MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

Don de gamète finis l'anonymat?

A
112 ans 6176
hypocampe13 a écrit:
:shock: franchement je suis :shock: par ce que je lis.
ces temoignages me mette un peu sur le q,le donneur n'est pas un pere.le pere  
c'est l'homme qui eleve l'enfant,prend soin de lui, l'eduque et l'aime(et bien d'autres choses encore).
mais a mes yeux le geniteur n'a aucune place et encore moins celle du "pere",il n'a pas de place dans l'arbre genealogique.
on vit des moments assez dur quand on passe par des parcour iad,alors pourquoi rajouté des souffrances supplementaires?


mais pour le droit aux origines ma petite hypo. Pour que tous ces enfants iadés qui sont mal dans leurs baskets du fait de mauvaises relations avec leur père puissent, plutot que de regler ça devant un psy, se sentir encore plus mal quand:
* le donneur refusera de les connaitre
ou
* le donneur aura accepté d'etre contacté mais:
- limitera le contact à un unique rdv , par curiosité pour voir si son enfant bio est quelqu'un de bien ou non(si si y'a des donneurs que ça interessent)ou par peur du bordel que ça peut mettre dans sa vie à lui ( bah oui...sa femme, ses enfants, sa famille...)
- ne correspondra pas à l'image idéal que l'enfant iadé s'est fait de son père bio


Bien sûr, j'imagine le pire car je pense que la levée de l'anonymat est à mon sens une mauvaise réponse a des angoisses d'enfants qui, pour la plupart, ont des problèmes relationnels avec leur parent stérile (qui n'a plus ou moins jamais admis une stérilité, que l'enfant issu d'un don, lui rappelle chaque jour).

Ca me rappelle un ami de ma mère, homosexuel,mal dans sa peau, très fragile psychologiquement, issu d'un abandon à la naissance. Il a cherché toute sa vie pour finalement apprendre que sa mère avait toute sa vie fait le trottoir 2 rues derrière chez lui. Je vous laisse imaginer les dégats que ça a pu faire sur lui qui avait tant rêver sa mère.

J'ai peur que la levée de l'anonymat n'apporte que peu de réponses et beaucoup de désillusions à ces enfants en mal de père.
45 ans 04 5576
boubou59 a écrit:
Puis ca doit etre une déformation professionnelle, je bosse en psy, mais je n'aurai pas envie qu'un fils biologique de mon homme se pointe chez moi se reclamant de la famille alors que je ne sais rien de lui. Genes ou pas genes.


ben ecoute, moi je suis donneuse de moelle osseuse même si je n'ai as encore fait de don. Avant de m'inscrire sur les listes, je me suis dit qu'une partie de mes cellules pourraient un jour permettre à quelqu'un de vivre. Que ce sera un lien entre nous. Pas un lien de parent à enfant, pas un lien d'amitié, un lien de donneur à receveur. Quel que soit cette personne, je ne l'aurais pas choisie. Cela pourrait être un violeur ou un assassin qu'il aurait quand même mes cellules.
Je sais que vous allez dire que ce n'est pas la même chose mais je le conçois comme cela. Je ne sais pas comment l'expliquer. Donner des cellules n'est pas anodin du tout, ce n'est pas donner ses vieilles fringues ou un truc du genre. Donc oui il y a un lien. Et en tant que donneur, je me suis préparée depuis longtemps à savoir que quelqu'un, quelque art, portera mes cellules. Je ne souhaite pas le rencontrer parce que je serai un donneur. Par contre, pour avoir discuté avec des gens ayant reçu un don de cellules de moelle osseuse, il y en a qui voudraient rencontrer le donneur, parce qu'ils estiment lui devoir la vie.

Je ne suis pas claire mais ce que je veux dire c'est qu'être donneur, c'est avoir le temps d'une certaine réflexion et d'un certain état d'esprit. Un receveur ou un enfant issu d'iad n'a pas forcément ce recul. Mais le donneur est quand même une des personnes la plus à même d'expliquer ce qu'est le don. Dans le cas d'une iad d'expliquer qu'il a juste donné un coup de pouce à deux personnes qui ont suivi un parcours du combattant pour pouvoir faire naître un enfant.
A
112 ans 6176
non rien ne nous oblige a l'annoncer à l'enfant si ce n'est que:
- c'est quand même pas normal de mentirr à son enfant par omission sur le comment de sa procréation
- même les psys reconnaissent qu'il vaut mieux lui en parler dès tout petit car la situation est acceptée plus facilement par l'enfant, jeune, que s'il l'apprend incidemment une fois devenu adulte ( d'ailleurs la plupart des gens mal dans leur peau d'enfant iadé sont quasiment tous des enfants qui l'ont appris sur le tard, à l'occasion d'evenement difficiles: décès, divorces,ruptures de relations avec un des parents ...).


Toad a écrit:
Un gamin qui a un ressentiment envers ses parents pourra être tenté de prendre le donneur à la place, mais quand on fait un don de gamète, on connait quand même les tenants et aboutissants, on ne fait pas cela pour devenir parent. Ce sera dur à expliquer à une personne à la recherche du parent idéal, certes, mais encore une fois, s'il a besoin de l'entendre pour le comprendre... ben... c'est mieux que le silence. Et si on ne s'en sent pas le courage, on peut toujours refuser qu'ils nous connaissent. .


j'ai peur que la plupart des donneurs n'aient pas ta réaction très réfléchie, Toad, et que si au départ ils ne voient pas d'objection a donner leurs coordonnées, finalement il y ait plutot un sentiment de rejet vis a vis de cet enfant bio qui se pointe à la porte à la recherche du père idéal ( du style " qu'est-ce que tu veux? t'en veux a mon héritage? etc...).

A l'inverse il peut y avoir aussi le cas du donneur qui s'est engagé a ne pas avoir de lien avec cet enfant issu du don, et qui est tenté d'accueillir cet enfant bio supplémentaire comme un des siens ( surtout si ça ne se passe pas bien avec les siens ou s'il n'a plus de contacts avec,comme c'est le cas de certaines pères divorcés ).

Bref je suis surement moins objective que toi ,toad, car trop impliquée, mais je ne peux pas m'empêcher de ne voir que du négatif la dedans et j'ai pas l'impression que le gouvernement n'a envisagé que cette levée puisse entrainer des situations au moins aussi douloureuses si ce n'est plus que celles des enfants iadés n'ayant pas accès au profil de leur donneur.
45 ans 04 5576
trisss a écrit:
hypocampe13 a écrit:
:shock: franchement je suis :shock: par ce que je lis.
ces temoignages me mette un peu sur le q,le donneur n'est pas un pere.le pere c'est l'homme qui eleve l'enfant,prend soin de lui, l'eduque et l'aime(et bien d'autres choses encore).
mais a mes yeux le geniteur n'a aucune place et encore moins celle du "pere",il n'a pas de place dans l'arbre genealogique.
on vit des moments assez dur quand on passe par des parcour iad,alors pourquoi rajouté des souffrances supplementaires?


mais pour le droit aux origines ma petite hypo. Pour que tous ces enfants iadés qui sont mal dans leurs baskets du fait de mauvaises relations avec leur père puissent, plutot que de regler ça devant un psy, se sentir encore plus mal quand:
* le donneur refusera de les connaitre
ou
* le donneur aura accepté d'etre contacté mais:
- limitera le contact à un unique rdv , par curiosité pour voir si son enfant bio est quelqu'un de bien ou non(si si y'a des donneurs que ça interessent)ou par peur du bordel que ça peut mettre dans sa vie à lui ( bah oui...sa femme, ses enfants, sa famille...)
- ne correspondra pas à l'image idéal que l'enfant iadé s'est fait de son père bio


Bien sûr, j'imagine le pire car je pense que la levée de l'anonymat est à mon sens une mauvaise réponse a des angoisses d'enfants qui, pour la plupart, ont des problèmes relationnels avec leur parent stérile (qui n'a plus ou moins jamais admis une stérilité, que l'enfant issu d'un don, lui rappelle chaque jour).

Ca me rappelle un ami de ma mère, homosexuel,mal dans sa peau, très fragile psychologiquement, issu d'un abandon à la naissance. Il a cherché toute sa vie pour finalement apprendre que sa mère avait toute sa vie fait le trottoir 2 rues derrière chez lui. Je vous laisse imaginer les dégats que ça a pu faire sur lui qui avait tant rêver sa mère.

J'ai peur que la levée de l'anonymat n'apporte que peu de réponses et beaucoup de désillusions à ces enfants en mal de père.


Tout cela est la seule raison que je conçois pour s'opposer à ce changement de la loi. Mais c'est tuer l'espoir pour ces gamins. Je sais pas, le problème est bien plus complexe que je ne l'imaginais. D'un côté, tous ne sont pas en recherche de leur géniteur pour des raisons de conflits avec le père. Mais même ceux là ont droit à une réponse franche, même si cela doit les couper de leurs illusions. Je ne comprend pas, on dit partout, sur tous les sujets, qu'il vaut mieux affronter la réalité que de vivre dans ses rêves, mais sur ce point précis il ne faudrait pas ? il vaut mieux continuer à rêver à mieux, et donc se dire que son père si indigne et qu'on aimerait tellement remplacer n'est pas le vrai, le seul qu'on ait ? continuer à imaginer qu'on en a un autre bien mieux ailleurs et donc ne pas chercher à régler les problèmes qu'on a avec lui ou en faire son deuil comme on le ferait avec un père dont on serait issu ?

d'un côté vous dîtes que le père qui eléve est le seul et vrai père. De l'autre côté, vous refusez d'obliger un gamin en malêtre de l'amdettre et de faire avec. vous voulez le laisser rêver à un autre. Quel statue a alors le père dans tout cela, si son gamin se sent e droit de penser qu'il ne l'est pas ? que c'est un autre ?
A
112 ans 6176
Toad a écrit:
Quel statue a alors le père dans tout cela, si son gamin se sent e droit de penser qu'il ne l'est pas ? que c'est un autre ?


c'est bien ce que j'aimerai savoir mais en l'occurence la loi devient elle même ambigue puisqu'elle accorde à un enfant le droit de connaitre son géniteur, tout en refusant à celui ci et à l'enfant de reconnaitre un lien entre eux ( cf la reconnaissance de paternité sur tous les enfants isssus du don, que signent les pères receveurs au TGI et à linverse l'absence de recours et l'abandon de touses droits sur les enfants sisus du don que signe le donneur).

Pour le reste, Toad, je ne sais pas quoi te répondre ( surtout qu'il est 2h30 du mat à hk, j'ai le cerveau en mode ville :D). Alexandre est trop petit encore pour que nous soyons confronté à ça. Mais une chose est sure, c'est qu'à l'inverse de ce que j'ai pu lire dans certains témoignages, Mr trisss ne dira jamais à son fils qu' "il n'est pas son père", même si d'aventure nous nous séparerions dans le futur. Alex est notre enfant et uniquement le notre.Et si une fois majeur, il voulait des infos sur son donneur, je n'en serai pas ravie car j'aurai l'impression d'avoir loupé un truc, mais je l'accompagnerai au cecos pour l'aider dans ses démarches et l'épauler si ça ne se passe pas comme il l'espère.
A
112 ans 6176
trisss a écrit:
j'ai le cerveau en mode veille :D)


et c'est peu de l'écrire :lol:
45 ans 04 5576
trisss a écrit:
Toad a écrit:
Quel statue a alors le père dans tout cela, si son gamin se sent e droit de penser qu'il ne l'est pas ? que c'est un autre ?


c'est bien ce que j'aimerai savoir mais en l'occurence la loi devient elle même ambigue puisqu'elle accorde à un enfant le droit de connaitre son géniteur, tout en refusant à celui ci et à l'enfant de reconnaitre un lien entre eux ( cf la reconnaissance de paternité sur tous les enfants isssus du don, que signent les pères receveurs au TGI et à linverse l'absence de recours et l'abandon de touses droits sur les enfants sisus du don que signe le donneur).



Je pense que c'est cela qui pêche dans ma compréhension de la chose. Je raisonne trop en mode "donneur" et pas assez sur le lien parent - enfant et tout l'affect qu'il y a autour. Pour moi, cet état d'esprit de donneur est cela, un état d'esprit. De même que quelque part, l'enfant a un lien avec le medecin qui a présidé à l'accouchement et l'a aidé à venir au monde, il a un lien avec le donneur, mais il n'y a pas l'affect dans tout cela. Le donneur n'est pas un parent dans ma tête, et il n'en sera jamais un. D'ailleurs les papiers dont tu parles le prouvent. Je n'envisage pas le don de gamètes autrement.

Ca ne me choque pas qu'un enfant cherche à connaitre l'histoire de son donneur, parce qu'il n'est "que" cela, le donneur. Je vais réfléchir là dessus, je pense ;)

Bonne nuit à HK ! :)
A
112 ans 6176
Toad a écrit:

Je pense que c'est cela qui pêche dans ma compréhension de la chose. Je raisonne trop en mode "donneur" et pas assez sur le lien parent - enfant et tout l'affect qu'il y a autour. Pour moi, cet état d'esprit de donneur est cela, un état d'esprit. De même que quelque part, l'enfant a un lien avec le medecin qui a présidé à l'accouchement et l'a aidé à venir au monde, il a un lien avec le donneur, mais il n'y a pas l'affect dans tout cela. Le donneur n'est pas un parent dans ma tête, et il n'en sera jamais un. D'ailleurs les papiers dont tu parles le prouvent. Je n'envisage pas le don de gamètes autrement.

Ca ne me choque pas qu'un enfant cherche à connaitre l'histoire de son donneur, parce qu'il n'est "que" cela, le donneur. Je vais réfléchir là dessus, je pense ;)

Bonne nuit à HK ! :)


n'oublies pas que si, du point de vue donneur, tu ne mets pas d'affect, l'enfant lui en met, le plus souvent, et c'est là que ça devient très sensible comme situation. Certains enfants le disent, ils cherchent dans le donneur, une part d'eux même. Celle là même qui pourtant vient davantage à mon sens de leur éducation et à la vie qu'ils ont eu, plutôt que de la génétique, contrairement à ce qu'ils croient. C'est ce que j'essaierai d'expliquer à mon liliputien en tout cas.

Bonne nuit Paris et :kiss:, Hong Kong va se coucher ;)

ps: quand j'y pense... heureusement que la génétique ne fait pas tout, quand je vois le père que la nature ma donné, alcoolo et violent, je ne devrais pas etre quelqu'un de bien. Heureusement l'education que ma mère m'a donné, m'a permis d'etre quelqu'un de bien (enfin j'espère :D)
45 ans 04 5576
trisss a écrit:




n'oublies pas que si, du point de vue donneur, tu ne mets pas d'affect, l'enfant lui en met, le plus souvent, et c'est là que ça devient très sensible comme situation. Certains enfants le disent, ils cherchent dans le donneur, une part d'eux même. Celle là même qui pourtant vient davantage à mon sens de leur éducation et à la vie qu'ils ont eu, plutôt que de la génétique, contrairement à ce qu'ils croient. C'est ce que j'essaierai d'expliquer à mon liliputien en tout cas.


j'avais bien cela en tête, depuis que j'ai entendu des receveurs de moelle osseuse rêver de devenir le meilleur ami de leur donneur, de passer les vacances ensemble, de s'écrire etc :schock: C'est quelque chose de très fort et qui peut être très lourd aussi, la gratitude. Mais même en sachant cela, je me suis toujours dit que je serai assez forte, le jour où je tomberai sur mon receveur, pour lui expliquer qu'il avait reçu mes cellules, pas ma vie. Que ce n'était qu'une espece d'échange entre moi et l'humanité, pas entre moi et le receveur. Que je ne l'avais pas choisi, et cela c'est quelque chose d'important. Dans le cas d'un enfant iad, je me suis toujours dit que je lui expliquerai que ceux qui l'avaient voulu, desiré, qui avaient rêvé de lui, de lui donner la vie, de sacrifier leur temps et de doner de l'amour, ce n'était pas moi. Que moi, je n'avais été en quelque sorte qu'un fournisseur, ou une société de prestation de service. Qu'il ne me devait pas plus qu'à l'accoucheur, quoi.

Pas facile, en effet :?

Bonne nuit Hong Kong ! ;) (et un bisous à toi, à monsieur et à Alex, tant que j'y suis ;))
V
74 ans 5070
Toad a écrit:
Que moi, je n'avais été en quelque sorte qu'un fournisseur, ou une société de prestation de service. Qu'il ne me devait pas plus qu'à l'accoucheur, quoi.


C'est comme ça que je ressent aussi mais je crois pas que ce soit partager par tous.

Je repensais à un couple d'amis qui n'ont pas d'enfant car ils ont besoin d'un don de sperm et que lui ne veut pas, il est très "vindicatif" sur le sujet mais s'il avait hésité je crois que cette loi lui aurait permis de prendre vite sa décision.

Au final il risque d'y avoir moins de don et peut être plsu de couples malheureux.

moi je suis vraiment partagée pour le coup, pour l'adoption les enfants peuvent avoir l'identité des parents non?
4683
Je viens de lire cette discussion avec beaucoup d'interet.

Je ne suis ni donneuse ni receveuse autant le dire de suite mais cette loi m'interpelle.

J'avoue comprendre l'avis des parents receveurs et je pense aussi que beaucoup de donneur souhaite garder l'anonymat. Ma filleule est issue d'un don de sperme et jusqu'ici ses parents n'ont jamais voulu connaitre l'identé du donneur.
Il y a un an et demi on a découvert une grave maladie à ma filleule qui avait alors 4 ans. Cette maladie nécessitait un don de rein. Faute de donneur, ma filleule nous a quitter et est devenue un petit ange il y a maintenant 3 mois. Je peux vous assurer que tous et ses parents y compris aurions aimé connaitre l'identé du donneur car peut être que lui aurait pu la sauver !

Je ne vous raconte pas ca pour vous attrister et je pense que le nombre d'enfant issu d'un don et ayant besoin d'un don d'organe pour vivre est minime mais je me dis qu'on ne peut pas souhaiter que la levée de l'anonymat ne se fasse que dans ces cas là.

Je me dis que si un enfant a besoin de connaitre son géniteur et bien que cela soit possible. On a parfois besoin de rencontrer un géniteur juste pour savoir si on lui ressemble tout simplement.

Bref je pense que c'est un sujet très difficile car il y a beaucoup d'affect là dedans
B
46 ans Là ou nous sommes pauvres mais fiers lol 2300
mes condoleances pour ta filleule alexaurore. :(



Je n'enleve en rien ce qu'à du vivre ta famille mais voici un exemple pour moi contre le don non anonyme.


Je parle pour mon homme car avec mes ovaires de toutes facon je ne pourrais dans l'absolu pas etre donneuse.
Mr boubou evite le sujet quand je commence a parler de don d'organe, décès etc. Petite nature va lol
Cependant, demain il devrait donner un rein a un de ses fils il le ferait sans probleme!
Demain, on tape à la porte lui demandant de donner un rein à un de ses enfants issus d'un don là je crois qu'il le vivrait très mal et ne le ferait pas aussi facilement... Et vivre avec après ça non plus ça doit pas le faire.
4683
Mais je suis tout a fait d'accord avec toi.

Je pense que tout simplement la question est très difficile pour les parents receveurs car comme je le dit l'affect est énorme.

Et puis comme tu le dis, si demain on venait frapper à ma porte pour me demander un rein car il y a X année j'ai donnée un ovule je ne suis pas sûre de connaître ma réaction.

C'est vraiment une question très compliquée.
A
112 ans 6176
Effectivement sur ce cas très particulier, il aurait probablement mieux valut pouvoir contacter le donneur mais pour autant,qu'elle aurait été sa réaction? aurait-il été compatible (je présume que les membres sde lafamille du coté maternel ne l'etait pas)? rien n'est moins sur et on ne saura jamais.

Ceci étant, on pouvait pallier a ce genre de situation et preserver la loi actuelle. La loi aurait pu prévoir un accès renforcé aux infos sur le donneurs pour les medecins (incluant les coordonnées du donneur pour pouvoir le contacter) et preserver l'anonymat du don pour autant. Il faut savoir que les medecins peuvent avoir accès à un grand nombre d'infos sur le donneur après du cecos, justement pour des raisons médicales, donc un peu plus d'infos, n'auraient pas changer grand chose.
B I U