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Pourquoi "no regime"?

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ladybugette a écrit:

parce que tu dis
"autant je pense qu'il n'y a pas de recettes miracles, et que pour maigrir, il faut manger mieux et moins. "


Ben je  
vois pas ce qui est faux dans cette affirmation.
Enfin si tu connais un autre moyen de perdre du poids que de manger moins que ce qu'on dépense, je t'écoute (la liposuccion ne compte pas :lol: )
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poupoule a écrit:

Plusieurs personnes t'ont précisé avoir grossi après des régimes "équilibrés" pour te dire je crois qu'ils ne sont pas moins nocifs que ceux plus communément recensés comme imbéciles (ex: Dukon). C'est toi qui as fait la distinction entre régimes "restrictifs" (alors qu'ils le sont tous) et "manger mieux et moins" (ce qui pour moi est juste une expression de la novlangue pour dire régime "soft").


Je comprends bien votre propos, mais je ne vois pas en quoi ça devrait me faire avancer/réagir. Et là, je parle bien de moi ; je n'ai jamais conseillé aux autres de faire un régime, mais moi, dans ma situation, je ne vois que ça ; et le fait d'apprendre que ça n'a pas marché pour certains, voire pour tous, ça ne va pas changer ma situation pour autant ...
49 ans Paris 9874
lwena a écrit:
Enfin si tu connais un autre moyen de perdre du poids que de manger moins que ce qu'on dépense, je t'écoute


Non pas forcément manger moins que ce qu'on dépense (régime hypocalorique classique avec rebond quasi assuré... après une disette organisée, le corps se venge toujours) mais éventuellement manger juste à sa faim (et perdre l'éventuel surpoids dû à toute la consommation faite au-delà de la faim). C'est très différent comme démarche.
En quoi ça devrait te faire avancer ou réagir? ben il me semble que discuter de savoir si ce que tu présentes comme une bonne option pour maigrir fonctionne ou non, ça n'est pas exactement anodin, non? Et te proposer une méthode alternative (réfléchir à ce que c'est que manger à sa faim) ne me paraît ni idiot ni inutile.
2630
poupoule a écrit:

Non pas forcément manger moins que ce qu'on dépense (régime hypocalorique classique avec rebond quasi assuré... après une disette organisée, le corps se venge toujours) mais éventuellement manger juste à sa faim (et perdre l'éventuel surpoids dû à toute la consommation faite au-delà de la faim). C'est très différent comme démarche.
En quoi ça devrait te faire avancer ou réagir? ben il me semble que discuter de savoir si ce que tu présentes comme une bonne option pour maigrir fonctionne ou non, ça n'est pas exactement anodin, non? Et te proposer une méthode alternative (réfléchir à ce que c'est que manger à sa faim) ne me paraît ni idiot ni inutile.


Le principe de la RA est pour moi le must qu'on puisse faire pour résoudre les problèmes qu'on peut avoir vis-à-vis de la nourriture. Et je pense qu'un jour, je m’attellerais à cette tache pour me "guérir".
Mais dans l'état actuel des choses, c'est quelque chose que je ne peux envisager (à cause de mon double problème de méfiance envers les médecins, et de manque d'estime de moi), donc je reviens à mon "ça ne va (malheureusement) pas changer ma situation actuelle".
49 ans Paris 9874
lwena a écrit:
Mais dans l'état actuel des choses, c'est quelque chose que je ne peux envisager (à cause de mon double problème de méfiance envers les médecins, et de manque d'estime de moi)


Concernant ton rapport aux médecins (que je super comprends!): rencontrer un médecin adepte de la ra c'est comme tomber sur un footeux intelligent, tu revois tes critères et tu te dis que, oui, peut-être bien que les licornes existent (pardon pour les footeux de vous avoir utilisés comme parabole :lol: ). Au pire, il y a toujours les livres et les sites (gros.org + linecoaching). Moi je n'ai rien appris de plus avec les séances avec Zermati ou Apfeldorfer qu'avec "Maigrir sans régime": titre à la con... mais tout est dedans. Les séances de thérapie m'ont juste permis de rester motivée, de poser des questions, d'approfondir, et d'avoir qqn en face qui relance ma réflexion quand nécessaire.

Concernant le manque d'estime: attendre qu'elle se soit reconstruite pour agir, c'est prendre les choses à l'envers. La RA aide à réacquérir de l'estime, car on reprend le contrôle de sa pensée et de ses actes, de son rapport à la nourriture (le contraire du régime auquel on délègue bêtement notre volonté et notre faculté à penser).
49 ans Paris 9874
lwena a écrit:
Le principe de la RA est pour moi le must qu'on puisse faire pour résoudre les problèmes qu'on peut avoir vis-à-vis de la nourriture.


Par ailleurs, parler de "must" prouve que tu es davantage prête que tu ne le crois.
Ne jamais remettre le must à plus tard, ne jamais se contenter d'un moins bien en attendant! :lol:
52 ans Lorraine 4326
lwena a écrit:
poupoule a écrit:

Plusieurs personnes t'ont précisé avoir grossi après des régimes "équilibrés" pour te dire je crois qu'ils ne sont pas moins nocifs que ceux plus communément recensés comme imbéciles (ex: Dukon). C'est toi qui as fait la distinction entre régimes "restrictifs" (alors qu'ils le sont tous) et "manger mieux et moins" (ce qui pour moi est juste une expression de la novlangue pour dire régime "soft").


Je comprends bien votre propos, mais je ne vois pas en quoi ça devrait me faire avancer/réagir. Et là, je parle bien de moi ; je n'ai jamais conseillé aux autres de faire un régime, mais moi, dans ma situation, je ne vois que ça ; et le fait d'apprendre que ça n'a pas marché pour certains, voire pour tous, ça ne va pas changer ma situation pour autant ...



je comprends ton raisonnement car je suis pareil, dans le sens où il faut que je fasse mes propres expériences , que je comprenne les choses pour les accepter . Si ça ne vient pas de moi, je ne l'intègre pas ;)
On veut juste te protéger en fait , t'éviter de faire les memes erreurs que nous , qui n'étions pas averties .
Mais je comprends :-)
2630
poupoule a écrit:

Concernant ton rapport aux médecins (que je super comprends!): rencontrer un médecin adepte de la ra c'est comme tomber sur un footeux intelligent, tu revois tes critères et tu te dis que, oui, peut-être bien que les licornes existent (pardon pour les footeux de vous avoir utilisés comme parabole :lol: ). Au pire, il y a toujours les livres et les sites (gros.org + linecoaching). Moi je n'ai rien appris de plus avec les séances avec Zermati ou Apfeldorfer qu'avec "Maigrir sans régime": titre à la con... mais tout est dedans. Les séances de thérapie m'ont juste permis de rester motivée, de poser des questions, d'approfondir, et d'avoir qqn en face qui relance ma réflexion quand nécessaire.

Concernant le manque d'estime: attendre qu'elle se soit reconstruite pour agir, c'est prendre les choses à l'envers. La RA aide à réacquérir de l'estime, car on reprend le contrôle de sa pensée et de ses actes, de son rapport à la nourriture (le contraire du régime auquel on délègue bêtement notre volonté et notre faculté à penser).


J'ai déjà le bouquin, et je l'ai lu.
Le problème de l'estime de moi, c'est que je ne m'aime pas assez pour prendre soin de moi ; devoir analyser mes sensations, réfléchir à se que je pense, ce que je ressens, notamment concernant la nourriture, c'est très dur, et j'ai jamais réussi à le tenir très longtemps (d'ailleurs même les régimes, je ne les tiens pas ; faire des efforts pour moi me parait inutile, et je finis toujours par me dire que je ne mérite pas ce dont je rêve).
J'ai déjà pensé à aller voir un psy pour ça, je suis d'ailleurs même allée en voir deux, mais c'est encore pire qu'avec les autres médecins : il faut que je me traîne de force pour y aller, et la seule envie que j'ai pendant toute la séance, c'est de m'enfuir en courant, pas top pour que ça marche ...
J'ai l'impression d'être empêtrée dans un nœud de problèmes qui s'ajoutent les uns aux autres et pour lesquels je n'ai aucune solution.
60 ans 91 25732
On peut tout à fait entreprendre une RA sans médecin, c'est ce que j'ai fait, parce j'ai suffisamment d'obligations d'avoir affaire au corps médical pour m'éviter celle-là.

Et ça marche même sans médecin. Peut-être que je vais moins vite, ou que je fais des erreurs, mais le résultat je le vois quand même ! :D

Sinon pourquoi no régime ? Parce que j'ai donné suffisamment entre les régimes "intelligents" (à supposer que certains le soient...) et les régimes "débiles". Et j'ai vu le résultat, ou plutôt l'absence de résultat sur le long terme.

Et puis les frustrations, les contraintes, j'en veux plus. Ras le bol de m'obliger à manger ce dont je n'ai pas envie (non je n'ai jamais eu envie de poisson bouilli avec des haricots verts cuits à l'eau, jamais ! Je préfère ne rien manger du tout que ça ! :evil: ).

Ras le bol aussi d'être triste, irritable, de perdre mes cheveux ou d'avoir la peau moche.

Ras le bol d'aller à l'encontre de moi.

Me punir pour aller bien ? A bas les méthodes sado/maso ! :roll: :lol: Aller bien c'est déjà se sentir en harmonie avec soi. Je ne peux pas être en harmonie avec un corps que je contrains. Je peux l'être, je le suis, avec un corps que j'écoute. :D
36 ans 819
Patty, juste envie de dire: respect. J'aimerais arriver aussi à cette façon de penser.
49 ans Paris 9874
lwena a écrit:
devoir analyser mes sensations, réfléchir à se que je pense, ce que je ressens, notamment concernant la nourriture, c'est très dur, et j'ai jamais réussi à le tenir très longtemps (d'ailleurs même les régimes, je ne les tiens pas ; faire des efforts pour moi me parait inutile, et je finis toujours par me dire que je ne mérite pas ce dont je rêve).


Je comprends. Il faut clairement un moment de "passage", un peu en force, de transition, un moment où l'on s'oblige une dernière fois à qch... afin d'espérer ne plus vivre dans la contrainte. La liberté n'est pas la mollesse. Ca demande même un sacré boulot.
Tu le feras quand ce sera le bon moment pour toi, si tu le souhaites.

Mais tu dis avoir lu le bouquin... tu as ressenti quoi? pensé quoi? jamais eu envie de faire l'un des exercices?
S
101 ans 4480
Quand je vois dans mon carnet de santé sur l'examen des 6 ans la remarque "Poids à surveiller", ça me fait mal.. De me dire que déjà à cet âge, on m'a pris la tête avec le poids, que j'ai vu une psy pour ça puis une diététicienne qui m'a gonflée (je me rappelle où était son cabinet, dans quelles ville, comment était aménagé son cabinet et compagnie...

Et elle qui me disait : "mais si tu es forcément mal à l'aise en maillot de bain, tu es grosse"...

J'ai dit oui pour lui faire plaisir alors qu'à cette époque, je m'en fichais royalement. Je faisais de la gymnastique donc je passais mes mercredis en justaucorps. La piscine, c'était les doigts dans le nez...

Résultat, aujourd'hui 130 kg (j'en a i perdu grâce à la RA...)...
2630
poupoule a écrit:
lwena a écrit:
devoir analyser mes sensations, réfléchir à se que je pense, ce que je ressens, notamment concernant la nourriture, c'est très dur, et j'ai jamais réussi à le tenir très longtemps (d'ailleurs même les régimes, je ne les tiens pas ; faire des efforts pour moi me parait inutile, et je finis toujours par me dire que je ne mérite pas ce dont je rêve).


Je comprends. Il faut clairement un moment de "passage", un peu en force, de transition, un moment où l'on s'oblige une dernière fois à qch... afin d'espérer ne plus vivre dans la contrainte. La liberté n'est pas la mollesse. Ca demande même un sacré boulot.
Tu le feras quand ce sera le bon moment pour toi, si tu le souhaites.

Mais tu dis avoir lu le bouquin... tu as ressenti quoi? pensé quoi? jamais eu envie de faire l'un des exercices?


Je suis tout à fait d'accord avec ce qu'il dit, et j'ai déjà tenté certains exercices, mais je me suis vite laissée aller à ne plus noter, ne plus analyser (avec la même sensation de culpabilité que lors d'un régime, à savoir se dire qu'on a pas de volonté et qu'on arrivera jamais à rien), et au finale j'ai abandonné avec l'idée que ce n'était pas fait pour moi.
48 ans paris 183
poupoule a écrit:
20 ans de régimes (rien de "dingue" non plus lwena, juste le truc hypocalorique classique polycopié... mais ça suffit à te dérégler grave), 40 kg en plus au final, une partie conséquente de ma vie gâchée dans des considérations à la con, une humeur décidée à ma place par la balance du matin, des fringues du 38 au 50 dans mon armoire mais ne me sentant belle dans aucune, etc.

Aujourd'hui, obèse médicalement, mais lucide, je me préfère à cette folle de 20 ans qui n'était jamais heureuse et surmontait tout ça à coup de yaourts 0%.

Merci la RA, aujourd'hui que je mange un radis ou une religieuse, si c'est pile poil ce dont j'ai envie, j'ai exactement le même plaisir, exactement la même absence de jugement moral porté sur moi-même... et mon poids est ENFIN STABLE (légèrement en baisse).



Tout pareil que toi poupoule.

Je n'ai pas lu "Maigrir sans régime" mais à vrai dire, rien que les mots du titre m'irritent : sur un titre de trois mots, il a quand même réussi à caser "Maigrir " et "régime"... même s'il y a le mot "sans" entre, c'est trop pour me donner envie de le lire !!

Iwena, as-tu lu Manger en paix de Apfeldorfer ? Si tu ne l'as pas déjà lu, je t'en recommande la lecture. Il coute 7€ en poche et le simple titre me parle déjà davantage. Pour ma part, tout comme Patty, j'ai entrepris ma RA sans médecin, je n'ai même pas spécialement fait les exercices proposés avec rigueur, juste réappris à écouter mes envies et ma faim à mon rythme.

Au fil des ans, j'ai vu différents thérapeutes pour régler différentes souffrances et casseroles psychologico-familiales mais je n'ai jamais abordé avec eux la question alimentaire qui n'était finalement qu'un symptome qui a disparu tout seul une fois "le reste" réglé...

Il a au final eu deux aspects :
1/ me débarasser ce qui me faisait manger sans faim, ex: l'ennui, l'angoisse, la peur, la honte, la souffrance etc...
2/ réapprendre à manger en paix justement, c'est à dire avec plaisir, sans culpabilité et à ma faim


Iwena a écrit:
avec la même sensation de culpabilité que lors d'un régime, à savoir se dire qu'on a pas de volonté et qu'on arrivera jamais à rien), et au finale j'ai abandonné avec l'idée que ce n'était pas fait pour moi.


sauf que la volonté n'a rien à voir avec tout ça - et peut-être que si ce n'est pas fait pour toi c'est l'exercice rigide, imposé. Peut-être que ça te conviendrait mieux de faire ta RA "à la cool", à ton rythme, sans prise de tête ?
49 ans Paris 9874
tomateopiment a écrit:
Je n'ai pas lu "Maigrir sans régime" mais à vrai dire, rien que les mots du titre m'irritent : sur un titre de trois mots, il a quand même réussi à caser "Maigrir " et "régime"... même s'il y a le mot "sans" entre, c'est trop pour me donner envie de le lire !!


Je te jure que le bouquin dit le contraire du titre!!!
Pour en avoir parlé avec Zermati en cabinet, c'est l'éditeur qui impose plus ou moins le titre...
B I U