L'utilisation intempestive du 2nd degré.

si j'ai bien pigé le second degré sert à faire comprendre des choses d'une ménière plus rigolote, non?
Ben moi ça m'emmerde. pour moi c'est une manière déguisée pour dire ce qu'on aurait pu dire directement et sans doutes à la personne qui devait savoir ce qu'on a à lui dire.
Chacun sa méthode de communqiuer, mais effectivement, je trouve le seond degré et le 36ème blessant parfois, pour l'avoir peut-être trop subi... durant ma scolarité...
Je préfère amplement les gens francs, qu'ils me disent ce qu'ils pensent de moi sans me prendre pour un con (ce que je suis surement) et que je puisse faire pareil avec eux.

Cf l'avis de nana-banga avec laquelle je suis d'accord autrement.

Mais bon nous n'avons pas les mêmes avis et c'est chiant d'avoir toujours les mêmes avis non? La mésentente sur certains sujets ne m'a pas empêché de garder des amis depuis 15 ou 20 ans!

Jode a écrit:



ben t'as pas pigé! :lol: :lol: :lol:

et jsuis franche comme gonzess , rien à voir entre la franchise et le second degres :lol: ;)

Jode a écrit:
Alors je me suis mal expliquée.

Pour moi le 2nd degré c'est de dire des choses qui ne sont pas forcément vraies.
Quand je dis par exemple que je suis une fan de Patrick Juvet, ça c'est du 2nd degré.
Ou alors quand je dis que pousser des mamies dans les orties ça m'amuse, ça aussi c'est du second degré (quoique...).

Jode a écrit:
Et heureusement :lol:

bref je remercie mes migraines.

C'est moi qui ait pensé que vous parliez d'autre chose, mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!!!!!!!

Ambre a écrit:

ouaiouai...

Raoul_le_conquerant a écrit:
Poupougne hein le caca sur pattes :lol:

Ambre a écrit:

Sacrée ambre, toujours à juger les gens sur leur physique... :D <== :!: Attention, second degré inside !

Katcal a écrit:Ah ben oui, faut préciser :lol:

le second, le troisième, la dérision, l'auto-dérision, le foutage de gueule pour le plaisir des mots et sans arrières pensée...je suis pour à 10.000%...
on commence quant ???????


chti :lol:

Tout d’abord, je tiens à féliciter Ambre qui sait citer les grands auteurs de notre temps.

Pour moi cette disparition de plus en plus marquée du sens du second degré, révèle surtout le problème du politiquement correct.

Car aujourd’hui, on ne peut plus se moquer de grand-chose ou de grand monde. Bientôt les seules personnes qu’on pourra vanner sans crainte de passer pour un nazi ou se prendre un procès au derrière, seront les hommes blancs, hétérosexuels, catholiques, votant à droite, riches, ni trop jeunes, ni trop vieuxs. Ca ne fait pas beaucoup quand même…

Ce qui me dérange dans cette affirmation du politiquement correct érigé en art de vivre, c’est les dérives qu’elle peut impliquer.

Aux USA, plusieurs états, ont ainsi décidé de créer des écoles spécifiquement dédiés aux juifs ou aux noirs afin qu’ils soient protégés du politiquement incorrect. Autrement dit, on leur dédie un espace… une réserve… un camp, quoi…

D’ailleurs, le problème avec les juifs, c’est qu’on ne voit pas du premier coup d’œil qu’ils le sont. Il faudra leur demander d’avoir un signe distinctif afin de savoir qu’en leur présence il ne faut pas dire n’importe quoi. Je ne sais pas moi… un truc joli… avec une couleur lumineuse… tiens, pourquoi pas une étoile jaune, brodée sur leurs chemises ?

La grande question à se poser est : qui protège donc le politiquement correct ? Les victimes de réelles discriminations, ou plutôt les moutons bien pensant, bien soulagés de parler de « personne à mobilité réduite » d’un air dégoûté, plutôt que de respecter les éclopés et autres cul de jattes ?

Là je pense à un bon ami à moi, lui aussi amateur de second degré, qui me disait pas plus tard qu’hier soir :

« Bon, on me traite de gros lard, j’encaisse. On me traite de sale négro, ça fait chier, mais allez je dis rien. On me traite de sale pédé, ça me peine, mais je survis. Par contre, jamais je ne permettrai qu’on critique mon nouveau costume ».

Oui, ça, c’est du second degré. C’est de l’humour vachard pour rire de la médiocrité humaine plutôt que d’en pleurer. Et moi, je trouve ça sain et salvateur.

personnellement je n'ai jamais pratiqué la langue de bois et j'apelle un con un con! c'est pas une insulte c'est un diagnostic ! je confirme que lpolitiquement correct m'e........de... au 153ème degré que l'on peut être blanc et dire d'un noir qu'il est con c'est pas du rascisme on peut etre noir ou blanc ou jaune même vert je m'en contrefiche si on est con on est con pointmais il ya pleins d'autres exemple dans le vie je vous cite celui -ci parce que j'ai eu a le subir, ;hop ça y étais j'étais raciste et tout et tout alors que pas du tout mon chat est NOIR alors ?

Bonsoir,

Je ne peux que plusseoir à ce qu'a dit argh.

En plus, moi ce qui me gonfle, c'est les gens qui comprennent pas que de se lever le matin c'est une pure hérésie calomnique.

A bientôt

aurele82 a écrit:

Je ne pense pas que ce dont tu parle soit réellementdu second degrès. Lorsqu'on dite qu'un noir est con, ou qu'un blanc l'est, c'est de la franchise. De même que le second degrès n'est pas la même chose que la langue de bois.

Pour ma part je pense que le second degrès est devenu un véritable art à l'époque actuelle. Le principe de dérision autrement dit.
Je ne suis pas contre le second degrès ... à une certaine dose ... et je vais parler ici du second degrès agressif, qui se permet de rabaisser les autres, sans pour autant le laisser croire.
La dérision se situe dans l'excès. On pourrait même la comparer à une drogue, car plus on l'utilise, plus les autres l'utilisent contre nous, et plus on devra augmenter la dose pour être celui qui est le plus drôle. Bien sur que c'est drôle je ne dis pas le contraire ! Qui n'a jamais ris devant une touche d'humour bien plaçé? Mais faites vous toujours attention à la victime?
Car les victimes ne sont, elles, pas toujours consentantes, et les effets de la dérision peuvent être dévastateurs sur une personne qui n'est pas en confiance, qui elle-même ne s'accepte pas ... et puis lorsqu'on est mal dans sa peau l'humour est tout de suite perçu plus difficilement. On se demande s'il s'agit ou non d'humour, s'il faut ou non répliquer ... et on peut finir par tomber dans les extremes, ne rien supporter ou au contraire finir par tout supporter !

Le principe de dérision est présent de plus en plus autour de nous, il repose sur le fait que "tout se vaut rien ne se vaut". On considère la dérision comme sacrée, s'en prendre à elle, c'est s'en prendre à la liberté de l'autre, opprimer la relation.

Biensur, moi aussi je pratique l'humour, le second degrès, et plus trop que pas assez ... mais moi aussi j'en ai souffert, alors défensseurs de l'humour et du second degrès, faites des effort : choisissez vos victimes!

Et puis par trop pratiquer la dérision, le monde nous parait dérisoire ... comment s'étonner que tant de jeunes ne trouvent plus de justification à leur vie? L'abus d'humour est-il dangereux pour la santé?

J'accepte très bien le second degrés...Tant que ça vient de moi :lol: parce que je suis la seule à savoir jusqu'où je peux aller avec moi-même.

Il me semble que c'est Pierre Desproges qui disait: "On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui."

L'humour ne dégage pas de toute responsabilité. Si je ne m'abuse, l'humour a pour but d'amuser. Or bien souvent l'humour utilisé à tord et à travers ne fait rire que son auteur, persuadé qu'il est d'être drôle, voire même spirituel.

L'humour, pour moi, c'est comme l'amour: ça ne se fait pas n'importe comment, ni avec n'importe qui et, autant que faire ce peut, ça doit être un plaisir partagé.