vivi75 a écrit:bah on est bien OK c'est pour ça que quand le pôle emploi encurage vivement les chômeurs de longue durée à se lancer c'est très dommageable et que lorsque un employeur potentiel propose le statut d'autoentrepreneur au lieu de CDD ou CDI ça sent le roussi pour l'entrepreneur débutant qui s'est trompé de statut
L'employeur ne peut pas proposer de statut autoentrepreuneur, enfin, juste comme ça, parce que ça n'a rien à voir avec son entreprise à lui...
Que le pôle emploi encourage à se lancer, non, ce n'est pas dédommageable... Ce n'est pas incompatible avec le chômage, si...
http://www.planete-aut...294-indemnisation-chomage.html
"Vous continuez à percevoir, en partie, vos allocations chômage.
Pôle Emploi déduit, en fonction des revenus de votre activité indépendante, un nombre de jours non-indemnisables au titre de l’ARE (allocation d’Aide au Retour à l’Emploi)."
Donc en gros, suivant les revenus que tu as, tu as plus ou moins d'allocation...
C'est gagnant-gagnant, eux versent moins d'allocation chômage, et toi à la fin, tu gagnes tout autant vu que le reste c'est par ton autoentreprise... Qui n'est pas suffisante en tant qu'activité principale...
vivi75 a écrit:En effet la seule autoentrepreneuse que je connaisse qui a l'air très satisfaite de son statut c'est une créatrice -douée et courrue - de bibi et chapeaux qui envisage son activité comme un complément de salaire du ménage et dont la protection sociale au sens large du terme semble dépendre du mari et non pas de son entreprise.
Et c'est elle qui s'en sert comme ça devrait servir.
Cf le site du gouvernement :
http://www.gouvernemen...-statut-de-l-auto-entrepreneur
"Le régime de l'auto-entrepreneur est un passeport offert à tous les Français qui souhaitent transformer leurs talents en argent et bénéficier de revenus supplémentaires."
"A tous les Français : aux retraités qui veulent bénéficier d'un supplément de revenu, aux jeunes qui ont besoin d'un peu d'argent pour financer leurs études ou encore aux chômeurs, pour qui ce dispositif constitue une vraie opportunité de rebondir.
[...]
Sont également concernés les salariés et fonctionnaires qui ont le droit de devenir auto-entrepreneurs en dehors de leurs horaires de travail. A une seule condition : ne pas créer une activité qui conduit à démarcher les clients de son employeur sans son accord. "