poupoule a écrit:Les médecins proposent des solutions, souvent plusieurs d'ailleurs, et c'est au patient à se responsabiliser, après avoir été dûment informé, et à choisir la voie qu'il préfère. Pas facile, car ce n'est pas le patient qui a fait médecine... et pourtant c'est bien à lui de décider.
Tu as l'air d'être bien informée sur les régimes et l'effet qu'ils ont produit sur toi. Quant à la chirurgie, si en effet elle est remboursée pour un IMC>40 (tu es à 41,5)... cela ne signifie pas qu'elle est obligatoire ou même recommandée pour tout IMC>40.
C'est juste une possibilité, et tu n'es pas obligée de la choisir. TU pèses le pour et le contre et TU décides.
Ton médecin est sûrement très gentils mais... pour moi un mec qui prend les devants sur un sujet pareil au lieu de laisser venir la patiente est un peu inquiétant. Il est là pour te répondre SI tu as des demandes concernant la chir, pas pour te pousser à la faire.
Ça fait partie de la ra de s'affirmer aussi. Prends tes décisions et exprime-les! Tu verras, c'est beaucoup moins angoissant que de boire des litres de thé devant des séries avec des femmes minces ;)
En fait, je me responsabilise déjà, par rapport à ma famille par exemple, à trouver une distance et je commence, avec certes un équilibre fragile à trouver la formule pour être bien malgré la pression qu'ils m'infligent sur le poids et sur 10 000 autres sujets d'ailleurs... Et c'est épuisant mais libérateur, et beaucoup moins angoissant c'est vrai. Et ce médecin m'a aidé justement à sortir de cette emprise irrationnelle de ma famille, par exemple, je savais que prendre une chambre ne faisait pas de moi une prostituée, mais je n'arrivais pas à déraciner cette idée de ma tête, et au plus profond de moi,je le croyais, et il m'a aidé à dépasser cette peur irrationnelle et alimentée par ma famille "d'être une pute si je quitte le toit familial avant d'être mariée même si quand je réfléchis c'est complètement idiot ce qu'ils pensent".
Mais oui, tu as raison, au final, il est le médecin et je suis la patiente, je décide, mais c'est tellement décevant de telles propositions après des années à construire une confiance, à me confier, à progresser...
C'est comme si pendant 5 ans je pensais prendre conseil auprès de quelqu'un d'éclairé, avec des pratiques vraiment éthiques, et puis paf, il se dévoile et se révèle être un praticien ordinaire, avec ses solutions stéréotypées, et mal informé sur une pratique avec des conséquences graves, les chirurgies de l'obésité et les régimes.
sandydidou a écrit:Va (si possible) consulter d'urgence un endocrinologue du GROS qui aura une autre approche. Et raconte lui ton expérience car je comprends que ta confiance soit ébranlée après cela. Courage.
Oui, vous avez raison, je devrais trouver un médecin qui comprend cette démarche et avancer, et faire le deuil de cette relation médicale...Et apprendre à gérer la déception.
Je crois qu'en fait je voulais me rassurer et me dire que je n'étais pas folle de remettre son avis en question. Merci beaucoup les filles :D Bon, je pense que pour aller dormir, avec les litres de thé, vaut mieux que j'attende quelques heures pour retrouver un rythme plus sain :roll:
poupoule a écrit:Ce serait super... si ça dépendait de la volonté de ton médecin. Déjà que ça ne dépend pas de la tienne!
Et pourquoi 100? car c'est un nombre à 3 chiffres? bonjour la superstition. Rolling Eyes
Tu devrais vraiment poser tes questions clairement et sincèrement à cet homme... c'est toujours mieux de demander à l'intéressé pourquoi il conseille telle solution, ou pourquoi il a changé d'attitude, plutôt que de lui faire des procès d'intention. Ensuite, avec les réponses en main, tu prends comme une grande ta décision. Ton problème c'est ta relation future à ton corps, pas comprendre où en est la médecine généraliste aujourd'hui et pourquoi.
Oui, ça il l'a dit le truc des trois chiffres, "j'aimerai que tu n'aies plus un poids à trois chiffres"
Il est endocrino pas généraliste, mais vu ses réponses à mes questions, c'est vrai que tu as pu penser qu'il était généraliste :P
Alors procès d'intention, non, c'est vraiment ma réaction à ses propos que j'ai du mal à gérer, j'ai du mal à mettre de la distance, car je sais que ses réponses sont les mauvaises, mais tu as raison, je le vois la semaine prochaine ou la suivante, et je lui demanderai clairement ce qu'il s'est passé. Mais la décision est prise, je ne veux ni régime, ni chirurgie, ni centre diététique, je continue mon bonhomme de chemin, avec la RA et je cherche une praticien du GROS
Angia a écrit:Je comprends très bien tes interrogations, c'est pour ça que je te proposais d'aller prendre un autre avis médical, d'une personne qui pourra comprendre ton parcours et tes interrogations. On ne peut pas te dire que ta vie sera allongée si tu perds du poids. Mais on ne peut pas te dire non plus que tu ne vivras pas mieux avec 100kg qu'avec 127kg. Je ne veux pas dire de surtout ne jamais perdre de poids, c'est ton ressenti (et puis tu ne m'as pas répondu sur les effets réels de ton surpoids sur tes soucis de santé?). Mais là tu es dans une démarche qui me semble positive, tu as même perdu du poids avec ta RA (même si tu l'as repris pour des raisons que tu as pu identifier et donc sans doute que tu vas apprendre à maitriser). C'est une démarche qui me semble bonne pour toi physiquement et psychologiquement sur le long terme.
Que veux-tu dire par "mes solutions habituelles ne fonctionnent pas"?
Tu lui as dit que sa feuille était la même que celle de ton premier régime qui t'a fait tant de mal?
Pour la lipo, je sais et j'ai même réussi à un moment à trouver un article sur le fait que la liposuccion n'empêchait pas de grossir, mais je t'épargne la réaction de ma mère, en tout cas, moi je sais que ce n'est qu'une histoire qu'elle se raconte, et que mon médecin m'a donné l'impression de se raconter, tant que je sais ce qu'il en est, c'est tout ce qui compte, c'est mon corps après tout.
Mes solutions habituelles face aux gens qui me poussent à faire un régime, et face à ma tendance à vouloir commencer un régime, quand quelqu'un veut me mettre au régime ou me fait une réflexion violente sur mon poids, j'écris, je lis les sujets de VLR, je fais des exercices de RA, je dessine... Ce sont mes solutions habituelles par rapport à l'idée "régime", qui fonctionnent d'habitude, mais là, j'ai beau écrire, lire les articles du GROS et le rapport de l'ANSES, l'envie de régime est toujours là.
Non, j'étais encore sous le choc de la théorie des cellules graisseuses, c'est à la maison que j'ai lu et réalisé que c'était la même feuille, mais il connaissait le contenu du régime du premier endocrino, peut-être ne s'en est-t-il pas souvenu? Encore une fois, je lui poserai la question quand je le verrai.
Sur les effets de mon poids sur ma santé, excuse moi, je n'avais pas vu la question, :oops: , pas de particulier, j'ai de l'hypothyroïdie qui m'a fait prendre mes premiers kilos à 12 ans mais qui, une fois l'hypothyroïdie traitée, étaient partis à l'époque, le syndrome opk qui avait commencé bien avant ma prise de poids avec les kystes aux ovaires, j'ai une hyperlordose, mais ma mère et ma grand-mère qui n'ont jamais été obèses et n'ont jamais été en surpoids ont aussi des problèmes de dos, encore plus graves que les miens à âge comparable (ernie discale pour ma mère par exemple), et mes examens sanguins sont très bons, et à chaque fois, les médecins contrôlent mon diabète et mon taux de sucre et sont choqués de le voir "normal", et ils me disent "ça ne durera pas avec votre poids tout va bien car vous êtes jeune", depuis que j'ai 16 ans, sauf quand j'ai fait le régime Dukan, là j'ai eu des problèmes dans mes analyses qui se sont réglés quand j'ai arrêté Dukan. Ensuite, non, pas de problèmes spécifiques au poids, pas d'urgence, rien, qu'une espérance de vie réduite avec mon poids actuel, 40 ans ou 50 ans, je ne sais plus quel âge il m'a dit.