Soleane_28 a écrit:+1
. A moins de lui demander 25e de l'heure, tu bossera à perte dès les premières semaines effectuées. .
c'est une bonne approche pour te montrer à quel point ce statut est particulier
Il faudrait, si tu envisages vraiment de te lancer, calculer combien tu factureras à cet oncle une journée ou une heure de travail. (sachant qu'en auotentrepreneur, il n'y a pas d'horaires, tu peux facturer une demi journée là où il te faudra toute une journée.
Je pense qu'une fois que tu auras compiler TOUTES les dépenses afférents à une activité indépendante+ la part que tu te gardes comme salaire, tu pourras proposer le marché à et cet oncle ....
dans le désordre et sans que je connaisse réellement les composantes d'une charge salariale : cotisations sociales, cotisations retraite dans une institution pour travailleur indépendant, cotisations pour assurance maladie, tes frais de transport etc etc. ton salaire bien sûr etc...
si ton oncle te propose un SMIC horaire, je peux te dire que tu ne fais pas que travailler gratuitement, tu perds de l'argent.
tu l'auras compris, le statut d'autoentrepreneur n'est pour moi qui le cheval de Troie de la destruction du salariat et des "acquis" sociaux de base : le droit à congés, le droit d'être soigné sans que les soins fassent un trou énorme dans le budget, le droit à la protection de l'inspection du travail etc.
si tu es malade, tu ne travailles pas donc tu n'as plus de rentrées d'argent sauf une indemnité de misère.
tu ne pourras partir en congés que si tu as assez économisé pour pouvoir ne rien toucher pendant tes congés.
si ton client unique a une baisse d'activité (ou une simple mésentente dans le cadre familial comme dit plus haut), tu te retrouves sans rien et bonjour pour avoir les minimas sociaux qui ne permettent tout simplement pas de vivre.
par contre l'autoentreprenariat peut se faire en complément d'une activité salariée et peut-être que là ça pourra être une solution convenable (à condition de bien calculer toutes tes charges et les facturer à ton client).