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Abolition de la prostitution

111 ans Sous la neige au fond à droite 7534
Magnifique travail de spéléo, Ange du désir, je salue le temps que tu y as passé et l'effort que ça représente, mais j'ai peu de patience pour les puzzles, c'est  
un de mes défauts. Bref: tout ceci ne m'intéresse pas suffisamment pour que je passe l'aprèm à tenter de lire entre les lignes et à patchworker le bordel. Verdict: en ce qui me concerne, j'estime effectivement que tu n'as toujours rien dit. Désolée.
45 ans 04 5576
J ajoute un truc : nous sommes un certain nombre (les filles levez la main =; ) a ne pas te comprendre. Comme nous venons toutes d horizons bien différents, en appliquant le basique rasoir d ockham, on peut en conclure que tu n es pas clair. Volontairement ou pas.
P
44 ans 1638
Toad a écrit:
J ajoute un truc : nous sommes un certain nombre (les filles levez la main =; )

=;
38 ans 3196
Toad a écrit:
J ajoute un truc : nous sommes un certain nombre (les filles levez la main =; ) a ne pas te comprendre. Comme nous venons toutes d horizons bien différents, en appliquant le basique rasoir d ockham, on peut en conclure que tu n es pas clair. Volontairement ou pas.


Mais naaaan, Toad, tu n'as rien compris ! La raison de notre incompréhension c'est qu'il est intelligent lui, c'est pourtant simple ! :lol:

Bon, certes, il n'a montré que son immense suffisance pour le moment, mais je suis sure que sa haute intelligence devrait finir par nous éblouir. J'attends ça avec une grande impatience.
111 ans Sous la neige au fond à droite 7534
Ça me rappelle un ancien VLRien, ça d'ailleurs...
Darlee-doo a écrit:
Magnifique travail de spéléo, Ange du désir, je salue le temps que tu y as passé et l'effort que ça représente, mais j'ai peu de patience pour les puzzles, c'est un de mes défauts. Bref: tout ceci ne m'intéresse pas suffisamment pour que je passe l'aprèm à tenter de lire entre les lignes et à patchworker le bordel. Verdict: en ce qui me concerne, j'estime effectivement que tu n'as toujours rien dit. Désolée.


FY
38 ans 3196
Darlee-doo a écrit:
Ça me rappelle un ancien VLRien, ça d'ailleurs...


Oui, exact ! Je vois de qui tu parles.
111 ans Sous la neige au fond à droite 7534
aile-du-desir a écrit:
Darlee-doo a écrit:
Magnifique travail de spéléo, Ange du désir, je salue le temps que tu y as passé et l'effort que ça représente, mais j'ai peu de patience pour les puzzles, c'est un de mes défauts. Bref: tout ceci ne m'intéresse pas suffisamment pour que je passe l'aprèm à tenter de lire entre les lignes et à patchworker le bordel. Verdict: en ce qui me concerne, j'estime effectivement que tu n'as toujours rien dit. Désolée.


FY

FY ça veut dire 'Fuck you'?
111 ans Sous la neige au fond à droite 7534
Ce qui est chelou, c'est que mon message ne se voulait même pas agressif. Sérieux.

Oh well.
63 ans Franche Comté 995
Un exemple de féminisme basching

http://fleurfurieuse.b...shing-episode-2-en-soiree.html
P
57 ans 3727
Dommage que sur un sujet aussi passionnant il y ait la moitié des pages consacrées aux « règlements de comptes » et à la surenchère de propos insignifiants…

J’ai lu pratiquement tout avec soin et voilà un résumé agrémenté de ma position.

Pour moi il est impossible d’exprimer un avis parfaitement tranché en restant honnête dans mes convictions. Je préfère rester pragmatique et tirer quelques grandes lignes de ce brouhaha (pas le sujet en lui-même mais cette proposition de loi) législatif.

Le titre, déjà, est présomptueux : « Abolition de la prostitution ». Comment croire sincèrement qu’un régime mou du genou comme la gouvernance Ayrault parvienne à réussir là où certaines des pires dictatures (civiles, militaires ou religieuses) ont échoué ? Je pense que vouloir lutter sérieusement contre l’institution prostitutionnelle serait déjà moins prétentieux et beaucoup plus réaliste.

Si on prend l’origine latine, « Abolition » signifie « Suppression ». Pour ceux qui font un parallèle avec l’esclavage, lorsqu’il a été aboli, les esclavagistes ont dû faire profil bas et cesser leurs activités et les esclaves ont été libérés. Mais comment pourrait-on clamer (pour le peu que le texte de loi puisse passer sous cette appellation) que la prostitution est abolie en France alors que des prostituées (des esclaves, donc) continueraient à pulluler dans les quartiers ? Qu’on ne les punisse plus pour racolage, tout à fait normal puisque les prostituées de rues sont toutes des esclaves, mais qu’on les laisse vaquer à leurs occupations habituelles histoire d’appâter le client pour renflouer les caisses, alors là, belle hypocrisie politique, parmi tant d’autres ! Si encore ces nouveaux fonds levés servaient à l’après-prostitution, ça pourrait être tout à fait honorable, mais comme il y a de grandes chances pour que ce soit comme pour la vignette auto, les prostituées, pas plus que les vieux en leur temps, n’en verront la couleur.

* * * * *

Les prostituées sont-elles des esclaves ? Oui, affirmatif et sans appel pour 90 % d’entre elles. Et ce chiffre correspond à peu de choses près au nombre de prostituées étrangères (Europe de l’Est, Afrique et Chine, principalement) qui sont maquées industriellement par de grands réseaux criminels (les souteneurs « traditionnels » se faisant de plus en plus rares). La lutte devrait donc être implacable, mais surtout contre ces organisations dont les « produits » seront toujours disponibles sur le trottoir si on s’en tient à ce qui est prévu par la future loi. J’ai pu lire que la prostitution n’était pas immorale mais que c’était sa consommation qui l’était. La belle affaire ! Ça revient à dire qu’un vendeur d’armes exerce une activité comme une autre mais que ce sont ces clients qui sont immoraux. Encore une jolie mentalité et une belle hypocrisie.

Si on estime à 40 000 le nombre de prostituées en France (ce chiffre n’inclut pas les occasionnelles), ça signifie qu’il y a 4 000 prostituées libres. En supposant que parmi elles, une sur dix exerce vraiment par goût, restent 3 500 qui posent « problème ». Le fait qu’elles tapinent à contre-cœur fait-il qu’elles doivent être considérées comme des esclaves ? Pour moi la réponse est non. Même si c’est par nécessité, elles choisissent de se prostituer en toute connaissance de cause, au même titre que les centaines de milliers (ou millions) de travailleuses laborieuses, qui se prostituent chaque jour pour des patrons esclavagistes et pour des clopinettes. Car à mon sens, le problème tient de la définition même de la prostitution qui est systématiquement associée à une activité sexuelle. En latin, se prostituer veux dire « Se mettre en avant ». Aucune référence n’est dont établie entre l’acte et le rapport sexuel. Et sur Internet j’ai trouvé une définition de la prostitution que je trouve intéressante :

« Corruption d’un idéal par des intérêts financiers »

La femme qui se prostitue sexuellement le fait donc au même titre que l’ouvrière qui trime huit heures par jour pendant trente ans. Et personne ne peut décréter que les prostituées libres préféreraient se crever dans une usine. Chaque situation est à prendre au cas par cas et seule la parole des personnes concernées peut faire foi. Même si ça ne correspond pas à son idéal, je peux parfaitement comprendre qu’une étudiante fauchée et misérable puisse choisir de se prostituer quelques heures par semaines plutôt que de travailler chez Mc Donald ou de faire le ménage dans une grande entreprise de minuit à quatre heures du matin. Chacune est libre de son choix et je ne vois pas en quoi l’État viendrait fourrer son nez dans des affaires qui relèvent du privé alors que ces femmes ne sont pas soutenues par un mac. Il n’y a pas de travail dégradant et tous les travaux sont dégradants. Personne ne peut non plus définir au nom de tout le monde que tel travail, aussi pénible soit-il, est honorable et utile, et que tel autre ne l’est pas.

Pour clôturer sur ce point, la lutte contre l’esclavage est une croisade noble, mais à condition que la vision des choses ne s’arrête pas aux frontières ! Comment prôner activement son abolition, parler du respect de la dignité humaine, de conspuer le pouvoir de l’argent qui permet de tout acheter (ouvrières, femmes de ménages bonniches et prostituées. On pourrait aussi aborder le cas des esclaves chinois dans les ateliers clandestins et des hommes asservis, en général, mais là on y passerait la nuit) et aller sereinement s’offrir le dernier iPhone, iPad ou la paire de baskets portée par Zlatan en sachant pertinemment que tous ces produits sont fabriqués par des bataillons d’enfants esclaves qui crèvent à petit feu dans des pays lointains ? Mais c’est vrai que ce ne sont pas des petits blancs alors tout le monde s’en fout.

* * * * *

La prostitution se limite-t-elle aux « contrats » passés entre les clients et les prostituées ? Non, pas à mes yeux. J’ai pas retenu le nom et j’ai la flemme de tout re-parcourir, mais une membre a parlé du cinéma porno. Je le considère comme de la prostitution puisque qu’il s’agit de sexe tarifé où les actrices ont des rapports en échange d’argent. La différence c’est que ça n’est pas celui qui copule qui paie (lui en plus on le rémunère pour ça) mais le producteur, dont il n’y a pas à se demander pourquoi cette profession est-elle toujours aussi mal vue. Et les clients achètent les films ou vont les visionner dans les sex-shops. La chaîne de rémunération est différente mais le principe est le même, à mon avis c’est de la prostitution.

Pour ceux qui distinguent le désir et le consentement et qui veulent également mettre bon ordre dans la prostitution libre, un bon coup de balai sera aussi nécessaire dans le milieu du cinéma X. Car si certaines actrices, les vedettes, le font réellement par goût et par plaisir, la majorité est constituée de pauvrettes exploitées jusqu’au trognon (pardonnez ce mauvais jeu de mot). La plupart le font pour gagner de l’argent, sans idéal et subissent donc les mâles qui les pénètrent à tout va, tout comme les prostituées occasionnelles (qu’on va énormément racoler dans les pays de l’Est depuis le milieu des années 90).

Il suffit aussi de visionner certains tournages (comme c’était le cas dans le temps dans « Le journal du hard ») pour constater comment les filles sont traitées par les metteurs en scène : « Vas-y, baise-la, encule-la plus fort ! Oui, bien, comme ça ». Et les acteurs s’agitent dans les bouts de viande qui leur sont offerts. Eux ont le super rôle dans l’histoire : on leur propose de baiser des jolies filles et on les paie pour ça. D’eux, on n’a pas à se demander si ils le font à contre-cœur, leur érection attestant de leur désir. C’est légal, je ne les blâme pas, c’est un marché qui rapporte énormément d’argent mais vu le nombre de témoignages de filles, salies, qu’on laisse sur le bas-côté quand elles ne font plus affaire, il y a des questions aussi à se poser à propos de ce milieu.

Dans les années 1990-2000 il y avait une actrice qui s’appelait Élodie Chérie. Avant d’entrer dans le X elle grattait comme ouvrière dans une usine et elle avait choisi le porno car elle en avait assez de se prostituer pour un patron. Tout était dit.

* * * * *

Il y a dans les messages quelqu’un qui a fait une comparaison avec les boîtes échangistes. Pour ma pomme, il y a aussi prostitution dans certains cas ou plus exactement proxénétisme. Lorsqu’il s’agit de rencontres de couples, chacun paie sa part et basta, rien à dire de plus. Mais certains clubs acceptent les hommes seuls à des tarifs délirants. C’est fait pour limiter leur nombre et ils sont triés sur le volet, les propriétaires étant très physionomistes avec les clients. Ces hommes servent à « compléter » des parties fines et sont recherchés par certains couples pour constituer des trios. Là tout le monde y trouve son compte mais en grattant un peu, on comprend qu’un homme qui paie 100 euros de droit d’entrée compte bien rentabiliser son investissement. Quoi de plus normal puisque cette somme est l’équivalent de 10 entrées avec conso dans une discothèque classique moyenne gamme de province. Comme il vient seul, qu’il « n’échange » rien, il ouvre donc son portefeuille pour baiser comme le ferait un client de prostituée. Et c’est le gérant de la discothèque, qui en encaissant son billet de 100 endosse la casquette de souteneur puisqu’on en est là-aussi à l’équation argent contre sexe.

* * * * *

Il existe bien encore d’autres formes de « contrats » passés en un homme et une femme moyennant finances. Mais on ne va pas les explorer cas sinon on n’a pas terminé. Concernant la prostitution classique, il serait bon aussi de parler des hommes prostitués, les gigolos qui se font payer par des bourgeoises pour un cinq à sept agréable. Étant très sélectifs, ils ont tout le loisir de choisir leurs clientes (c’est de toute façon une obligation car sans désir, pas d’érection), ils gagnent beaucoup d’argent et je serais curieux de savoir ce qui se passera lorsqu’un flagrant délit sera constaté par les forces de l’ordre. La cliente sera-t-elle condamnée à 1 500 euros d’amende ?
P
44 ans 1638
Prax a écrit:
Il existe bien encore d’autres formes de « contrats » passés en un homme et une femme moyennant finances. Mais on ne va pas les explorer cas sinon on n’a pas terminé. Concernant la prostitution classique, il serait bon aussi de parler des hommes prostitués, les gigolos qui se font payer par des bourgeoises pour un cinq à sept agréable. Étant très sélectifs, ils ont tout le loisir de choisir leurs clientes (c’est de toute façon une obligation car sans désir, pas d’érection), ils gagnent beaucoup d’argent et je serais curieux de savoir ce qui se passera lorsqu’un flagrant délit sera constaté par les forces de l’ordre. La cliente sera-t-elle condamnée à 1 500 euros d’amende ?

Bien sûr que oui. Le fait d'être une femme n'est pas une immunité. Je comprends même pas qu'on puisse se poser la question en fait.

Prax a écrit:
Il y a dans les messages quelqu’un qui a fait une comparaison avec les boîtes échangistes. Pour ma pomme, il y a aussi prostitution dans certains cas ou plus exactement proxénétisme. Lorsqu’il s’agit de rencontres de couples, chacun paie sa part et basta, rien à dire de plus. Mais certains clubs acceptent les hommes seuls à des tarifs délirants. C’est fait pour limiter leur nombre et ils sont triés sur le volet, les propriétaires étant très physionomistes avec les clients. Ces hommes servent à « compléter » des parties fines et sont recherchés par certains couples pour constituer des trios. Là tout le monde y trouve son compte mais en grattant un peu, on comprend qu’un homme qui paie 100 euros de droit d’entrée compte bien rentabiliser son investissement. Quoi de plus normal puisque cette somme est l’équivalent de 10 entrées avec conso dans une discothèque classique moyenne gamme de province. Comme il vient seul, qu’il « n’échange » rien, il ouvre donc son portefeuille pour baiser comme le ferait un client de prostituée. Et c’est le gérant de la discothèque, qui en encaissant son billet de 100 endosse la casquette de souteneur puisqu’on en est là-aussi à l’équation argent contre sexe.

Pour moi ce passage est hors sujet. Dans un club échangiste il n'y a pas de relations tarifées. Les femmes présentes choisissent les hommes avec qui elles auront des relations selon leurs désirs. Les hommes qui paient très chers espèrent en avoir pour leur argent, c'est leur problème. Si dans l'assistance ils ne plaisent à personne, il repartiront bredouille. Personne n'est dans l'obligation de leur en donner pour leur argent, et ça ça change tout.

Citation:
Dans les années 1990-2000 il y avait une actrice qui s’appelait Élodie Chérie. Avant d’entrer dans le X elle grattait comme ouvrière dans une usine et elle avait choisi le porno car elle en avait assez de se prostituer pour un patron. Tout était dit.

C'est un abus du mot "prostituer"; c'est elle qui l'emploie ça ne veut pas dire qu'elle ait raison.

Citation:
Si on prend l’origine latine, « Abolition » signifie « Suppression ». Pour ceux qui font un parallèle avec l’esclavage, lorsqu’il a été aboli, les esclavagistes ont dû faire profil bas et cesser leurs activités et les esclaves ont été libérés.

Oui bien sûr, et il y avait des arc-en-ciels et des licornes qui pétaient des paillettes. L'abolition de l'esclavage a été dans les faits un processus long et compliqué. Les anciens esclavagistes ont tellement fait profil bas qu'ils ont créés le klux klux klan, et la ségrégation raciale a perduré dans la loi jusque dans les années 60. Dans les faits les stigmates de l'esclavage sont toujours béants dans la société américaine. Pourtant il y a de l'espoir puisque le président est noir, et si la route est longue et sinueuse, elle avance. Lao Tseu a dit : "Un voyage long de 1000 kms commence toujours par un pas". L'abolition de l'esclavage dans la loi a été le premier pas, et le voyage continue. On n'éradiquera pas la prostitution avec une loi, mais c'est un premier pas vers un changement des mentalités.

Citation:
Qu’on ne les punisse plus pour racolage, tout à fait normal puisque les prostituées de rues sont toutes des esclaves, mais qu’on les laisse vaquer à leurs occupations habituelles histoire d’appâter le client pour renflouer les caisses, alors là, belle hypocrisie politique, parmi tant d’autres !

Mais quel détournement effroyable de la réalité! Donc maintenant ce sont les prostituées les viles tentatrices et les clients ces pôôôôvres victimes qui vont devoir payer pour niquer. Ah merde, ils le faisaient déjà! Où est le problème alors? :-k
1870
J'ai laissé tomber !!!! j'arrive plus a lire des pavés de trois pages sur des personnes campant en permanence sur leurs idées
38 ans 3196
Juste une petite précision : malgré l'abolition de l'esclavage, l'esclavagisme moderne existe bel et bien : http://www.esclavagemoderne.org/

C'est pourquoi je disais, plus haut, que j'imagine que le terme d'"abolition" de la prostitution a été choisi pour des raisons idéologiques.
P
57 ans 3727
L'esclavage existe toujours, que oui ! Mais la servitude aussi, malheureusement. Elle n'est pas forcée par des castes financières qui se croient au-dessus du commun des mortels. La servitude est dictée par l'argent roi et maître du monde qui profite de la misère d'un grand nombre pour l'imposer. Lorsqu'un travail est immonde, indigne, faut m'expliquer en quoi il le serait moins si il est "bien" payé. Parce que c'est LA méthode qui est utilisée pour corrompre les gens et leur faire faire tout ce qu'on veut. L'argent achète donc tout, sauf les convictions.

Je crois Poupée Russe que tu vois le monde plus beau qu'il n'est. Dans un pays qui récolte des sommes d'argent énormes sur le dos de la mort et de la misère (industrie du tabac, radars routiers qui ne sont pas placés aux endroits dangereux mais là où ça flashe le plus, complicité avec les laboratoires pharmaceutiques et j'en passe), nos dirigeants n'auront aucun scrupule à utiliser les prostituées comme appâts. Car si une brigade spéciale de chasse aux clients est mise en place, les flics se positionneront aux endroits stratégiques pour serrer les contrevenants en flag. Et ça c'est une forme de guet-appens, avec un appât au bout de l'hameçon. Bien entendu il y aura des voix qui s'élèveront contre cette nouvelle politique du chiffre. Mais ces associations ne seront pas entendues, pas plus que celles qui luttent contre l'insécurité routière ou les méfaits du tabac. Argent roi, toujours.

Je ne sais pas si tu connais les hommes de la mondaine et leur mentalité bien grasse. Si ils serrent un gigolo et une cliente en flag, ils sont capables d'embarquer le mec sans chercher à comprendre !

A part ces réponses, je ne comprends pas très bien cette animosité vu que mes propos sont parfaitement clairs : largement en faveur des personnes qu'on exploite.
B I U