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Vos expériences psy

52 ans Lorraine 4326
lwena a écrit:
quand je suis arrivée dans son cabinet, il m'a demandé ce qui n'allait pas, j'ai commencé à lui parler de mes problèmes, à tel point que  
j'ai fini en larmes ...
Et quand j'ai levé les yeux, je me suis rendue compte qu'il regardait ailleurs, style il en avait rien à foutre ; alors oui, c'était un psychiatre plutôt réputé, qui traitait peut-être des cas plus graves et plus intéressants que moi, mais sur le coup, je me suis sentie tellement ignorée que je me suis cassée et que je suis jamais revenue ...


En meme temps que voulais-tu qu'il fasse ? il va pas te prendre dans ses bras pour te consoler si ? ce n'est pas son role ;)
C'est dommage de rester là-dessus je pense, aller voir un psy oui ca peut faire mal, et pleurer mais c'est pas grave . Tu te sentais ignorée par lui mais tu transferais p'tet deja (je fais de la psy de comptoir j'assume lol )
Pis t'imagines si le psy doit souffrir avec tous ses patients, il a pas fini ... bon ca expliquerait pourquoi c'est la profession medicale qui se suicide le plus remarque ;)
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ladybugette a écrit:
lwena a écrit:
quand je suis arrivée dans son cabinet, il m'a demandé ce qui n'allait pas, j'ai commencé à lui parler de mes problèmes, à tel point que j'ai fini en larmes ...
Et quand j'ai levé les yeux, je me suis rendue compte qu'il regardait ailleurs, style il en avait rien à foutre ; alors oui, c'était un psychiatre plutôt réputé, qui traitait peut-être des cas plus graves et plus intéressants que moi, mais sur le coup, je me suis sentie tellement ignorée que je me suis cassée et que je suis jamais revenue ...


En meme temps que voulais-tu qu'il fasse ? il va pas te prendre dans ses bras pour te consoler si ? ce n'est pas son role ;)
C'est dommage de rester là-dessus je pense, aller voir un psy oui ca peut faire mal, et pleurer mais c'est pas grave . Tu te sentais ignorée par lui mais tu transferais p'tet deja (je fais de la psy de comptoir j'assume lol )
Pis t'imagines si le psy doit souffrir avec tous ses patients, il a pas fini ... bon ca expliquerait pourquoi c'est la profession medicale qui se suicide le plus remarque ;)


Mais j'attendais pas qu'il pleure avec moi, j'attendais des questions, une réponse, qu'il me dise "Oui en effet ça ne va pas, on va travailler là-dessus" ou autre, mais il s'est contenté de me regarder en attendant que je continue, en ayant une tronche de "Et alors, où est le problème ?", puis de me faire payer à la fin.
Je me demande même s'il a ouvert la bouche de toute la séance (à part pour me dire de m'asseoir au début et pour me demander de payer à la fin).

L'autre psy que j'ai vu était pas super efficace, mais au moins elle avait l'air de m'écouter, ça me semble quand même être le minimum quand on est psy ...
35 ans Dans le sud ;) 5608
Je pense que dans tous les cas, sans avoir à pleurer avec le patient , le psy se doit d'avoir une attitude empathique et doit sembler à l'écoute de son patient , ne serait-ce que par un regard ou un hochement de tête , certains patients en ont vraiment besoin pour pouvoir se libérer et surtout sentir qu'on les écoute car on peut vite se trouver ridicule à parler à quelqu'un qui ne semble pas nous écouter

Je peux comprendre Iwena car la fameuse psy dont je parle n’arrêtait pas de regarder sa montre quand je parlais, et à un moment j'ai même cru la voir s'endormir

Du coup ça m'a complètement coupée et j'ai arrêté de parler
45 ans 91 1474
Bonjour

En ce qui concerne les psys j'ai aussi vu pas mal de gens qui, on va dire ça comme ça, "ne me convenaient pas" (politiquement correct, non?)

- un qui m'a dit que j'étais "baisable"
- un qui m'a demandé de me déshabiller dans le cabinet pour accepter ma nudité
- un, star de la télé, enfin de M6 (oui c'est pas pareil :p ), qui fumait en ma présence, qui répondait mal au téléphone à ses patientes en détresse.


Bref, j'ai pu au passage un peu définir quel type d'interactions me convenaient.
Je n'aime pas trop les psychiatres (médecins) qui en général ne font pas de bonne thérapie et qui ont un recours systématique au médicament sans donner quelque conseils de bon sens pour gérer la dépression et l'anxiété.
Je préfère les psychologues qui interviennent beaucoup, sont force de propositions donc plutot orienté TCC. Bon en fait, je n'accroche pas sur l'analyse même si en faire un peu est à mon avis nécessaire.

Donc voilà pour ceux qui peuvent, pensez aux entités hospitalières, aux CMP. Sinon faites intervenir votre réseau car il n'y a pratiquement que comme ça qu'on trouve les bons médecins. Ne pas hésiter à tester le psy aux premières séances et .... à se barrer fissa si il ne convient pas.

Bonne chance
S
89 ans 4951
alors en tout dans ma vie j'ai vu 6 psys.

La première ne m'a rien du tout apporté, c'était une psychiatre, mais elle n'avait comme réponse à mes angoisses de mort que : pourquoi ne croyez vous pas en dieu ? ensuite, vous savez madame, je vois des cas tellement pires que vous.

Je l'ai vue une dizaine de fois.

Ensuite une séance avec un psychologue spécialisé dans les troubles alimentaires soi-disant, mais quand j'arrive il me dit ah non je ne fais pas les gens comme vous, je fais les anorexiques, ok, merci au revoir monsieur!


Ensuite j'ai vu un psychothérapeute, gentil comme tout, mais ne disait pas grand chose et s'endormait donc je me sentais encore plus une grosse merde, je l'ai vu pendant plusieurs mois celui là, mais cela ne m'a pas apporté grand chose.

Ensuite une psychanalyste, qui ne m'a pas convenu du tout et ensuite elle me faisait des interprétations de rêve ou cela partait un peu dans tous les sens, je l'ai vu pendant 1 année, pas eu de mieux-être.

Après je me suis fait une raison comme quoi il n'existait pas le psy qui me fallait. Puis après la naissance de mon second fils et le fait que nous avons failli mourir mes angoisses de mort sont devenues trop envahissantes au fil du temps et j'ai fait une dépression ensuite. Mon fils montrait des signes d'angoisse, du coup j'ai été chez une pédopsychiatre (donc médecin), mais qui fait aussi les adultes et là.... révélation! Mon fils a été deux fois et ensuite elle m'a proposé de faire une psychothérapie avec elle. En tout cela a duré 4 ans, mais 1 année intensive, ensuite c'était des visites de plus en plus espacées.

Je parlais et elle me répondait également, jamais eu l'impression qu'elle jugeait car elle avait une manière de dire les choses qui n'étaient pas du autoritaires. Elle était sympa tout en étant assez distante et cela m'a bien convenu je ne me suis pas sentie obligée de lui plaire. J'ai fait un gros chemin avec elle.

Ensuite pause pendant quelques années et l'année dernière j'ai été voir une psychiatre-comportementaliste pour travailler sur ce que je n'arrivais pas à dépasser avec l'autre thérapeute. J'ai fait 6 mois assez difficiles, elle était très cash et c'est assez dur, on est secouée dans ce type de thérapie, mais j'ai avancé vite avec elle, par contre je pense que je n'aurais pas pu l'affronter sans ma psychothérapie auparavant.

Il existe plusieurs courants psy, certains te secouent pratiquent l'écoute bienveillante, à toi de voir ce qui te convient.

Personnellement je ne regrette vraiment pas d'avoir persévéré jusqu'à rencontrer la bonne personne pour moi.
64 ans Région parisienne 7
Cela fait plus de 10 ans que je suis suivie par la même thérapeute pour dépression chronique.
Le 1er psy m'a tellement rabaissé que j'ai vomi mes tripes en rentrant chez moi. Le 2ème restait muet en me fixant et ça me bloquait totalement. La 3ème a été la bonne : à l'écoute, souriante. Elle oriente la conversation, donne des indications afin que je réfléchisse à mes erreurs (que je considère comme telles !) et assume mes blessures mais jamais elle n'a porté de jugement sur ma famille ou des décisions que j'ai prises. Les premières années, je pensais que cela ne servait à rien.
](*,) Au plus mal, j'ai été hospitalisée 3 fois dans une clinique psychiatrique dont une fois où cela s'est très mal passé avec la psy du service qui me poussait dans mes retranchements. Un autre psy a pris le relais, plus compréhensif mais l'environnement était trop difficile, les traitements trop lourds. Trop de mal à remonter.
J'ai vu 2 psychologues à des moments où je ne pouvais plus supporté des évènements extérieurs qui me bouffaient la vie ; ça ne m'a pas aidé. :( En thérapie familiale avec mon mari et mes enfants (ado), c'était surtout pour aider les enfants à s'exprimer ; ça m'a plutôt enfoncé.
:-k Je suis revenue à ma thérapeute. Rendez-vous toutes les semaines puis tous 15 jours puis tous les mois. Maintenant tous les 3 mois au bout de 10 ans ! Elle me connait très bien et ça m'aide... jusqu'à la prochaine crise.
Je pense aujourd'hui que cette thérapie de longue haleine m'a aidé puisque je suis là et j'arrive à reprendre le dessus.
Et nul ne se connait tant qu’il n’a pas souffert (Musset)
Bon courage à tous
B I U