Je suis d'accord que le compagnon ne peut pas jouer le rôle de psy, d'ailleurs un psy ne joue jamais un rôle, il est psy : c'est non seulement son métier mais son savoir-être. Ce n'est pas non plus le rôle d'un enfant que de soigner toute sa famille, là je suis bien d'accord. Là, se sont les adultes qui profitent du tout petit pour répondre à leurs besoins à eux.
Sinon, pour ma part, je me méfie justement du savoir universitaire pour avoir mis le nez dedans !
A mes yeux, les meilleurs des "savoirs" dans ce métier est le cheminement fait sur soi-même, l'expérience dans l'accompagnement des personnes, la capacité justement à vivre ses émotions conscientes avec ses clients (et non s'enfermer dans une supposée neutralité "bienveillante"), cesser de se contenir sans cesse dans un cadre uniquement professionnel (sans abuser de son client, cela va de soi) et à oser la tendresse, la sympathie et autre sentiments conscients avec son client : c'est à dire oser tisser des vrais liens et dire ce qui est là
C'est aussi bien sur une capacité d'écoute exceptionnel.
Pour moi, ce n'est donc pas le "rôle" d'un compagnon, encore moins d'un enfant. Ca peut être celui d'un parent s'il est suffisamment conscient parce que ça demande de laisser à l'autre TOUTE la place et de se mettre en retrait.
Sur du long terme, dans un couple, je pense que ça deviendrait invivable. (sur du court terme, soutenir quelqu'un qui a une passe difficile, ça me parait faisable)
Par contre, le psy lui le fait : il donne toute la place à son client et ne lui parle pas de son histoire personnelle, (sauf peut être à la demande du client) - ni de ses problèmes. Le temps imparti est pour le client.
Citation:le psy nous considère à l'instant T
Ca ne veut rien dire pour moi. Tu peux préciser ?