séjours en hopital psychiatrique

Je pense que tu vécu quelque chose de très dur,j'ai eu écho d'autres personnes qui sont passés par là donc j'imagine un peu la "non-vie " que ça doit être.

:?

je n'ai jamais été interné moi meme mais j'y suis souvent aller pour rendre visite a une amie.

ce que tu décrit c'est ce que j'ai vue aussi,j'ai appris que les HP sont une vrai "tombe" pour les malades.le mot que j'utilise est fort mais c'est l'impression que j'en ai eu.pour moi,les malades ne sont pas aidés. j’avoue avoir été très choqué de ce que j'y ai vue,je ne pensais pas du tout que ça ce passer comme ça.

déjà tous le monde est mélanger,mon amie maniaco-dépressive était donc en contact avec de simples dépressifs comme avec des schizo ou autres.seuls les plus dangereux sont enfermés et on les voyaient hurler sur leur balcon.je n'ai vraiment pas compris l’intérêt de ce "mélange".

tous le monde est défoncé toute la journée.l'isolement est très fréquent,et souvent a nu.les malades sont tristes et ne donne pas l'impression d'etre dans un environnement sain pour eux.sans parler de la prise de poids du au cachets pris a forte doses (20kg en 3semaines pour mon amie).
aucune activités,a part comme tu le dit fumer des clopes dans le parc ou regarder la télé (dans le "salon" public,pas de télé dans les chambres).

on peut leur ramener n'importe quoi vue que les visites sont très peu surveiller,je n'ai croiser que rarement un infirmier ou autres,personnes ne m'a jamais demander ce que je fesais la ou meme qui je venais voir.

j'ai vue certains patients passer des journée entières assis a la meme place sans bouger sans que personnes ne viennent les voir.je me rappel d'un petit trisomique (qu'est ce qu'il fesait la d'ailleurs? mon amie m'avait dit qu'il n'avait pas de famille et mineur donc placé ici a défaut de place dans un autre centre) il passer ses journée dans un coin sous les escaliers a se balancer d'avant en arrière,ne se lever que pour aller manger et reprenait sa place.

bref,je crois qu'en france il y a un vrai problème avec les HP,ces personnes qui dérangent se retrouvent isoler et abrutis par les cachets au lieu d'etre pris en charge correctement.je trouve ça plus que triste!

Mon oncle a été interné en HP pour dépression , et j'ai vu exactement ce que tu décris

Je l'ai vu grossir , perdre complétement la tête , abruti par des cachets , sans aucune prise en charge psychiatrique efficace . Il est d'ailleurs sorti quelques semaines apres , dans le meme etat .

Ses seuls passe temps étaient de rester assis sur un banc a fumer , ou de regarder la télé entouré de gens aussi abrutis par des cachets que lui .


Citation:


Je pense que c'est tout à fait ça , il faut d'abord calmer la personne en l'abrutissant , en lui mettant une laisse psychologique , et après on traite les personnes une par une , mais comment voulez vous traiter correctement une personne completement assomée et déglinguée par des neuroleptiques ?

Il y a un reel probleme en France avec les hopitaux psychiatriques , mais le gouvernement prefere se pencher sur des questions plus inutiles les unes que les autres plutot que de se soucier de ce genre de cas

Le problème, c'est le manque d'effectif.

Si le secteur hospitaliers commence à être mis trop sous pression, il va y avoir des bavures, des démissions etc etc etc, et on ne peut pas vraiment se le permettre, et ce surtout dans le secteur psychiatrique, c'est malheureux mais c'est le problème.

merci pour vos reponse :) et reflexion aussi les rajout c'est vrai qu'on prend beaucoup de poid et quand on ressort on est souvent au stade loque (physiquement) avec aussi beaucoup d'effet secondaire du au medicament

Bonsoir,
J'ai envie de réagir a ce qui es expliquer mais pour cette fois je me placerais du coté des soignants( je suis aide soignante en HP) je dis que je place de ce coté car dans ma tete je me dis que auhourd'hui je suis de ce coté mais demain je peux etre de l'autre sa aide a comprendre certaines choses et puis sa permet de rester humaines.
Pour moi s'est dur ce que tu decris car nous on agis pas comme sa, deja on ne met que cas extreme des personnes en chambre protégées pendant 15jours et surtout pas un ado.... mais je rectifie que en iso s'est extrement rare de mettre quelqu'un completement nue( il faut vraiment un risque majeur de suicide ou d'aggression envers le personnel et meme sa c'es rare, on respecte au maximun la dignité de chacuns)
Apres pour la question tous le monde es melangés s'est dure a vivre pour les patient... je l'entends, le comprends, mais imaginez vous pour les soignants qui serait affecter dans un services ou il y airait seulement des skizophrènes, des personnes maniaques, des personnes depressives, s'est juste pas imaginables, deja pour les problemes de violences qui peuvent etre liées quand on bosse avec des skizo, ou l'etat psychologiques quand on es avec que des deprssifs, vous comprenez ce que je veux dire? puis tout simplement hyper enrichissant pour nous de bosser avec toutes pathologies melangées, tout types de personnes....
a savoir que si tu a etais mis dans une unitée adultes s'est que au point de vue de l'hopital es des lois tu es adultes les unités enfants sont jusqu'a 16ans. Puis sincerement tu aurait aimer etre en unité enfants???( dans mon hopital en gros sa demarre a 6ans, tu te vois avec des enfants de 6ans??)
Pour nous les visites sont controlées qui vous venez voir a savoir ce qui y a dans les sacs( apres si la personnes es malhonnetes pas de notre faute nous n'avons pas le droit de fouiller les sacs des vistes et des patients quand il rentre d'une ballade a l'exterieur par exemple)
Ensuite si tu a etait "shoter" lorsque tu etais en iso cela s'explique tu t'imagine sans aucun traitement enfermé 24/24 s'est juste a peter un cable je pense que s'est pour cette raison que tu a bcp de medocs lors de cette passe.
Je trouve tres durs de dire que les psys t'on pas aidé ton defoncer... peux etre que parce que chez nous sa se passe pas comme sa, on es une equipe qui prens un temp infinis avec le patients peux importe si il a besoin de nous pendant 3min ou pendant 2h....
Oui vous allez croire que je travaille au monde des bisounours, mais non non je vous assure mais seulement s'il vous plait pas dire que s'est partout pareil il existes des services en HP ou le patients es notre centre d'interets.
j'espere avoir put eclairer certaines personnes sur le pourquoi du comment.
A bientot au plaisir de lire vos avis et remarques je serai la pour rebondir au besoin!!!bonne soirée

je ne prendrais pas plus part que ça au débat sur la qualité des soins dans l'HP ù tu as été accueillie, te dire que dnas l'hp où je travaille ce pas comme ça ne t'aidera pas.
Par contre, il est à savoir que le fait que les pathologies sont mélangées, celà est une obligation légale tout simplement.
En fait, tu es affecté/hospitalisé dans telle ou telle unité selon ton adresse. Chaque unité s'occupant d'un secteur géographique prédéfini.
Ceci ne relève donc pas d'un choix stratégique de l'hopital mais d'un choix de nos législateurs...
Après est ce ou pas une bonne chose...

Cordialement

bonjour je suis tout a fait d'accord quand tu dit que ce n'est pas partout comme sa et heureusement je n'ai fait que decrire une experience perso ce n'est donc pas un sondage c'est sur ! mais comme je l'ai dit cela dépend de ou tu tombe j'ai été jugé "violent" j'ai été shooté 2 mois c'est comme sa et ce n'est pas grave je met juste en doute les motivation de certain psy ou infirmiere (peut etre dégoutez de faire se metier depuis trop lomteng et sa se comprend car l'univer n'est pas très gaie) je pense aussi que certain psy croient tout savoir et ne savent rien! comme d'autre peuvent etre très comprhéensif et aidant vis a vis des patient voila merci

J'espere ne pas t'avoir "froisser" dans mon discours je chercher juste a "t'expliquer" le pourquoi du comment des choses qui t'on choquer lors de ton hospitalisation. Voila il n'y avait pas dans mon message de jugements.
bonsoiir a tous

il n'ya pas de souci merci pour ta reponse

Je voudrai savoir et il y a que toi et toi seul qui raconte ton vécu au début de ce forum qui peut répondre completement au POURQUOI as-tu été mis en HP et à tes yeux était-ce justifié?
Tu écris que les patients sont tous mélangés et que les psys ne t'on pas aidés (sauf abondance de médications diverses) mais tout ceci repose bien sur le pourquoi a t'il été décidé et pas par une seule personne de te faire vivre cette mauvaise expérience. BRUCE

Moi j'ai déjà travaillé à l'HP... et je n'irai pas vous contredire :cry: c'est pourri l'hôpital psy public...

Sinon, pour ce qui est de ta maladie, si tu veux te faire hospitaliser il y a des cliniques qui sont très bien.

Quant à ton vécu, je comprends ce que tu dis car c'est une réalité.


Sans indiscrétion quelle est ta maladie ?

et bien voilà... je viens moi aussi vous faire part de mon expérience non pas en HP, mais dans un hopital avec un étage réservé aux maladies neurologiques dont la dépression.
Je suis arrivée là dans un état pitoyable, envoyée d'urgence par un médecin qui ne me connaissait même pas (encore) mais qui a vu tout de suite ce qui se passait...
Là-bas, j'étais en chambre seule (mais il y avait des chambres doubles ou à quatre). Le matin, nous étions réveillés vers 07h30 et à 08h00 le déjeuner (avec les premiers traitements (au début, je prenais jusque 10 médicaments par jour)). Nous devions tous être dans une tenue adéquate pour aller au réfectoire (défense de manger dans sa chambre). Après cela, activités jusque midi. ça allait des perles, peinture, bricolages, gymnastique etc... jusqu'à la promenade dans un centre commercial proche pour ceux qui avaient le droit de sortir (accompagnés par une infirmière). A midi, après les traitements, repas, puis sieste. Ensuite, de nouveau des activités puis souper (diner pour vous en France) et visites pour ceux qui en avaient (une heure le soir, pas plus). Entretemps, il était interdit de sortir (les portes du service étaient fermées à clé). Vos activités pouvaient aussi être coupées par les visites chez le psychiatre, psychologue ou autre...
Le soir, traitements et puis soit, on se réunissait dans la salle de télévision, dans une autre petite pièce pour discuter ou seul dans sa chambre (normalement on ne pouvait pas aller dans les chambres un de l'autre). Dans ce service étaient aussi rassemblés toutes sortes de pathologie allant de l'alcoolisme, de l'addiction aux drogues, la dépression, les maladies neurologiques etc....
Si un patient rentrait en possession d'alcool dans le service, il était immédiatement mis dehors.
Je suis restée 5 semaines dans ce service et je dois vous avouer que je m'y sentais bien. Pourtant, au début, ce n'est pas facile de vous retrouver tout seul, sans attache et sans repère. mais les infirmières et les médecins que j'ai eu ont tout fait pour que je me sente à l'aise.
naturellement, ça ne s'est pas fait du jour au lendemain... il m'a bien fallu deux à trois semaines pour recommencer ne serait-ce qu'à sourire...
Ca se passait en 2007. Je suis toujours actuellement sous anti-dépresseurs et ça risque encore de durer un peu... mais mon expérience n'a pas été si mauvaise que ça...
Je souhaite en tout cas à tous ceux qui pourraient être confrontés à ce genre de maladie de tomber sur un établissement comme celui où j'ai été.

Voilà ma petite expérience.