Tentative de rééquilibrage alimentaire

Comme les autres : il faut arriver à distinguer l'envie de la faim. Le principe n'est pas de manger ce que tu veux quand tu veux, c'est de manger ce que tu veux quand tu as faim (et tant que tu as faim, mais pas plus).
Toute la difficulté/subtilité, c'est justement d'arriver à arrêter de manger quand on n'a plus faim, même si on aime ce qu'on est en train de manger et qu'on a envie de manger plus. Et ça, tu y arrives déjà en essayant de ressentir ce que c'est que la satiété, et ça n'est pas facile du tout. Et puis aussi, en essayant de comprendre pourquoi en ce moment tu continues de manger quand tu n'as plus faim: qu'est ce que tu recherches? Un plaisir? Combler un manque? "Peur" de perdre ce que tu laisses?
C'est pour ça qu'essayer de comprendre en ce moment non seulement ce que tu manges, mais aussi les sensations que tu as pendant que tu manges (et avant, et après) c'est un exercice intéressant. Pas forcément facile à faire tout seul d'ailleurs...

Quand je ne finis pas, c'est que je suis pas chez moi, et au resto u, je choisis pas la taille des portions...
J'aime pas gaspiller, mais des fois y a pas le choix, je vais pas me rendre malade pour rien non plus.

La faim a plusieurs niveau :
Quel est celui à écouter ?
-L'envie de nourriture ?
-Le ventre qui cri ?
-La tête qui tourne ?

Sk8erGirl a écrit:

L'envie c'est un peu vague... Tu peux avoir envie de manger sans avoir faim, et avoir faim et envie en même temps.
Le ventre qui crie et la tête qui tourne, c'est que la faim est là depuis un moment ! C'est même un peu trop tard...
Tu sens jamais comme un "petit creux" ? Du genre, pas le ventre qui crie mais qui parle juste un peu ?

Après des fois c'est encore plus complexe : une sensation de faim alors qu'on vient de faire un bon repas. Dans ce cas-là c'est autre chose, ça peut être d'origine émotionnelle et c'est pas évident de faire le tri dans tout ça.

Question très intéressante, et à laquelle j'ai du mal à répondre en fait.

J'ai longtemps cru que je devais attendre un maximum avant de manger.
Le ventre qui se tord, la nausée,ça me rassurait et me faisait dire que c'était de la vraie faim...
Mais j'ai vu l'autre jour que certaines filles disaient que là c'était trop, c'est de la souffrance, et ce n'est pas "normal".
J'ai d'ailleurs testé que dans ces cas-là la nausée fait que manger devient difficile mais qd je commence ça part en cacahuète, car j'ai trop attendu, j'ai trop faim, et que j'ai d'une certaine façon privé mon corps en agissant ainsi alors j'engloutis...

Il faut donc réussir à trouver ce moment où la faim commence à se faire sentir, plaisir à l'idée de manger qq chose, besoin physique...mais sans aller dans les extrèmes de tête qui tourne et de nausée.

C'est pas facile tout ça hein.

Coucou!

La faim pour moi c'est juste avant d'avoir le ventre qui gargouille et la tête qui tourne!
C'est pas bon d'attendre jusque là car quand tu vas manger, ton corps qui s'est senti privé, va stocker tout ce que tu va manger (et c'est comme ca aussi qu'on grossit)!

Pour ma part j'ai commencé un RA il y a 4 mois.
J'essaie d'équilibrer comme ca : ********

La problème, c'est souvent qu'on mange trop rapidement et du coup, on croit avoir faim alors qu'en fait on n'a plus faim et après on se sent complètement lourde! Horrible quoi !

Donc je pense que dans le RA il faut aussi intégrer le fait de manger lentement et d'écouter son corps. prendre le temps de manger pour savoir si on a vraiment encore faim, si c'est juste de l'envie ou parce qu'on aime pas jeter!

Pour le problème d'avoir la flemme de cuisiner, quand je cuisine je fais plus de portions, comme ca s'il y a un jour ou j'ai vraiment la flemme je sors un truc du congélateur et j'ai plus qu'à manger!

RA ca ne signifie pas non plus se priver : faut penser à se faire plaisir aussi parce que sinon on a l'impression d'être forcée et au final, on reprendra nos mauvaises habitudes!

En tout cas pour ma part j'ai commencé un RA sans avoir pour objectif de maigrir, sans vouloir me priver ect et au final j'ai perdu *** en 4 mois!
Mais le plus important c'est que je me sens plus en forme, plus vivante et chaque jour un peu mieux dans ma peau!
Le tout en mangeant un bon brownie au chocolat de temps en temps, ou des crêpes ou du foie gras!!!

Bisous à toutes!

[édit équipe d'anim : Merci de respecter la philosophie de Vivelesrondes]

Le lacher prise, ça passe aussi par la fait de ne pas se forcer. Dans une RA, on ne se force pas à finir, pas plus qu'on ne se force à arrêter. On prend le temps de ressentir la satiété, c'est pourquoi selon les personnes il faut parfois apprendre à manger plus lentement, mais c'est tout. L'équilibre s'établit tout seul comme un grand mais plutôt sur une semaine, très rarement sur une journée.
Alors si tu n'as envie que de mandarines, il ne faut surtout pas te freiner, au contraire.

Bonsoir les filles , je suis nouvelle depuis aujourd'hui.

Moi je suis suivis par une nutritionniste depuis le 30 novembre 2010 je suis un rééquilibrage alimentaire et tout ce passe très très bien, je n'ai jamais autant cuisiné de ma vie lol
Je fais presque tous les deux jours des pâtisseries (allégés)je mange avec plaisir et je fais du sport tous les jours je bois juste ce qu'il faut !
J'ai ***** et je me suis jamais sentis aussi bien ****



[Edit equipe d'animation : Merci de respecter la philosophie de Vivelesrondes]

Pour moi des pâtisserie allégées ce n'est pas du rééquilibrage mais un régime !

Pour ma part, je préfère les pâtisseries non allégées avec du lait entier, du beurre, de l'huile, du vrai sucre de canne voire du miel, etc... au moins, je me régale !!! :D

Et me sentant rassasiée autant au niveau de la faim que du goût (=plaisir), je mange moins.

C'est aussi ça la rééducation alimentaire (enfin pour moi toujours !)

C'est aussi craquer quand il le faut, non ?
Sinon, ce qui est alléger, ça dépend, perso j'aime le coca light mais pas le vrai, j'aime les deux oranginas aussi... C'est une question de goûts.
Pour les patisseries, je n'ai jamais tenté de l'alléger.

Depuis hier soir, j'avais envie d'oranges pressées, pas pris le soir parce que c'est pas bon pour le sommeil.
Ce matin, en les revoyant, encore envie, mais pas le temps (faut retrouver les différentes parties du presse agrume), donc je prends des carottes à la va-vite, les mets dans le sac, et grignotte entre-temps parce que assez faim (ce qui est nouveau pour moi, le matin), mais retour à la maison à 11h, les oranges sur la table me fond encore envie, et pas rassasiées tant que je les ai pas bues.
On peut manger ce qu'on veut, ça rassasie pas l'envie d'un aliment. C'est ça la RA ?

Là où j'ai de la chance, c'est que contrairement à certains, je craque facilement pour des aliments qu'on a tendance à appeler "sains", souvent un fruit me fait plus envie que du chocolat (sauf quand envie de chocolat :D).

Après avoir lu tes messages sur mon autre sujet Câline, je me demande si ça vient pas aussi de là.
Contrairerement à beaucoup, je n'ai jamais été forcée à finir la soupe ou les légumes, d'aussi loin que je me souvienne, j'ai aimé ça (même raconté par qqn qui me gardait à même pas deux ans, normalement calvaire pour faire manger des légumes aux gosses, pas moi).
Par contre, à peu près la même chose pour le petit déjeuner, mais pas au même niveau que toi... J'ai jamais trop aimé le lait, ni manger le matin, ma mère essayait de me pousser à prendre quelque chose le matin... J'ai vomi deux fois à la récré quand j'étais en Ce2 à cause de ça, et depuis elle me dit que c'est mieux de manger le matin mais pas à m'en rendre malade et me pousse à prendre quelque chose pour si j'ai un creux à la récré (quand j'étais petite, et oui à 10h j'avais faim ^^).
Aussi, surtout ado, poussée à manger très tôt, entre 11h30 et 12h30, j'avais pas encore faim (puis ma mère qui voulait que je mange au moins du jambon pour les protéines et voulait pas que je devienne anorexique, n'importe quoi, c'est juste que mon corps était pas réglé pareil pour les repas, d'ailleurs en Espagne ils mangent plus tard, j'aurais peut-être du naître là-bas :D), après, j'ai repoussé au plus possible ces repas, quand c'était possible entre 14 et 15h et ça faisait de mon déjeuner le repas principal, parce qu'à midi, j'arrivais pas à finir et à l'heure du goûter j'avais faim et ce repas était aussi, voire plus important pour moi que le déjeuner.

J'aime pas gaspiller la nourriture, mais contrairement aux tiens, mes parents ne m'ont pas forcé à finir au point d'en être malade et m'ont dit que mieux vaut garder pour plus tard qu'être malade (ma mère était juste obsédée par le calcium et les protéines :D), mais aussi que l'heure c'est l'heure pour les repas, mais j'avais accès aux placards et frigo, donc si faim, je pouvais me servir (même en cachette ^^)

Sk8erGirl a écrit:

Pour moi, c'est une croyance.
Je mange des oranges, même des kiwis dis-donc :D - le soir et je dors très bien.

Le plus dur je crois est de se réapproprier son corps et d'arrêter de penser avec le cerveau (en ce qui concerne la nourriture)
Ton corps sait précisemment de quoi tu as besoin et à quel moment de la journée. Donc effectivement, ça ne sert à rien de contourner l'aliment dont tu as envie et de manger autre chose

Si j'ai envie de fraise et que je mange une pomme, je ne vais pas répondre ni à mon besoin corporel ni à l'envie de me faire plaisir (pour moi les deux composantes quand on mange) et il est fort à parier que mon envie de fraise me taraude toute la journée !

Il est fort possible aussi que les angoisses de ta mère aient eu des répercussions sur ta manière de manger aujourd'hui.

Je suis toujours profondément étonnée sur le forum bébé quand je vois les mères s'inquiéter autant autour de la nourriture alors qu'en fait, il n'y a rien de plus naturel que de s'alimenter selon son besoin et en fonction de ses goûts.
Etonnée parce que je pensais être la seule avec ce type de problème.
Pour ma part, par contre, j'ai laissé d'instinct mon fils s'auto-réguler tout seul (j'ai allaité exclusif pendant deux mois, puis mixte jusqu'à 8 mois). J'avais bien plus confiance en lui qu'en moi à ce niveau là
Il n'a aujourd'hui aucun trouble alimentaire
Et je reste toujours ébahie quand je le vois s'arrêter d'un seul coup en plein milieu de son gâteau préféré parce que voilà quoi, il n'a plus faim :D

Moi aussi j'y arrive mais c'est tout un film :D : je ferme les yeux, je me concentre sur mon corps et sur mes sensations et j'ai la réponse...Autant dire que manger me prend du temps et demande de la concentration :lol: :lol:

Par contre, je me bats avec son père qui d'après moi, cède trop à la facilité de la bouffe industrielle bien trop trafiquée.

Sk8erGirl a écrit:
Non, pas vraiment. Parce que comme le dit Câline, il faut arriver à bien faire la différence entre les besoins (de son corps) et les envies (de ta tête), reconnaître les signes de l'un et de l'autre et savoir si un aliment te fais envie parce que tu as faim, ou pour une autre raison.
Tu dis "les oranges sur la table me fond encore envie, et pas rassasiées tant que je les ai pas bues". Pour moi ce n'est pas un problème de faim, mais plutôt une sorte de compulsion alimentaire. Je ne suis pas sûre qu'on puisse dire que tu aies été "rassasiée" parce que tu ne les as pas mangé par faim, mais par envie.

Après c'est un travail qui est long, et déjà si tu arrivais à faire la différence entre ce qui est vraiment la faim physiologique et autre chose, et sur le ressenti que tu as quand tu manges dans un cas et dans l'autre, ça serait un grand pas. Mais (tu vas penser que c'est une idée fixe), je pense que tu devrais te faire aider. Au moins lis des bouquins de Zermati ou Apfeldorfer pour comprendre les fondements de la méthode.