52 ans
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Ninami_Lee a écrit:
Je te suis! ;)
Et bien sûr moi aussi il m'arrive de manger quelque chose parce que j'en ai envie et sans faim (mon pêché mignon, ce sont les bonbons genre Harib* et les nounours en guimauve! :) ). Mais en général quand j'en achète par envie et que je les mange sans faim, un ou deux suffisent pour que l'envie soit satisfaite et je n'ai pas besoin/envie d'en manger plus. C'est aussi quelque chose que j'ai appris avec la RA, gérer ses compulsions quand je mange quelque chose qui me plait, je ressens une vraie différence de goût (et de plaisir) quand je mange avec faim plutôt que sans faim. Du coup je n'ai pas besoin de finir le paquet, parce que je n'y prends vraiment pas le même plaisir. Si tu fais attention à ta satiété et ton plaisir, tu ne finis pas le paquet (mais ce n'est pas quelque chose que tu régules en une seule fois...).
C'est aussi pour ça que je disais "il faut voir quelle intensité ça a". Si c'est une fois de temps en temps, parce qu'il faut beau, parce qu'on est avec des amis, etc... je ne considère par ça comme de la compulsion, nécessairement.
Ceci dit, je pense que toi et moi on ne met pas tout à fait le même sens à "gourmandise". D'ailleurs tel que tu le décris, avec les mots que tu emploies, on n'est pas loin de la compulsion! ;) "Un caprice", tu dis. Pour moi la gourmandise c'est lié aussi à une approche un peu "latine" du plaisir de la table. Je ne sais pas pour l'italien ou l'espagnol, mais en anglais il n'y a pas de mot pour "gourmandise" dans le sens "plaisir", il y a "greed" ou "gluttony" qui sont des mots qui parlent plutôt d'excès (de compulsion, on y revient), et pour moi c'est aussi dans ce sens-là que la gourmandise est considérée parmi les pêchés capitaux. Pas le fait d'apprécier et reconnaitre la qualité de ce qu'on mange, mais bel et bien l'excès.
Et je pense que, si le fait de t'empêcher de manger quelque chose par envie, ça déclenche des frustrations et des compulsions, alors pour moi on est plus dans le côté excessif de la gourmandise.
J'ai l'impression en me lisant que je dois passer pour une ascète austère, alors que pas du tout. J'adore manger, j'adore le plaisir du goût comme tu dis, je mange des choses riches et sucrées sans me poser de question, et le mécanisme dont je te parle plus haut (le lien entre plaisir et faim) il me vient maintenant naturellement et donc ce n'est pas du tout une contrainte pour moi, ce n'est même plus quelque chose auquel je réfléchis (mais ça a demandé un peu de tâtonnement et d'expérimentation). Bien sûr il y a des fois où ça m'arrive de manger juste par envie et pas par faim, mais en général ça ne dure pas très longtemps.
Pour moi il y a différence entre manger avec gourmandise et être gourmand. Sinon, je trouve qu'avec ta manière de voir tout le monde est compulsif. J'en ai profité pour poser la question autour de moi. Tous considère qu'il peuvent être gourmand sans avoir faim. Quand tu veux une glace en extérieur ou un petit pain au chocolat. Tu n'as pas spécialement faim. Et moi aussi perso, quand je mange une douceur, je n'ai pas spécialement faim. Je le mange par plaisir du goût. La gourmandise doit se gérer selon moi parce que justement elle n'est pas lié à la faim, après on ne peut pas manger indéfiniment, puisqu'il y a une limite physique.
Si je dois faire comme tu le dis, attendre d'avoir faim pour manger mon chocolat ou mon gâteau ou quoi que ce soit, je vais compulser parce qu'en plus d'en avoir très envie, j'aurai faim. Donc au lieux de manger une ou deux barres de chocolat, tout le paquet y passe (même chose pour mon entourage).
La gourmandise est pour moi un sorte de caprice: Je veux et tout suite. D'ailleurs n'est-ce pas pour ça que la gourmandise est un des péchés péchés capitaux? :lol: Se nourrir n'en est pas un. C'est pourquoi je différencie manger AVEC gourmandise de manger PAR gourmandise.
Est-ce que tu me suis? :)
Si je dois faire comme tu le dis, attendre d'avoir faim pour manger mon chocolat ou mon gâteau ou quoi que ce soit, je vais compulser parce qu'en plus d'en avoir très envie, j'aurai faim. Donc au lieux de manger une ou deux barres de chocolat, tout le paquet y passe (même chose pour mon entourage).
La gourmandise est pour moi un sorte de caprice: Je veux et tout suite. D'ailleurs n'est-ce pas pour ça que la gourmandise est un des péchés péchés capitaux? :lol: Se nourrir n'en est pas un. C'est pourquoi je différencie manger AVEC gourmandise de manger PAR gourmandise.
Est-ce que tu me suis? :)
Je te suis! ;)
Et bien sûr moi aussi il m'arrive de manger quelque chose parce que j'en ai envie et sans faim (mon pêché mignon, ce sont les bonbons genre Harib* et les nounours en guimauve! :) ). Mais en général quand j'en achète par envie et que je les mange sans faim, un ou deux suffisent pour que l'envie soit satisfaite et je n'ai pas besoin/envie d'en manger plus. C'est aussi quelque chose que j'ai appris avec la RA, gérer ses compulsions quand je mange quelque chose qui me plait, je ressens une vraie différence de goût (et de plaisir) quand je mange avec faim plutôt que sans faim. Du coup je n'ai pas besoin de finir le paquet, parce que je n'y prends vraiment pas le même plaisir. Si tu fais attention à ta satiété et ton plaisir, tu ne finis pas le paquet (mais ce n'est pas quelque chose que tu régules en une seule fois...).
C'est aussi pour ça que je disais "il faut voir quelle intensité ça a". Si c'est une fois de temps en temps, parce qu'il faut beau, parce qu'on est avec des amis, etc... je ne considère par ça comme de la compulsion, nécessairement.
Ceci dit, je pense que toi et moi on ne met pas tout à fait le même sens à "gourmandise". D'ailleurs tel que tu le décris, avec les mots que tu emploies, on n'est pas loin de la compulsion! ;) "Un caprice", tu dis. Pour moi la gourmandise c'est lié aussi à une approche un peu "latine" du plaisir de la table. Je ne sais pas pour l'italien ou l'espagnol, mais en anglais il n'y a pas de mot pour "gourmandise" dans le sens "plaisir", il y a "greed" ou "gluttony" qui sont des mots qui parlent plutôt d'excès (de compulsion, on y revient), et pour moi c'est aussi dans ce sens-là que la gourmandise est considérée parmi les pêchés capitaux. Pas le fait d'apprécier et reconnaitre la qualité de ce qu'on mange, mais bel et bien l'excès.
Et je pense que, si le fait de t'empêcher de manger quelque chose par envie, ça déclenche des frustrations et des compulsions, alors pour moi on est plus dans le côté excessif de la gourmandise.
J'ai l'impression en me lisant que je dois passer pour une ascète austère, alors que pas du tout. J'adore manger, j'adore le plaisir du goût comme tu dis, je mange des choses riches et sucrées sans me poser de question, et le mécanisme dont je te parle plus haut (le lien entre plaisir et faim) il me vient maintenant naturellement et donc ce n'est pas du tout une contrainte pour moi, ce n'est même plus quelque chose auquel je réfléchis (mais ça a demandé un peu de tâtonnement et d'expérimentation). Bien sûr il y a des fois où ça m'arrive de manger juste par envie et pas par faim, mais en général ça ne dure pas très longtemps.