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Comment reagir et soutenir un couple en PMA ?

60 ans 91 25732
C'est vrai que les gens sont souvent maladroits. Sans doute ne le font-ils pas exprès... Mais ça n'enlève rien au fait que parfois les questions ou réflexions sont très pénibles  
à supporter.

En fait pour ma part, la seule VRAIE réaction que j'ai aimée est celle de mon meilleur ami. Il m'a dit "ce que tu vis je n'y comprends pas grand chose, mais je vois que ça n'a pas l'air facile. Je ne sais pas si tu as envie d'en parler ou pas, mais si tu veux m'en parler à moi, je suis là. Je serai sans doute maladroit parfois, mais si tu veux rire, pleurer, pester, râler... avec moi tu peux. Et dis-moi ce que je ne dois pas dire ! :lol: "

Le pauvre... Il ne savait pas à quoi il s'exposait... :lol: Mais qu'est ce que c'était bien de papoter avec quelqu'un qui ne m'a jamais exhortée à la patience ou dit "mais ça va venir t'en fais pas". Il râlait avec moi, pestait avec moi et me remontait le moral quand il le fallait. Heureusement qu'il était là, ainsi que ma maman, parce que sinon je crois que je n'ai jamais été aussi seule de ma vie que dans ces moments là. :?
48 ans dans la lune 1661
Je suis dans ce cas, je suis aux côtés d'un couple qui m'est très proche et qui est en PMA.
Je suis là présente, j'écoute, j'essaye de réconforter dans la mesure du possible, je prends aussi des fois la mauvaise humeur etc....
Je crois qu'a force de vouloir être là, à leurs côtés depuis plus de 2 ans ça pese beaucoup sur ma vie, pourtant je suis incapable de prendre du recul, je souffre beaucoup de leur chagrin ... mais je suis la toujours.

Je dois cependant avouer, et là je vais peut être heurter certaine et j'en suis navrée vraiment, que je ne comprends pas cet acharnement, cette souffrance que l'on s'impose.
J'avais le désir d'être mère un jour, mais avec tout ça je l'ai de moins en mois, voir plus du tout.
Je suis désolée si je vous choque, j'imagine votre souffrance pour la vivre aux côtés de ma soeur, je ne pourrai jamais savoir, à moins d'y être confrontée, ce que vous ressentez vraiment.

La seule chose que l'on peut faire c'est d'être la, comme une ombre mais sans trop être présente car c'est l'intimité d'un couple ....
C'est dur de trouver les mots quand il y a des echecs, et Dieu sais qu'il y en a et qu'ils sont tous douloureux ...
74 ans 3528
Tu resumes bien le sentiment d'impuissance qu'on peut avoir quand on est spectateur de cette situation... On se rend compte que notre amie/nos amis vivent quelque chose de tres eprouvant: physiquement, moralement, pour leur couple, au point de vue du desir d'enfant et de la vision de l'avenir etc. Et pourtant on ne peut pas faire grand chose.

Je ne sais pas vraiment a quoi je m'attendais en ouvrant ce post... mais je suis tout aussi perplexe qu'au debut. Eviter les jugements hatifs, les questions intrusives... mais comment savoir ou sont les limites de chacun? Quand savoir pousser un peu l'autre pour qu'il/elle accepte de "se lacher" et de s'abandonner a ses sentiments, son desespoir, sa colere...

Je crois que chacun vit ca differemment et qu'il n'y a certainement pas de reponse unique... mais a toutes les filles qui sont en pma, sachez aussi que des personnes qui se soucient de vous sont peut etre la et ne savent pas que faire, que dire. Vous n'etes pas seules...
48 ans dans la lune 1661
mamisha a écrit:

les filles qui sont en pma, sachez aussi que des personnes qui se soucient de vous sont peut etre la et ne savent pas que faire, que dire. Vous n'etes pas seules...


Oui même si par moment nous sommes pas très efficaces :oops: mais nous sommes la
53 ans quelque part sur la route du bonheur 621
il y a 6 ans j'étais persuaduée que je ne ferai pas tout ça pour un enfant. Et puis la vie m'a confronté, et j'ai du décider.

Certains couples décident de vivre sans enfants, d'autres se dirigent directement vers l'adoption, sans passer par la case pma, d'autres font la pma, ça échouent et ne vont pas vers l'adoption, d'autres encore envisagent les 3 ou 4 cas de figure;

Je pense que malheureusement, comme dans toutes les épreuves de la vie, ceux qui subissent se sentent seuls, et ceux qui sont autour se sentent impuissants.
Il faut aussi faire la part des choses, et réussir à ne pas se laisser envahir par les problèmes des autres. Ainsi de mon coté je m'efforce de ne pas tjs parler de mes problèmes à mes proches, parce ma souffrance les fait souffrir, et ce n'est pas le but. J'ai envie aussi de les protéger, et aussi quand je suis avec eux, d'être dans la vie normale, celle sans pma...
48 ans dans la lune 1661
Ca va me faire étrange mais ............. je suis avec eux depuis le début mais la, nouvelle ponction et transfert en septembre (3 tentatives / 3 echecs dont une fausse couche) et je ne serai pas là pour la première fois :cry:
41 ans Au milieu des champs de l'Oise 1596
Divisions-de-la-Joie a écrit:
Ca va me faire étrange mais ............. je suis avec eux depuis le début mais la, nouvelle ponction et transfert en septembre (3 tentatives / 3 echecs dont une fausse couche) et je ne serai pas là pour la première fois :cry:
Pas présente physiquement. C'est différent ;)
Ils savent que tu les soutiens, et pis tu passeras si tu peux 1 petit coup de fil ou enverras 1 mail!
Ils sont présents physiquement l'un pour l'autre donc ils ne sont pas seuls.
44 ans Rennes (35) 8666
Ce n'est pas évident quand on est ceux qui "y arrivent".

Nous avons un couple d'amis très proches, qui sont en essai depuis Juin 2008.
Quand je suis tombée enceinte de Juliette en mars 2009, ils ont été les premiers à le savoir. Je ne voulais pas qu'ils pensent qu'on leur avait caché parce qu'eux avaient des soucis.
Elle m'avait dit qu'elle avait été contente de l'apprendre comme çà et pas plus tard.
Suite au décès de Juliette, on avait discuté du fait qu'on allait retenter rapidement. Et effectivement 5 mois plus tard, je suis tombée enceinte du premier coup de mon fils. L'annonce a été différente (nous avons attendu un peu) pas par rapport à eux, mais parce que nous voulions garder ça juste pour nous...

Aujourd'hui, ils sont donc toujours en essai, et visiblement ils vont commencer les inséminations en janvier (enfin elle ne sait pas encore exactement quand); et j'avoue ne pas savoir comment réagir:
Je ne veux pas la saouler en lui posant chaque fois la question, mais en même temps je ne veux pas passer pour celle-que-ça-n’intéresse-pas-parce-qu'elle-a-pas-de-problème-pour-tomber-enceinte.

J'essaie de ne pas trop parler de ma grossesse, sauf si elle m'en parle mais j'avoue que je ne sais plus quoi faire.
Et je sens bien que d'une certaine façon elle m'en veut. Je ne pense pas que ce soit conscient, mais je le ressent en tous cas. Du coup que faire???

Je leur souhaite que ça marche, mais j'ai aussi conscience que ce sera peut être long (ce que visiblement elle n'envisage pas, puisqu'elle est persuadée qu'a la première insémination ça sera bon). Du coup je ne sais comment la soutenir...
B I U


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