez me payer...:shock:


Bon il semblerait que tu aies déjà vu les principaux problèmes des psys, pas tous compétents, les tarifs, certains carrément nocifs. La seule chose à faire, quand c'est possible, est de faire une consulte, voir ce que ça donne et ne pas hésiter à essayer plein de psy différents. Si tu vas voir un médecin (psychiatre ou généraliste qui est formé à faire des thérapies) c'est en partie remboursé par la sécu et les prix sont plus raisonnables s'ils sont en secteur 1.
P
45 ans 610
Respiration

Il arrive qu'on soit parfois stressé, angoissé, qu'on ne se sente pas bien , voici une petite aide pour se calmer et se sentir mieux.

On inspire lentement,profondément (beaucoup mais sans chercher à se gonfler à tout prix d'air), par le nez et on relâche doucement en soufflant par la bouche, il faut le faire au moins 10 fois de suite.
Quand vous inspirez ce n'est pas le haut du thorax qui doit se gonfler, mais le ventre.
Si vous avez la possibilité, fermez les yeux.

Vous pouvez vous aider en faisant des visualisations:
Inspirer la lumière, l'énergie (jaune, doré, blanc, la nature....)
Expirer l'ombre, les ténèbres, les soucis (nuage noir, idées noires, les caractères qui symbolisent les gros mots dans les BD)


Super relaxation:


Là c'est quand on a plus le temps, quand on est chez soi, ou le soir avant de s'endormir. Il faut s'installer dans une position confortable: allongé ou assis, dans un endroit calme (silence et pas trop de lumière).

Dans l'idéal il faudrait arriver à ne plus penser, on y arrive en se concentrant uniquement sur le mouvement de vie qu'est la respiration. En fait le but est comme de descendre à l'intérieur de soi-même, de retrouver la calme qui existe toujours sous la tempête de nos émotions, d'être ouvert à ce que nous dit notre corps.

Il faut visualiser ses muscles (comme des fibres, des petits bonhommes qui les font travailler, comme on veut) en partant des pieds et lâcher, relâcher les muscles, sentir les contractions s'en aller et remonter le long du corps, arrivé aux fesses, on fait les mains en remontant vers le buste, ensuite on reprend au bassin, ventre, thorax, cou et tête, lentement en se concentrant sur sa respiration. Si des pensées viennent vous assaillir, ne les rejettez pas, essayez juste de les laisser couler, sans y faire attention, lentement votre respiration vous berce, vous n'écoutez plus qu'elle, uniquement ce mouvement...

Ensuite on profite de ce moment (d'une minute à une demi-heure), on peut même s'endormir. Si vous ne vous êtes endormi, vous "revenez" lentement, en commençant par la tête, le cou, le buste, les bras, les avant-bras, les mains, les fesses, les cuisses (dans l'ordre inverse de tout à l'heure)... Quand on a revisualisé tout son corps, on recommences à bouger un peu les extrémités (mains, pieds) puis le reste du corps. Si vous étiez allongés levez-vous lentement, sinon ça risque de "tourner"!

Les Huiles Essentielles (HE):


Il y a la diffusion en général pour "purifier" l'atmosphère, se détendre, lutter contre les infections (respiratoires surtout) et plein d'autres choses en fait... La diffusion nécessite un investissement: je te déconseille les brûle-parfums qui dénaturent les HE, donc c'est plutôt un système de diffusion à froid (avec un ventilo ou des ultra sons...) c'est à dire dans les 40€ min.

Pour les contractures musculaires en massage dilué, la dilution se fait en fonction de l'HE: la lavande peut s'utiliser pure (mais pour un massage je te le déconseille, ça fait beaucoup), il y a plusieurs lavandes, je te met lavandin: http://www.aroma-zone....roma/fichelavandinsuperBIO.asp).

La dilution dans de l'huile végétale, celle que tu veux, elles ont différentes vertues, sont dites "sèches" si elles ne laissent pas de film gras (macadamia, coco), elles peuvent sentir fort (coco, olive) ou être très discrètes, certaines sont comestibles (avocat, coco, macadamia) d'autres non...

Tu peux en mettre sur ton oreiller pour mieux dormir (1 à 3 gouttes sur l'oreiller).

Tu peux aussi en mettre dans un bain chaud (diluée soit dans de l'huile soit dans un diluant spécial, mais attention à la sortie glissante de la baignoire).

Attention les bains bien chauds sont bons pour se détendre mais mauvais pour le retour veineux.

Autres:
Des tisanes toutes prêtes (les appellations sont facilement compréhensibles, comme "Nuit calme"), la camomille, divers plantes (tu peux demander à ton pharmacien), du mangésium, euphytose (très léger médoc à base de plantes classiques pour calmer comme la camomille, mais je ne sais plus ce qu'il y a exactement dedans)...

N'hésite pas à en parler à ton pharmacien, ils sont là pour ça et ne font pas 5 ans d'études juste pour être des vendeurs, ils ont un rôle de conseil très important. Tu peux lui dire "Je suis stressée, je réagi mal à la verveine, je ne veux pas prendre de médicament trop "lourd", trop agressif, qu'est ce que vous me conseilleriez?"

Courage
34 ans 136
je suis la reine du psychosomatique, et pourtant j'ai d'importants problèmes de santé que je ne voyaient pas du tout venir!
il y'a une chose qui m'interpelle dans ton récit:


Citation:
A 3-4 jours de commencer le sport, je suis prise de problèmes de santé très mystérieux et très difficiles à décrire : grosso modo des vertiges insupportables, des sensations d'écrasements dans la tête et céphalées constantes... j'ai décidé que cet automne, cet hiver, voire ce printemps serait le virage tant attendu pour prendre soin de moi et faire reculer les problèmes de santé en tous genres


ça me fait penser à des crises de panique incontrôlables face à ta prise de décision, et je ne remet absolument pas en cause la véracité de tes propos en te disant cela! :)
34 ans 136
un truc génial aussi pour le réconfort immédiat:
les fleurs de bach, rescue ;) par contre c pas donné, mais bigrement efficace!
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Prudence, merci mille fois pour avoir pris autant de temps pour me répondre, vraiment tu es adorable, merci !

J'ai un peu de mal avec la position assise en ce moment, je vais lire ça à tête reposée, et me renseigner sur quoi prendre, je suis d'accord, les plantes naturelles sont parfois un très bon allié.

Merci aussi à Kryself, je vais aussi me renseigner sur les fleurs de bach.

Vous m'avez comprise, parfois la solution des médecins c'est de se débarrasser du patient en mettant tout sur l'aspect psychologique, ce qui est vraiment une abération pour moi, et j'en ai eu la preuve systématiquement ces derniers temps et encore ce matin.

En ce moment, c'est un peu "Chaque jour a sa peine" malgré ma volonté depuis hier de jouer à donf la méthode koué, de relativiser les problèmes et d'essayer d'ignorer les symptomes lorsqu'ils ne sont pas trop intenses, malheureusement c'est pas si facile.

J'ai arrêté le médicament Diamox, ce médicament m'avait fait un bien fou pendant les 2 premières semaines, puis m'avait flinguée d'effets secondaires la 3ème semaine suite à la demande de ma première neurologue de l'augmenter pendant 24h.

J'ai eu confirmation de 2 médecins de l'arrêter.

Je ne sais pas s'il y a eu un rapport mais de mercredi 5h du matin à encore aujourd'hui, j'ai été prise de tachychardie, d'habitude je suis à 80 pulsations par minutes max, et là je plafonnais à 100 alors que je pouvais être allongée ou assise.

+ des tremblements et une sensation de froid dans les bras.

Tout s'est calmé sauf les tremblements de mains-bras et un peu moins de jambes.

J'ai demandé l'avis de ma neuro hier et de mon généraliste aujourd'hui, et aucun n'a sut me répondre, seul un pharmacien m'a dit que c'était peut être le Diamox qu'il ne fallait pas arrêter d'une traite...sympa de m'avoir prévenue les toubibs...

Comme je suis "à nue" sans rien contre les vertiges, j'ai l'impression qu'ils reviennent très faiblement mais qu'ils reviennent, et il me faut une sacrée dose de positivisme pour les supporter.
Evidemment, la peur c'est qu'ils s'intensifient chaque jour comme c'était le cas quand ça a commencé.

On m'a conseillée de reprendre le Diamox s'ils reprenaient mais je ne sais pas si c'est bon pour le coeur d'arrêter, reprendre, arrêter comme ça...

Paralèllement, la nouvelle neuro que j'ai vue hier m'a dit que pour elle l'hypertension intracranienne était pas impossible mais pas du tout aussi évidente sur l'IRM que j'avais passé début novembre, seul l'oedeme papillaire vu chez l'ophtalmo va dans ce sens, mais j'ai déjà eu un oedeme papillaire il y a 4 ans et je n'avais pas l'ombre d'un symptome, j'allais très bien.

Elle m'a prescrit un IRM (moi qui ne voulait plus en passer) des vertebres, nouvelle piste à explorer donc au bout de 2 mois.

Elle m'a aussi prescrit la pose d'un genre de bracelet pendant 24h pour surveiller la tension et le coeur, je crois que ça s'appelle un mapa.

Le RDV pour l'IRM risque de ne pas arriver tout de suite, tout est blindé partout et donc je suis à nue face à un éventuel retour de ces fichus vertiges + sensation d'oppression dans la tête (c'était les pires).

Je prefererais de loin l'option des vertebres que l'hypertension intracranienne car je veux éviter à tout prix la ponction lombaire, même si je suis assez défaitiste et que je pense que c'est ça.
J'ai quand même eu des sensations de pressions assez intenses le premier mois où je n'étais pas encore prise au sérieux.

Je ne vis que pour le jour où je pourrais enfin m'occuper de moi, de mon appartement, j'essaie mais mes tremblements et le retour des vertiges (certes moins intenses mais je viens d'arrêter le Diamox) m'en empêche.

Je range quand même un peu, j'essaie de me réoccuper d'un ou 2 trucs administratifs mais je sens vraiment que c'est très difficile malgré la volonté maintenant de relativiser et d'être combattive.

Je commençais à arriver au bout de mon travail avant d'être malade (je destockais des choses vendues par correspondance), et je comptais vraiment à la fois prendre soin de moi et préparer mon éventuel retour dans le sud.

Là ce n'est pas évident car je commence à tomber dans un certain ennui, le travail était difficile certes mais j'avais un rythme qui organisait automatiquement mes journées.

Là j'espère cesser mes visites quasi quotidiennes chez les toubibs et je me retrouve à ne pas avoir la santé ni pour faire de la marche ou du sport, ni pour ranger mon appart etc...

Du coup, je me retrouve auto centrée sur moi, sur mes soucis de santé, je fais tout pour les ignorer mais c'est un peu le serpent qui se mords la queue au final, puisque je n'ai presque que plus que ça à faire.

N'empêche je ne reste pas sans rien faire, aujourd'hui j'ai recommencé à un peu m'occuper, mais je ferais vite le tour de ce que je suis en mesure de faire actuellement.

Je vais tout faire pour obtenir des RDV rapides quitte à être chiante, mais j'ai bien peur que la finalité de toute cette torture morale et physique, ce sera cette ponction lombaire à la con.

J'ai parlé de mes angoisses à ma nouvelle neurologue, notamment concernant mon dos très enrobé et donc rendant l'acte plus compliqué, la peur d'une fuite de liquide après la ponction etc..

Elle m'a juste répondu que tout dépendait du doigté de celui qui me la ferait....c'est rassurant...

Voilà donc, je suis un peu défaitiste, et toujours en colère. Je ne pensais pas qu'un problème de santé commencé début octobre ne serait pas encore terminé courant, voire fin décembre.

Merci en tous cas pour vos messages, ils représentent beaucoup pour moi en cette période de solitude.

Je vous bisoute... :oops:
B I U