Loin de moi l'idée que vous puissiez me prendre pour l'avocat défenseur d'une quelconque drogue, mais bon, je tenais à ajouter un point de vue "adulte" qui contredit d'autres points de vues (avant les 3 derniers messages car ils n'etaient pas encore là quand j'ai commencé mon roman). Je voudrais parler en connaissance de cause étant donné que j'ai, oh malheur, fumé chaque samedi soir pendant 1 an (bon je vais kan même tout de suite rassurer les gens qui pourraient crier au scandale: je n'ai jamais acheté que 2 "doses", des doses qui, pour un fumeur "fumeur", ne peuvent servir qu'à un, voir 2 stix... et j'ai tenu une année avec ça... autant situer les choses étant donné que je pense quand même être quelqu'un d'assez raisonnable et raisonné)
Vous l'avez dis vous-même, elle est jeune... et vous croyez pas que c'est un peu normal de tenter des expériences quand on est jeune? Simple exemple: un sondage réalisé auprès d'étudiants belges... 90% avaient au moins essayé le cannabis 1 fois dans leur vie... des chiffres qui vous paraissent peut-être hallucinants non ? Pas tant que ça... Je crois juste que le cannabis attire une majorité du fait justement de son illégalité, du fait qu'en général il s'agit d'un acte social (je réprimande fortement les fumeurs qui fument tout seul dans leur coin, car là se situe réellement le problème selon moi), comme on va boire un verre entre amis un soir, on va fumer un joint entre amis... Ce n'est pas diaboliser le consommateur qu'il faut faire, c'est tout simplement accepter le fait que certains aiment consommer le cannabis en groupe. Je n'ai jamais eu d'amis drogués, mais ça n'empechait pas mes amis d'aimer se retrouver ensemble pour "tirer un coup". Fumer du cannabis n'est pas une façon de vivre selon moi, ça doit être pris comme un acte social qui ne doit pas devenir un acte quotidien. Tout comme le buveur de guinguette qui s'imbibait bien d'alcool le samedi soir... où est le mal de se prendre une bonne cuite, et même chaque week-end ? Mais si ce buveur commence à en prendre chaque jour, le plaisir disparaît...
Pour en revenir à cette demoiselle encore bien jeune, je trouve un peu ça con quand même, car justement à cet âge là on ne fume pas toujours dans l'optique qu'une personne adulte peut avoir (j'avais 20 ans et je savais parfaitement ce que je faisais, ce que je risquais, et ce que j'y gagnais), même si les expériences forment la jeunesse, je crois que le cannabis tout comme l'alcool doivent être goûtés plus tard. Car quand je vois le paquet de jeunes de 14-15 ans (voire parfois plus jeunes) de mon patelin d'origine qui fument, qui sont très vite passez à autre chose, qui revendent, qui ont organisé tout un trafic... je trouve ça malheureux. J'ose même pas imaginer dans quelques années où ils seront (déjà la génération juste avant eux, malgré qu'ils avaient commencé plus tard, a vraiment trop mal tourné, je crains franchement le pire). A 14 ans on prend ça comme un jeu, mais ce n'est pas un jeu... je ne sais pas si en France la loi est pareille, mais dès qu'on a 18 ans, c'est là que le jeu se compliquera. Et je souhaite aucune complication à personne. Simple information: le cannabis en belgique, malgré le foin qu'on avait fait autour de sa dépénalisation, est toujours parfaitement illégal à l'heure actuelle, mais banalisé, et c'est cette banalisation qui, finalement, fait perdre goût à ce jeu et incite les plus jeunes à vouloir faire comme les grands. Sauf que les grands, s'ils ne sont pas consommateurs à problèmes, savent parfaitement ce qu'ils font, et connaissent leurs responsabilités.
Bon, comme j'ai envie de faire peur , vraiment peur, je vais raconter la suite de mon histoire personnelle... donc j'ai fumé un an, puis j'ai arrêté, sans raison bien valable sauf que je n'ai jamais eu envie d'acheter une 3e dose... puis un an est passé, tout "clean", puis est arrivé mon ex (decidément celui-là :evil: ) et cette soirée à laquelle on a trouvé une "dose" par terre... (mine de rien, ça fait kan même 25 euros pas loin...) ... puis l'ami de mon ex qui est arrivé, le grand connaisseur suprême, l'expérimenté à fond dedans qui s'est pas rendu compte qu'il a pourri sa jeunesse à carburer autant... et ses gros petards surchargés... là je me suis rendue compte de ce que faisais vraiment le cannabis au cerveau: ça me rendait méchante, paranoïaque (vraiment, des décalages temporels comme ça, directe en internement si c'était pas causé par le cannabis), tellement paranoïaque que ma seule envie était de frapper... Oui, le cannabis peut révéler votre vraie personnalité, mais DANGER si vous êtes une personne fragile au niveau de l'esprit. Puis est arrivée un moment j'ai dit stop à l'ami, arrête de me faire fumer ta merde, mais mon ex a continué, et c'est là que je me suis rendue compte, mais franchement, à quelle point le cannabis rend les gens totalement cons ! Je suis peut-être encore conne actuellement, mais je préfère être conne sans cannabis qu'avec. Sans compter certaines réputations qui feront vite le tour de petits patelins et qui peuvent franchement vous gâcher vos sorties justement, sorties sur lesquelles vous comptiez , avec quelques amis, vous rendre dans un endroit plus calme pour se prendre un petit moment de délire... le cannabis marginalise, plus qu'on ne croit.
Bon j'arrête.
J'insiste sur le fait que le cannabis rend vraiment con, au point d'aller sniffer des aspirines ! Mais bon, si ça en amuse certains... (ça m'avait amusée sur le coup, mais en réfléchissant, avec le recul... je sens que je vais encore dire le mot con)