Hypersensibilité qui cache quelque chose?

J'y ai réfléchi ces derniers temps et j'en suis arrivée à la conclusion que peut-être avant je luttais pour ne pas montrer ce qui pourrait passer comme de la faiblesse et que maintenant je m'en donne le droit ...

Oh ben je suis associée à des larmes alors?... :?
Je taquine, j'ai compris ce que tu voulais dire! :)

M'en parle pas, les trucs sur les bébés, les naissances, les hopitaux, les personnes qui s'occupent d'autres personnes....
Je chiale avec un sourire béat et je me dis "c'est beau, il y'a encore des gens bien sur terre...."

Je ne pense pas que j'étais comme ça avant (avant quoi d'ailleurs?).

Ce qui est bizarre c'est que je n'ai que des larmes qui coulent, pas de sanglots et ça passe, mais que si quelqu'un s'adresse à moi pendant que je pleure, impossible pour moi d'aligner 2 mots, j'ai la gorge serrée et je me met à pleurer davantage!!

Ne t'en fait pas, j'ai bien compris ton message, et l'approche que tu as face à cette sensibilité.
ca me fait d'ailleurs bien réflechir!! :D

Le truc avec moi c'est que ça m'arrive quand je ne m'y attends pas du tout quoi, ça arrive en un coup, c'est pas du tout crescendo, c'est genre paf je pleure quoi.
Pas comme par exemple quand je me fais mal et que je sens la souffrance monter, ou quand je pleure de rage et que je le sens monter.
C'est vraiment soudain!
Du coup c'est peut être ma "chance", je ne me réconforte pas avec la nourriture (j'ai même tendance à aller vers la nourriture quand je suis heureuse) quand je suis triste.

Ce que je ressens en ce moment, enfin quand les pleurs surviennent, ressemble beaucoup à une expérience que j'ai eu :
Il y a 2 ans (bizarrement c'était pile il y a deux ans presque jour pour jour :shock: ), j'étais à bout d'avoir tout le temps des migraines, et je suis allée voir un pépé de 85 ans qui m'a apposé ses mains (il avait enlevé le "feu" qu'avait mon père dans le dos sur une plaque d'eczema) sur ma tête.
J'avais senti de la chaleur mais c'est tout.
Je n'ai pas eu de migraine pendant un an, mais ça c'est une autre histoire.
Bref, quand je suis sortie de chez lui, ma famille me demandait d'expliquer comment ça s'était passé, ben j'étais pas foutu de leur en parler sans pleurer.
La gorge serrée, une immense peine qui m'envahissait.
J'avais réussi à l'expliquer, une première fois, comment ça s'était passé à mon mari, qui faisait mon interprète après...
C'est le même genre de sensation que j'ai en ce moment.

Un profonde peine, une tristesse immense, et les larmes qui coulent, et si on me parle, incapable de dénouer ma gorge.

Pour moi, mon mariage et la naissance de mes deux enfants ont ouvert une brêche en fait, comme si le bonheur me grignotait mes réserves de controle un peu, je me suis laissée plus aller en étant heureuse avec mon mari et dans la maternité et j'ai été rattrappée par cela.

Oui, moi aussi, je crois que je cherche de moins en moins à me contrôler au fur et à mesure des années... Peut-être parce que je me sens plus heureuse, et aussi plus en sécurité, donc je me lâche plus.

mamykro a écrit:

tiens intéressant comme piste, ce pourrait être vrai aussi pour moi ...

J'ai aussi versé une larme à "danse avec les stars" l'émission dans laquelle ils devaient danser sur une musique importante pour eux .... Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule parfois, c'est agréable d'avoir l'impression d'être comme les autres ! et pourtant habituellement je revendique plutôt le droit à la différence :lol: