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M
38 ans oise 1168
Toutes mes condoléances.
J'ai mes 2 parents mais depuis mon enfance il y a eu beaucoup de deces autour de moi et j'ai appris à faire avec.

Mes parents m'ont toujours  
appris que ça faisait partie de la vie mais le jour où ce sera leur tour je crois que le monde s'arretera de tourner autour de moi.

Il faut que tu parles, exteriorise ta colère et ta peine, je ne crois pas non plus en dieu et je n'en ai pas eu besoin pour affronter les deces! Il faut se raccrocher à la vie à ta famille, tu as ton fils qui est là il faut que tu arrives à retrouver le sourire pour lui.

C'est très bien d'avoir dit la verité à ton fils, il y a tellement de personnes qui mentent à propos de la mort!

Je te souhaite beaucoup de courage. Et ne soit pas trop triste je suis sure que ta maman prefererait que tu ais le sourire!
58 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
:kiss:

n'hesite pas à aller voir quelqu'un, mon père est mort il y a bientot trois ans, et même si je le regrette pas vu comme il nous a fait souffrir je vois encore quelqu'un pour en parler et aller mieux
en particulier tu parles de la colère et la mienne a mis du temps mais elle s'en est allée maintenant parce que j'ai pu en parler et ne pas culpabiliser
41 ans là ou le vent me porte ... 868
si je peux me permettre un conseil , c'est de te faire aider car tu parles beaucoup de ta colère, et pour moi en tout cas c'est ce qui à pris le dessu même après multiples années..et c'est ce qui m'enpêche d'avancer dans le deuil..
donc ne reste pas seule face à cette colère fait toi aider, que se soit par des amis proches ou de la famille, ou un professionelle
gros bisous à toi
A
38 ans Caen 6651
tu as tout à fait le droit d'être en colère

ton fils est génial... il faut qu'il aille voir ton père pour lui expliquer un peu sa façon de voir la mort car il a raison pépère est encore là, il y a encore des choses à vivre avec cette partie de la famille

en revanche... tu as toujours une maman, c'est écrit partout dans ta vie et même quand tu as besoin d'elle, elle est là en toi, suffit de penser à elle ou d'aller la voir au cimetière

moi non plus je ne crois pas en "dieu" et mon papa n'est même pas dans un cimetière, il est dans la nature... il fait partie d'un grand tout et sans ses cendres les champignons et les vers de terre (ce à quoi il a consacré une bonne partie de sa vie) se porteraient moins biens ;) (bon je crois qu'on n'a plus le droit de faire ça en revanche... quel gâchis)
1547
Je suis vraiment désolée pour toi...

Je ne m'attarderai pas sur le sujet car ça n'avancerait à rien, mais je suis passée par là aussi, j'ai perdu brutalement mon papa quand j'avais 15 ans, du jour au lendemain, je l'ai trouvé mort étendu dans les toilettes.

Sur le coup j'ai cru ne rien ressentir. Puis je suis passée par toutes les émotions. Le déni, le regret, la tristesse, la colère et j'en passe.

Je te conseille vivement de prendre rdv avec quelqu'un, ça peut te faire une bonne soupape pour réussir à accepter son départ.

Dis toi qu'elle sera toujours avec toi, quoiqu'il arrive. Moi ça m'aide de me dire qu'il est là et que c'est grace à lui que je suis ce que je suis aujourd'hui. Je me dis que c'est lui qui a placé les bonnes personnes sur mon chemin et qui fait que je suis bien.
Je sais qu'il est heureux là haut.
Ils sont tous les deux en train de nous observer là en ce moment ! Peut etre même que mon père parle jardinage avec ta mère (Il va bien la barber alors !).

Je sais que ça peut paraitre gaga pr bien des personnes mais ça aide réellement de décompresser.
Ma fille, qui n'a que 5 mois, entend bcp parler de mon père. Je lui raconte comment il était, et ça aide aussi à se souvenir des bons moments, a les faire revivre un peu.
R
39 ans 15384
Moi perso je trouve ca encore pire de me dire qu'il est mieux "la haut" qu'avec moi ici sur Terre. Sa place est ici avec moi et ma mère,j'avais et j'ai encore besoin de lui. Les phrases toutes faites ne marchent malheureusement pas avec tout le monde ...
Je suis désolée pour toi et te souhaite beaucoup de courage.

J’ai perdu mon père en juin 2007. Il était malade depuis un an et j’ai souvent entendu les gens dire que c’était plus simple qu’un décès brutal car « on s’y attendait ». Bah non, ça m’est tombé dessus comme ça, je n’étais pas préparée et je n’ai pas réagi. Le deuil est , je pense, vécu de différentes manières pour chacun.
Je suis allée le voir à l’hôpital, c’est moi qui l’ai trouvé « endormi ». La première chose que j’ai faite a été de rentrer chez moi et ranger ma chambre, faire des trucs habituels.
Et puis un an après jour pour jour (maudit 1er juin) ma grand mère paternelle et mon oncle qui décèdent à leur tour le même jour.
J’ai vraiment commencé à aller mal à ce moment. Et je n’en parlais à personne ce qui est la plus grande erreur.
J’ai tout gardé pour moi et à un moment on craque. Surtout que les gens pensent que le temps est passé, ça va mieux. Bah non, c’était pire.

Comme ce qui a déjà été dit, je te conseille vivement d’en parler et de ne rien garder pour toi, car le contrecoup est alors très dur.

Et même si tu ne crois pas en Dieu, une fois l'étape de la "colère" passée, raccroche toi aux souvenirs des bons moments passés avec elle et que tu pourras partager avec ton fils.

Bon courage pour toi et ta famille.
T
40 ans 93 20
Bonjour,

Tout d'abord toutes mes condoléances, je me suis senti touché par ton message car j'ai également perdu ma maman au mois de septembre (et je n'ai pas de papa), il n'y a pas une journée ou je ne pleure pas mais en cachette car j'ai deux petites soeurs et je veux parraitre forte devant elles.
En tout cas je tiens à te souhaité beaucoup de courages et n'hésite pas à en parler à te confié, à vidé ton sac. Crois moi je sais que ca fait du bien d'en parler.
37 ans narbonne 2199
toute mes condoléances. pour ma part j'ai perdu brutalement mon père à 9ans et mon grand père que j'essayé de réveiller en vain à 11 ans.
je suis passé par la peur que mon père m'en veuille car j'été chez ma voisine quand c'est arrivé puis la colère qu'il m'est abandonnée alors qu'il avait tant à m'apprendre, puis bien plus tard cette énorme tristesse qui est toujours présente surtout dans des périodes importante de ma vie. depuis que j'ai accouché je suis hanté par lui, qui aurait été si fier d'avoir une petite fille...
la douleur ne part jamais, elle s'atténue au fil des années mais ne disparait jamais et d'un autre coté je voudrais pas qu'elle disparraisse car c'est ce qui me permet de le faire vivre dans mes pensées, ma plus grosse peur étant d'oublier son visage les années passant.
en tout cas je te souhaite beaucoup de courage car c'est vraiment dur à surmonter mais comme dit plus haut la vie continue et il faut s'occuper des vivants
77 ans bourgogne 393
on explique aux enfants la mort par cette metaphore:c'est comme un bateau qui file apres la ligne d'horizon,on ne le voit plus mais il est la! ça n'as rien a voir avec la religion ,c'est de la genetique:nous sommes une partie des membres de notre famille tres materiellement! j'etais infirmiere et la mort je connais mais celle de mes proches est douloureuses inguerissables et il faut vivre avec simplement c'est dans l'ordre des choses.courage a toi et a ton papa
P
44 ans 1638
Huitre, je te présente mes plus sincères condoléances. Je sais ce que tu vis, et à quel point c'est difficile. N'hésite pas à venir en parler, je pense que c'est la meilleure thérapie. De parler d'elle, de ce que tu as vécu juste avant son décès et depuis. Ou si tu ne veux pas faire ça sur un forum, essaye de parler avec tes proches ou à un professionnel.

Il y a un an j'ai perdu ma mère moi aussi. Elle était malade. Les conditions de son décès ont été tellement difficiles que j'ai eu ce que j'appelle un 'coupe-circuit'. La plupart du temps je suis incapable de ressentir la moindre émotion quand je pense à elle. Je me souviens de son rire, de sa voix, de tout, mais c'est comme si c'était arrivé à quelqu'un d'autre, ou dans une autre vie. Et parfois, je ressens comme un coup de poing, une émotion qui m'assaille parce que quelque chose ou quelqu'un m'a fait penser à elle. Et là c'est le gouffre. Je pleure, pleure, et quand je m'arrête c'est fini, je repars sous le voile.

Je ne sais pas si c'est bien ou mal. Parfois j'aimerais pouvoir ressentir à nouveau l'amour que j'avais pour elle, mais je me dis que ça serait trop dur à supporter.

Sinon, concernant le processus de deuil, je pense que ce n'est pas quelque chose de monolithique; c'est à dire qu'on ne fait pas vraiment le deuil de quelqu'un, mais plutôt le deuil de toutes les différentes choses que cette personne représentait pour toi. Parfois c'est vraiment surprenant. Par exemple, lorsque j'ai déménagé l'appartement de ma mère, j'aurais dû ressentir tant d'émotions, tellement de souvenirs. Mais là encore, le coupe-circuit ayant fait merveilleusement son œuvre, je n'ai pas vraiment ressenti quoi que ce soit. Jusqu'à ce que je tombe sur le classeur où elle gardait ses compte-rendus médicaux. Je ne peux même pas décrire ce que j'ai ressenti, j'ai eu envie de hurler. Je pensais 'Tout ça pour ça!'. Toutes ces angoisses, ces inquiétudes, l'espérance que son état s'améliore... Tout ça c'était fini. J'avais comme une boule dans le ventre depuis l'annonce de son cancer plusieurs années auparavant. Cette boule avait grandi au fur et à mesure que son état s'empirait, mais je ne m'en étais jamais rendu compte. De voir cette pochette et ces documents, elle a disparue d'un coup! C'était à la fois un soulagement, mais aussi une telle souffrance...
B I U