Les cours sur la sexualité dans les écoles ..

CuteVengeance a écrit:

Hs-Mais Trinordil n'est pas un pilule en continue à la base - ses des plaquettes de 21 jours avec arrete de 7 jours. Je l'avais pris pendant pas mal de temps.

Cerazette (qui est en continue car 28 comprimés)m'aller très bien pendant 5 ans avant que j'ai commencer de saigner non stop pendant plusieurs mois.

Donc ca existe pas mal ce genre de souci-hs off

Ketai a écrit:
J'ai eu la même ça a eu le mérite de remettre carte sur table ce qu'etais une des conséquences d'un rapport sexuel non protègé et ça a calmé quelques ardeurs!

Nous les cours c'etait beaucoup plus tot qu'ici apparement car on les avez en 6eme

On avait parler des regles, regarder un acouchment avec cris et tout, etudier la reproduction et je ne souvient plus quoi d'autre

C'etait en 78 dans le sida n'etait pas au program mais ils avaient parler du syphillis et d'autres vd avec photos à l'appui :lol:

C'est en cours de biologie, et j'etais obliger d'aller car normalement le bio je ne faissais pas à cause de la vivisection qu'ils faisient

Est-ce que c'etait utile ? Non car on se croyais invicible à cette age la malheureusement donc tout rentre et sorte aussitot

Je trouve sa presque primitif! :shock:

Nous, c'est une sexologue, et le prof n'a pas le droit d'être présent en classe.

Oui notre prof de science nous expliqué la reproduction, mais pas l'éducation sexuel!

mouais moi même j ai eu droit a des trucs méga techniques qu on avait pas vraiment envie de retenir en fait...

ceci dit, concernant la pillule, faut arrêter de croire que c est la fête et que c est innofenssif et banal.

Entre les dizaines de kilos en plus et, à la dernière prise, embolie pulmonaire (j ai frisé l infarctus), il y a de nombreux risques. c est une révolution que les femmes aient enfin le droit de décider de leur grossesse mais la pillule est loin d être magique.

d autant que les ptites nanas que j ai vu défiler qui démarraient la pillule n étaient pas adeptes du latex puisque la lululle permet de ne pas tomber enceinte :shock: , encore faudrait il ne pas l oublier régulièrement aussi...

Il est urgent et d utilité publique de pondre des cours d éducation sexuelle adaptés, qui ne fassent pas peur aux gosses et qui leur donnent envie de connaitre et respecter leur corps.

je me souviens d un reportage que je mattai avec ma Mère il y a au moins 5 ans, des bénévoles fesaient le tour des classes dans le cadre de la lutte contre le sida, ils ont changé leurs propos, bien plus poussifs, quand ils se sont rendus compte que les gamines de 15/16 ans, ne savaient pas ce qu étaient les trompes, que les gars ignoraient tout des mst ("une meuf qui se lave pas a des mst, celle qui se lave en a pas, donc quand je b... une fille je sais ou je vai, pas besoin de capote"), que les filles pensaient faire pipi par le vagin...

Ben moi je n'en ai pas eu!
Jamais!
Y'en avait pourtant dans mon collège, mais je sais pas pourquoi cette année là ils ont du nous zapper, et en même temps quand je voyais les autres années que les capotes finissaient plus en bombes à eau, et le lubrifiant à tartiner sur la gueule des autres pour "rigoler"... ah ah. :-s
On voit à quel point ça les marquait mes camarades...

Ah si, en 3ème ma prof de svt le jour de la lutte pour le sida nous avait dit " vous savez se protéger c'est important, c'est pas comme un mot dans le carnet ou vous avez une petite punition et après on en parle plus, si vous attrapez le sida c'est une punition à vie!"
Bon elle a raison, mais bon y a d'autres moyens de dire ça, j'ai vraiment crue qu'elle s'adressait à des gosses de 4 ans...

Parler du sida comme d'une punition je trouve ca limite. Un ami homme de ma mère est séropositif suite a un viol il y a des années de cela .. Est ce qu'il a été "puni" ?

Sur la pilule en continu, je plussoie sur l'absence de risques (du moins pas plus que si on prend la pilule avec pauses). Pour info :
http://martinwinckler.com/article.php3?id_article=69

Pour la question de base...
J'ai eu une première intervention en 3ème, où on nous a parlé surtout de menstruation et d'érection matinale... (par contre chez moi peu avaient déjà couché et heureusement d'ailleurs, 14 ans c'est bien jeune je trouve)
Puis en seconde, prévention MST avec exercice pratique d'enfilage de capote.
En première, le film d'accouchement en gros plan, qui a dégoûté les mecs et calmé les envies de mômes de certaines (youpi pour ce film, sincèrement)

Sinon il y avait beaucoup de parlotes entre nous, les profs nous parlaient régulièrement du sida et du faire qu'il fallait se protéger... A mon époque, pour ne pas comprendre l'importance du préservatif, fallait le faire sincèrement On nous en parlait en cours, à la télé, à la radio, il y avait des stands, des pubs Je me souviens d'avoir saturé à l'époque.

CuteVengeance a écrit:

Je ne pense pas non, et je pense surtout que ce n'est pas juste de l'avoir attrapé de cette façon, c'est déjà terrible un viol mais quand on en récolte en plus une maladie, autre que les pbs psychologiques et physiques que ça peut engendrer..

Je pense aussi qu'elle a été très maladroite, elle était assez brut de décoffrage d'ailleurs quand j'y repense, ce qui doit expliquer le fait que je ne l'appréciais pas trop...

Le prof d'SVT est censé faire cours sur la reproduction, pas sur la sexualité.

Les cours d'éducation sexuelle sont fait à 13ans, en 4ème, ce qui est trop tôt pour certains, et trop tard pour d'autres.

Il faudrait que ces cours soient libres d'accès pour qui veut y aller, quitte à faire des groupes.
Autant un préado de 11ans en aura plus besoin qu'un ado de 14ans...
Quand on voit le nombre de gamins de 11-12ans qui s'informent déjà par eux-même pour le faire.

Certains seront mal à l'aise avec, pourquoi ne pas non plus laisser à leur rhythme ? Le mieux, ce serait de le faire dans une grande salle, et qui veut venir, peu importe sa classe le pourrait...
Autant dans les collèges que les lycées. Comme ça personne se sentirait poussé ni laissé derrière... Et bien sûr avec des sexologues. L'idée de séparer les filles des garçons est intéressante et mériterait d'être prise en considération.

La pilule, c'est clair, c'est loin d'être banal, ce sont des hormones, qui agissent sur le corps, comme tout autre médicament avec ses effets secondaire...

Et aussi que ces cours sensibilisent à pourquoi le faire et pas seulement comment le faire (ou comment mettre la pression à des ados :roll: )

Quant à tomber enceinte en dehors des 2-3 jours, heureusement que l'on peut, sinon ça serait très difficile d'avoir un bébé, c'est juste que les spermatozoides survivent au moins 7 jours en se cachant dans les cryptes. Donc il peut féconder l'ovule plus tard.

Des cours libres d'accès pour y aller à son rythme ? Pas bête. Mais ça suppose qu'il y ait une volonté de s'informer. Aussi il faudrait peut-être assortir cette "liberté" d'une obligation d'avoir assisté à tous les "modules" (moyens de contraception, IST, etc, bref tous les thèmes qu'on pourrait imaginer d'aborder) au bout de la 3ème. Comme ça ça laisserait tout de même quatre ans pour se poser toutes les questions possibles et aller à ces réunions sans louper quoi que ce soit, et en respectant son rythme.
Parce que sinon ça serait trop simple de choisir de ne pas s'informer pour avoir une raison de dire "on ne m'a pas appris ça".

Pourquoi ne pas laisser jusqu'à la terminale ?
Ceux qui ont sauté une classe n'ont que 12,5-13ans en 3ème, ce qui est un peu jeune pour être intéressé à tout cela...

Ne pas s'informer pour dire "on m'a pas dit?", non, je ne pense pas, je pense que les adolescents qui sont près de franchir ce cap sont justement ceux qui vont aller s'intéresser de près à ces cours, et ceux qui y pensent pas encore, ne gagnent rien à suivre ces cours vu que ce qu'ils y feront c'est ricaner ou regarder les murs embarassés.

Ben je suis désolée mais moi je ne pensais pas encore passer à l'acte à l'époque et pourtant j'ai retenu beaucoup de choses pendant ces interventions, alors que ceux qui avaient déjà des rapports n'en avaient, pour la plupart, rien à secouer.

Laisser jusqu'à la terminale ? Oui, pourquoi pas. Mais ça supposerait que les établissements fassent une réelle communication entre eux au moment du passage au lycée, pour être bien sûr de ce que chaque élève a fait ou non. Or, on sait que les établissements ont d'autres chats à fouetter, et que s'ils font venir des intervenants c'est uniquement pour se donner bonne conscience et dire qu'ils ont fait la prévention et ne sont pas responsables de l'attitude des élèves ensuite. Du coup, là c'est plus du changement d'organisation, c'est de l'utopie :lol:

Sk8erGirl a écrit:

Euuuh au collège et au lycée j'étais franchement pas prête à sauter le pas et pourtant je ne faisais pas partie de ceux qui ricanaient... D'ailleurs dans les faits à ce niveau là il se produit presque l'exact opposé de ce que tu crois : ce sont les plus concernés qui ricanent le plus...

Et puis laisser jusqu'au lycée, ça suppose que tout le monde passe au lycée, ce qui est loin d'être le cas.

Perso je trouve que ça a très bien été fait pendant mes années collège/lycée. Cours obligatoires, séparation garçons/filles, avec des intervenants extérieurs.

Et puis maintenant les jeunes sont de plus en plus exposés à la sexualité, et de plus en plus tôt, alors mettre les points sur les i à 11-12 ans je trouve ça plutôt approprié.