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Pourquoi il faut bannir le régime chez les enfants

35 ans Dans le sud ;) 5608
Bonsoir à tous,

Suite au post d'une maman qui voulait mettre sa fille au régime, je vous propose ici de raconter toutes vos histoires de régime étant enfant qui ont  
amené à des TCA, a des prises de poids et à des problèmes plus profonds à l'âge adulte.

J'inaugure le post en racontant mon histoire

Enfant, ma mère devait souvent s'absenter pour des raisons médicales, pour combler ce manque, mon père me nourrissait en abondance, fast-food, pizzas etc, avec dans l'idée que finir son repas en entier c'était bien, et qu'en laisser c'était mal.

Avec le temps et cet état d'esprit, j'ai bien sûr pris du poids. Quand ma mère a constaté les dégâts, elle m'a emmenée chez un diététicien afin de me faire faire mon premier régime. J'avais 9 ans.

J'avais un régime d'adulte, absolument pas adapté à ma croissance, je devais manger des légumes, quasiment que des légumes, et plein de produits light bien dégeu. J'étais pesée toutes les semaines.

C'est à ce moment là qu'a commencée ma relation compliquée avec la nourriture. Frustrée par toutes ces interdictions, je me suis mise à manger en cachette. Tout y passait, les restes des repas, les restes de mes frères et sœurs, les moments où j'étais seule à la maison étaient un paradis pour moi, je planifiais déjà ce que j'allais manger, je me faisais des énormes plats de pâtes en plein après midi.

A chaque fois que je reprenais du poids, j'avais la surprise de trouver tous les aliments que j'aimais, remplacés par des substituts de régime dégueulasses.

A partir de ce moment là, toute ma vie s'est mise à tourner autour de la nourriture et ça ne s'est jamais arrêté. Anorexie, boulimie, hyperphagie...

Je ne blâme personne, ni ma mère ni mon père, ils n'ont jamais voulu me faire de mal, ils ont seulement écouté les médecins bien pensants mais ça a littéralement ruiné ma vie.

C'est pourquoi, jamais, oh grand jamais, ne mettez votre enfant au régime.
39 ans 3170
Bah alors moi un traumatisme de l'enfance et j'ai vu que j'étais mince et après ce trauma et bien j'étais en surpoids :roll: plus des choses pas facile à vivre pour une enfant (avoir un proche malade etc ça te fait grandir trop vite cette merde...)

Aucun souvenir de manger plus que d'hab mais quand on a voulu essayer de m'interdire des choses, c'était pire...

Je pense que tout ça n'était qu'une protection...
39 ans 3170
je rajoute que ce sont quand même les régimes qui m'ont fait prendre le plus de poids au final...

Sans régime je tournais surpoids mais ça allait encore et après je suis montée à 90 et là je suis redescendue et stabilisée mais en surpoids quand même...
38 ans Plus loin vers l'ouest 3057
Je m'excuse par avance parce que ça risque d'être long...

J'ai 8 ans je découvre mon père qui trompe ma mère, pour la faire courte, je garde ça secret pendant un an au point de m'en rendre malade, gros problème d'intestin, je ne mange plus, je deviens squelettique, ma mère se bat pour que je mange = 1er conflit avec la nourriture.

A 9 ans, ma mère découvre tout, mon père quitte la maison non sans mal, des cris, des pleurs, les assiettes volent, mes frangins et moi on ramasse les morceaux pendant qu'ils se tapent dessus, bref... Entre temps je perds un de mes meilleur ami qui décède d'un cancer à l'age de 14 ans. Je me sens seule, abandonnée, je mange, je vomis....

Vers 10 ans, je pars en vacances chez mon père et sa maitresse, je passe 15 jours horrible, je me sens rabaissée, mon père n'est jamais là et me laisse seule avec elle et ses enfants, je me mets à vider leurs placards. Pendant ces 2 semaines je prend beaucoup de kilos au point que ma mère pleure à mon retour.

Le médecin engueule ma mère devant moi et me dit que je suis grosse, qu'il faut me mettre au régime, elle m'y met, alors commence la restriction, la frustration, on m'interdit le fromage (entre autre) alors que j'adorais ça (je me vois encore pleurer devant le frigo pour avoir un bout de camembert).

Mais ensuite maman tient un bar/tabac/presse, elle part à 6h30 le matin et rentre à 22h, j'ai tout le loisir de manger ce que je veux quand je veux. A ce moment là je dois avoir 11 ou 12 ans, ma mère s'est remariée mais son mari est décédé quelques temps après, elle bosse pour oublier, m'oublie, c'est moi qui m'occupe d'elle. Elle fait plusieurs TS, je gère ses médicaments, mes frangins sont déjà partis de la maison, je dois gérer, je mettais mon réveil toutes les 2h la nuit pour aller vérifier si elle respirait encore...

Je me réfugie dans la bouffe....

Mon père me prend tous les 15 jours, mais c'est pas la joie, il a eu une fille avec sa maitresse, ma petite soeur est handicapée de naissance, la vie tourne autour d'elle (ce qui était normal, je le pense encore aujourd'hui). Les seule fois où mon père me prête de l'attention c'est pour parler régime. Il essaye de m'y mettre le week-end où j'y vais, mais quand je rentre chez ma mère je mange à m'en faire exploser le ventre....

Ma mère me voit grossir à vu d’œil, elle me fait des réflexions mais par maladresse, elle souffre de me voir souffrir surtout mais elle ne sait pas comment s'y prendre. Je vais voir des psys mais ça se passe mal.

Arrive l’adolescence et tout les changements qui vont avec, mais j'arrive au lycée et je me stabilise, je fais moins de crise...

Puis ma soeur décède, on m'interdit d'aller la voir, alors je replonge, et je regrossis....

Je m'arrête là parce que s'en suit une suite d'évènements encore qui me poussait un peu plus à me détruire avec la bouffe, retomber dans les régimes, frustrations, compensation etc etc....

Tout ça pour dire que les régimes ont eu une part importantes dans mes problèmes de nourriture, mais pas que... Disons que si mon mal être avait été pris au sérieux bien avant, je n'en serais surement pas là aujourd'hui...

Mais j'en veux pas à maman, elle a fait ce qu'elle a pu.
C
40 ans Isère 2330
Faninou, c'est vraiment atroce ce que tu as vécu!!
:kiss:

Tu t'es fait aider pour y voir clair dans tout ça ou c'est toi qui a fait une introspection et qui a réussi à retracer toute cette chronologie toute seule?

Je te souhaite plein de courage pour la suite, vraiment.


MademoiselleK :kiss: également, ça ne doit pas être facile de faire la paix avec la nourriture quand ça a été assimilé jeune comme un réconfort et un moyen de combler un manque.
Courage!


Pour ma part, ce n'est pas bien grave, j'ai vu faire ma soeur et ma mère au régime, je m'y suis mise toute seule comme une "grande" alors que je n'avais que 12 ans.
Je les imitais dans les quantités à prendre, les choses à bannir, etc...
J'ai commencé à avoir des frustrations et à manger sans faim, et n'importe quoi à n'importe quelle heure (des tranches de jambons les mercredis aprem, des bun's, ...).
J'ai pris du poids alors qu'à la base je voulais en perdre alors que j'étais dans un poids normal, les moqueries ont commencées, pas mal dans ma famille aussi ("ne te ressers pas, c'est pas sérieux, reprends des légumes plutôt, regarde ta soeur elle a maigri, tu t'y mets quand toi? (ma grand mère paternelle)").
Jusque là, ce n'était pas très grave, car j'étais juste un peu rondouillette.
Puis vers 15 ans j'ai fait le régime soupe au choux, et c'était parti pour l'escalade -10/ +15, -15/+25...
38 ans Plus loin vers l'ouest 3057
Cha_cha_minou a écrit:
Faninou, c'est vraiment atroce ce que tu as vécu!!
:kiss:

Tu t'es fait aider pour y voir clair dans tout ça ou c'est toi qui a fait une introspection et qui a réussi à retracer toute cette chronologie toute seule?

Je te souhaite plein de courage pour la suite, vraiment.



Merci à toi chacha :kiss: :kiss:

J'avais déjà conscience de certaines choses, j'avais identifié que je me remplissais pour combler le départ de mon père. Mais je me fais aider depuis plusieurs mois, par une psychothérapeute. Elle m'a aidé à cibler les choses qui m'ont amené à mes TCA, elle est très aidante et j'ai beaucoup avancé, bien qu'il y ai encore du boulot. :|
34 ans Paris 3680
Hello,

Pour ma part, comme cha_cha_minou, ado, j'ai plus "appris" les régimes en regardant et écoutant ma mère et sa mère (ma grand-mère, femme la plus toxique de mon entourage qui m'encourageait dans ce sens parce que pour elle je suis de toute évidence trop grosse)

J'étais dans un poids normal et j'ai fait le yoyo en alternant périodes de frustration et de "rattrapage", où à l'inverse je mangeais n'imp' et sans forcément avoir faim.

Aujourd'hui même si ça m'arrive encore de manger des trucs sans faim réelle, je suis plus à l'écoute de mon organismes et de ma faim. Je suis toujours en surpoids, mais j'arrête de me focaliser dessus. Mais ça n'est pas facile tous les jours :D
40 ans 74
Pas de régime pour moi mais une obsession de la diététique qui a banni de la maison tout gâteau bonbons, charcuterie et autres... viandes grillées, poisson à l'eau, légumes vapeurs... hum c'est bon. La sauce sur les pâtes c'était tout juste...
forcément, dès que j'avais moyen de manger ailleurs (goûter chez des amis, restaurant...) incapable de résister.
ça s'arrange petit à petit, mais j'ai été longtemps sans pouvoir m'empêcher de manger jusqu'à n'en plus pouvoir...

ma grande victoire sera de réussir à remanger des légumes vapeur avec plaisir.
49 ans Paris 9874
Lisabeth a écrit:
ma grande victoire sera de réussir à remanger des légumes vapeur avec plaisir.


ça prend du temps mais on y arrive! pour moi bien croquants, pas trop cuits, avec une sauce fromage blanc et moutarde :D
ainée d'une fratrie de 5 (puis de 5), on me nourrisait de maniere peu équilibrée, mes parents n'ayant aucune notion d'équilibre alimentaire.
j'étais un bébé maigre et chétive, on m'en a donné "plus".

rien de dramatique, je n'étais pas en surpoids cependant..
pas encore.
puis, il s'est passé une chose pas top pour une enfant de 11 ans. on ne m'a pas cru, pas entendu, j'ai commencé à bouffer.
en cachette, tout, plaque de beurre, sardine,tout ce que je pouvais.
ma mere a commencé à ma maltraiter quand j'ai grossi.
au début, à coup de cuillere en bois. puis tres vite, à la rallonge électrique.
ma vue la dégoutait, et plus je la dégoutais, plus je grossissais bien sur...

un jour, mes parents m'ont mis à la diete protéinée, à coup de sachets

s'en est suivi de l'anorexie, puis de la boulimie en alternance...et beaucoup, beaucoup d'insultes et de maltraitances psychologiques.
.

la suite, certains la connaissent.

ça va bien mieux. mais tout de même, je reviens de loin.
48 ans 701
Bon sang, c'est quand même assez terrible tout ça... pleins de :kiss: à vous !
moi je suis en surpoids depuis que j'ai 9 ou 10 ans je crois. ça c'est amélioré à la sortie de l'adolescence mais j'étais assez mal dans ma peau donc je n'ai pas profité de cette période en fait. je n'ai fait qu'un régime assez sérieusement après ma 1ère grossesse. Mais j'ai toujours vu ma mère essayer divers régimes.
Là c'est ma 2è fille qui est en surpoids. Je crois que j'ai du mal à gerer sereinement. je n'ai pas du tout envie de la mettre au régime, hein, que ce soit clair, je connais tous les effets néfastes qui pourraient en résulter. ce qui me tracasse le plus, c'est les commentaires des autres enfants à son égard.
l'autre soir, sa soeur ainée est rentrée de l'école en disant " ma copine a dit que tu étais grassouillette". On lui a répondu qu'on avait pas envie d'entendre ce type de commentaires. Mais en fait, je ne sais pas trop comment réagir face à ces réflexions. Pour nous, on a toujours dit qu'il y avait des gens petits, grands, gros, maigres, blancs, noirs,... voilà c'est ça la diversité.
Tant qu'elle se sent bien, tout va bien pour moi. Enfin, je dis ça mais j'ai vraiment très peur de projeter mes angoisses (que ça se passe mal pour elle) sur elle.
Je me suis réconciliée avec moi même mais je voudrais être certaine de lui renvoyer uniquement cette image d'acceptation de son corps. sans se préoccuper de ce que les autres peuvent dire. Et si c'est facile à dépasser pour moi aujourd'hui, c'est beaucoup plus difficile à gérer quand il s'agit d'elle.
48 ans 701
Ah je viens de lire un autre post (la mère qui veut mettre sa fille au régime ou pas ou si, enfin...) et c'est sidérant !!! Dites moi que je ne suis pas comme ça !!!!! bon d'abord, ya pas de balance à la maison...
rien qu'à lire ça, je suis vraiment confortée dans mon attitude de ficher la paix à ma pitchoune. Si elle doit mincir ou s'affiner, ça se fera naturellement et sinon, bah pas grave. de toute façon, elle est super chou ! 8)
faudra juste que j'apprenne, moi, à gérer les (éventuelles) réflexions des autres.
34 ans 1489
Heureusement, j'ai eu le contre-exemple dans ma famille. Un de mes cousins était en obésité morbide à 6 ans, il ne pouvait plus marcher 20 mètres sans faire une crise d'asthme. Ma tante avait alors très bien réagi, elle a arrêté d'acheter gâteaux etc. mais les a fait elle-même et mon cousin a été inscrit à un cours d'aviron 2 fois par semaines. En 5 ans, il était revenu à un surpoids léger et devenu champion suisse d'aviron! Maintenant (à 17 ans) il a toujours un bon coup de fourchette et une petite brioche mais il est en super forme, très beau comme ça et n'a pas de problème avec la nourriture.
MlleK est complètement dans le vrai et dans le bon sens, on ne met pas un gosse au régime!
S
89 ans 4951
Père très maigre qui nous donnait à manger dès qu'on était triste.

Mère mince mais en restriction permanente, éducation catholique très stricte (gourmandise égale péché).

Il n'y a avait pas d'aliments style bonbons, chocolat ou autre, j'allais chez ma grand-mère qui me laissait me remplir et ensuite j'étais malade, donc j'étais mince enfant, je mangeais dès que je pouvais, mais il n'y avait pas grand chose et j'avais pas d'argent de poche.

A l'adolescence, un corps de femme qui vient trop vite. Des évènemements sur lesquels je ne m'étendrai pas.

L'impression d'être une grosse m.... . Des troubles alimentaires, restriction, boulimie etc... régimes yoyo

Ensuite je prends un peu de poids pendant ma première grossesse, et je commence les régimes. Pendant ma deuxième grossesse, listéria, méningite et un ac couchement ou on a failli y rester tous les deux. Du coup, première dépression 6 mois après, 20 kilos, la bouffe c'est mon médicament. Ensuite, j'arrête de fumer et 20 kilos de plus.

Il y a 4 ans, failli être opérée d'un bypass, ensuite prise de conscience, découverte vlr, etcc.

Gros travail thérapeutique.

Pour mes enfants, j'en ai un qui mange "mal" n'aime pas les légumes (depuis petit), qui aime la junkfood, mais qui mange en RA naturellement c'est à dire qu'il ne mange Que quand il a faim, meme gouter quelque chose il ne le fait pas s'il n'a pas faim, il s'arrête meme s'il reste trois bouchées dans son assiette.

Il mange comme cela depuis qu'il est tout petit et par chance je n'ai pas voulu le forcer à manger, du coup il est connecté avec ses sensations.

Pour mon second fils, il avait un reflux gastro-oesophagien et comme il ne vomissait pas beaucoup au début, j'ai fait l'erreur de croire qu'il pleurait à cause de la faim et du coup je lui redonnais à manger. En fait, sur le moment le lait chaud calme la douleur, mais ensuite il a encore plus de reflux, etcc. un cercle vicieux.

Du coup, je pense qu'il a été déconnecté bébé de ses sensations, mais c'est une hypothèse.

Il a toujours eu bon appétit, et a toujours été considéré comme trop rond, par la pédiatre, mais en lui parlant de mon parcours elle m'a laissé plus ou moins tranquille.

Il a par contre une bonne image de lui, donc ne prends pas du tout mal les remarques qu'on peut lui faire, il dit qu'il est grassouillet, mais il le vit bien. On lui a toujours dit qu'il était beau et il est convaincu qu'il plaira un jour à une fille.

par contre, on parle de la RA ensemble, je le laisse faire ses expériences car il m'a dit qu'il entendait comme une remarque "arrête de manger" quand je l'invitais à réfléchir sur sa faim et sa satiété et ce n'est pas le but. Il doit aussi suivre son parcours indépendamment du mien, meme s'il est évident que le mien lui servira un jour.

il est conscient de manger parfois au dela de sa faim, mais il attend toujours d'avoir faim pour remanger.

Il fait du rugby (qui l'a beaucoup aidé à être bien dans son corps).

La plus grande difficulté pour moi est de résister aux remarques, car c'est souvent la mère qui est accusée de lui donner trop, ou mal, ou alors d'être envahissante, ceci ou cela, aussi les gens faussement compatissants, ou ceux qui pour arrêter de faire manger leur fils, disent tu veux pas etre comme T....

Mais pour le moment il est comme j'étais avant de grossir beaucoup, juste à la limite de la norme médicale.

Mais si j'avais écouté pierre paul jacques et certains médecins je l'aurais déjà mis au régime depuis longtemps.

Il n'a aucun trouble alimentaire et prend plaisir à manger, a une bonne estime de lui, ce qui est déjà beaucoup.
34 ans 79
Quand j'étais petit j'étais tout mince enfin non pas mince, juste normale, j'avais la corpulence normale d'une enfant de mon age. Mais mon père trouvait que je grossissait un peu, ayant lui même des problèmes avec son poids quand il était petit il a voulu faire attention à moi. Pas de régime, juste des remarques, il m'interdisait de manger quand il trouvait que j'en avait eu assez.Un peu plus tard mes parents on divorcé, l'adolescence est arrivé en même temps, à 12 ans je mesurait mon mètre 68 et je faisais déjà du 42 en pantalon. S'ensuivit deux comportement bien différents de mes deux parents, ma mère s'en fichait et mon père me fliquait quand je le voyait. Il essayait de m'empêcher de manger mais ma relation avec la nourriture était déjà chaotique, je volais pour manger en cachette et chez ma mère je me baffrais tout simplement.

Je pense que je n'aurais pas eu de problème avec la nourriture si je n'avais jamais senti qu'elle pouvait m'être interdite. Maintenant j'ai toujours l'impression que si je mange pas tout ce dont j'ai envie dès que je le peux plus tard je ne pourrais pas. Et je continue à grossir, chaque régime me rendant encore plus ronde qu’auparavant.
Alors je pense que pour mes enfants, si je vois qu'ils développent un embonpoint j’essaierais de es nourrir plus sainement sans les priver ou les culpabiliser.

Alors non les régimes pour les enfants c'est pas bon, c'est à ce moment là que l'on développe nos relations avec le monde, et nous bouleverser à ce moment là c'est bouleverser toute nos constructions psychologiques face à nos futurs rapports, tels que ceux que nous avons avec la nourriture.
B I U