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Voir un psy après la mort d'un être cher.

57 ans Out of Africa... 4355
Sarnia a écrit:
Je n'ai aucune attache émotionnelle avec mon charcutier non plus, mais bien sûr ce n'est pas lui que j'irai voir pour régler des  
problèmes personnels! ;)


J'ai du louper un épisode là ? :shock: :D
52 ans 35 10308
Câline a écrit:
Sarnia a écrit:
Je n'ai aucune attache émotionnelle avec mon charcutier non plus, mais bien sûr ce n'est pas lui que j'irai voir pour régler des problèmes personnels! ;)


J'ai du louper un épisode là ? :shock: :D

C'était pour illustrer le fait que l'absence de lien émotionnel avec le psy n'était pas la seule (ni la première) qualité qui fait qu'on va le voir, sinon n'importe quel étranger ferait l'affaire.
57 ans Out of Africa... 4355
Sarnia a écrit:
(et du coup, nous aussi, on se distance émotionnellement de la personne à laquelle on parle).


Oulà, pour moi, ce n'était pas aussi "simple" que ça :lol:

Et justement j'avais terriblement besoin d'un pys qui ne soit pas neutre et qui soit capable de me montrer ses émotions et ses sentiments
Sinon, je crois bien que je tournerais encore en rond ma foi ! :D

Ceci dit, oui je suis d'accord sur le fait que le psy est capable de prendre la distance nécessaire s'il sait ce qui se passe en lui (ce qui n'est pas le cas de tous les psys)

Face au deuil, il ne va pas polluer son client avec ses émotions personnelles : il va permettre à la personne de vivre ses émotions, des les reconnaitre, de les acceuillir, de leur faire de la place
52 ans 35 10308
Câline a écrit:
Sarnia a écrit:
(et du coup, nous aussi, on se distance émotionnellement de la personne à laquelle on parle).


Oulà, pour moi, ce n'était pas aussi "simple" que ça :lol:

Et justement j'avais terriblement besoin d'un pys qui ne soit pas neutre et qui soit capable de me montrer ses émotions et ses sentiments

Je comprend. Pour moi c'était super important cette distance, parce que du coup, contrairement à avec mes proches, je n'avais pas besoin de me poser de questions sur ce que j'allais dire, et surtout sur l'effet que mes mots allaient avoir sur la personne en face de moi : est-ce que je vais lui faire mal? Le surprendre? Le décevoir? Je n'avais pas ces inquiétudes face au psy. Je ne dis pas que le psy doit être une machine, pas du tout, ni ne pas montrer d'émotions, mais ce qui était important pour moi, c'était que ses émotions, les émotions de la personne en face de moi, ne soient pas une barrière à ce que j'allais dire.
57 ans Out of Africa... 4355
Sarnia a écrit:
mais ce qui était important pour moi, c'était que ses émotions, les émotions de la personne en face de moi, ne soient pas une barrière à ce que j'allais dire.


D'où la neutralité du thérapeute j'imagine
Je comprends mieux parce que pour moi, la "neutralité bienveillante" telle que je l'ai vécu était terrifiante.
Le psy ne montrait rien, ne s'indignait pas des mauvais traitements que j'avais reçu : que je parle des coups reçus ou du cassoulet mangé le week end dernier, son sourire était toujours le même et rien ne semblait vivre en lui. Il se devait d'être neutre et ne rien montrer de ses émotions et sentiments
Moi j'ai pris la fuite ! :D
45 ans pres d'orleans 1304
Sarnia a écrit:
doucefolie a écrit:
Pour ma part j'ai vu plusieurs psys...enfin on me les a imposé ado et cela n'a jamais marché pour m'avancer dans mes problématiques.

Peut-être que c'est justement parce qu'on te les a imposé et que ce n'était pas ton choix, pas ta démarche, et toi tu as choisi d'autres méthodes pour avancer. L'important c'est que le choix vienne de soi. Je pense qu'à partir du moment où on se dit que peut-être un psy pourrait nous aider, alors c'est sans doute le bon moment d'aller en voir un.



Tu as tout fait raison. Comme ce n'etait pas mon choix je n'y ai pas trouvé mon compte.
42 ans au bord du lac 605
Câline a écrit:

Citation:
le psy nous considère à l'instant T

Ca ne veut rien dire pour moi. Tu peux préciser ?


Ce que je veux dire, c'est que quelqu'un qui nous connaît déjà, un proche, a un apriori sur nous: Il/elle est paresseuse/gourmande/sympa/énergique/capricieuse/disponible/... tout le monde se fait une opinion des gens qu'il fréquente et les mets dans des petites "cases" (et les laisse plus ou moins en sortir d'ailleurs), c'est un mécanisme normal d'appréhension de l'altérité. Le psy ne nous connaît pas - du tout: il a donc une neutralité que je trouve importante au moment où on commence la thérapie.

En ce qui concerne la neutralité bienveillante, celle que tu as expérimentée me paraît totalement inhumaine et effrayante :shock: ma psy n'est pas du tout comme cela et c'est tant mieux!! Ce qui explique que lorsque je parlais de neutralité, je parlais de neutralité par rapport au passé de la personne et par rapport à son entourage, pas du tout d'une attitude aussi froide... mais comme Sarnia: les émotions que peut exprimer le psy (indignation face à des mauvais traitements par exemple) ne sont pas un frein à l'analyse comme le sont les émotions de nos proches.
M
33 ans 3
Quelqu'un de ton entourage ne peut pas t'analyser, on ne peut pas etre le thérapeute de l'un de ces amies. Comme on ne peut pas être celui de sa mére. Pendant plusieurs années j'ai était celui de ma mére, j'ai vue ma mére vouloir se suicidé devant moi... Je l'ai vu passé des heures a pleurer... Maintenant je ne m'entends plus avec elle, & c'est moi qui va voir des psys... J'a vécu beaucoup de choses dont je n'ai jamais parlé à ma mére.
Je pense donc que tu devrais consulter un psy.
B I U