Bonsoir à tous!
Comme promis, je vous tiens au courant :)
J'ai vu mon médecin aujourd'hui, et je l'ai mis au courant de ma décision de ne faire ni régime, ni centre diététique, ni opération de l'obésité, pour les mêmes raisons que j'avais développées dans mon premier post, sans agressivité, sans méchanceté, en lui expliquant pourquoi, car je ne supportais pas la restriction cognitive, que je ne voulais pas mettre en danger ma santé, etc.
Il a tout à fait accepté mon choix, il a dit qu'il était juste inquiet car dans une de mes analyses, j'avais eu un taux de sucre légèrement plus élevé que d'habitude et qu'il avait peur que je commence à développer du diabète de type 2, et que c'est pour cela qu'il envisageait un régime. Je me suis rappelée de cette analyse: j'avais mangé à une heure du matin, pas dormi et je suis allée faire mes analyses à 7h30 du matin car ma mère me mettait la pression pour les faire.
Il m'a demandé d'en faire une nouvelle, pour être sûr, il a aussi dit (sans que je ne lui pose la question), que l'essentiel était que j'aille mieux, que depuis la première séance, il avait compris qu'il devait m'aider et garder contact avec moi jusqu'à ce que je trouve une aide psy, que c'était le plus important car j'avais des choses à régler, notamment par rapport à ma famille, mais que cette aide psy, il l'avait faite avec ses compétences, assez limitées en la matière, et en me donnant une occasion de parler, de discuter, en attendant que j'entame une thérapie avec un spécialiste qui me convienne et qui me permette de régler mes problèmes.
Il a aussi dit qu'il pensait que j'avais encore besoin de la nourriture comme soupape, que j'avais besoin de temps pour apprendre à dépasser à cela, et que le plus important était que je fasse la paix avec la nourriture. Il est à présent rassuré.
Pour lui, les arguments que j'avais avancés étaient de bons arguments, il avait seulement peur que je sois dans le déni de ma relation conflictuelle avec la nourriture, c'est tout.
Enfin, il m'a dit de garder contact avec lui pour la TSH et de passer au secrétariat pour obtenir du lévityrox et des prescriptions d'analyse sanguine pour surveiller mon état de santé, mais que son travail "psy" était terminé et que l'essentiel est que j'étais mieux, que je commençais à sortir du brouillard et que c'était ce qui comptait. Il m'a dit de passer le voir si j'avais besoin de quoi que ce soit :)
Ça se voyait qu'il avait cogité, car il ne m'a pas parlé des trois chiffres et d'espérance de vie, et vraiment, il insistait sur le "l'essentiel est que j'aille mieux, le reste on verra en temps voulu".
Voilà, un "happy end", grâce à vous en me permettant de prendre de la distance et de retrouver mes esprits, je ne suis pas partie en guérilla contre lui et contre moi-même.
Gros bisous à tout le monde et encore merci :kiss: