alors voici le recit de mon accouchement
comme la gyneco s'inquiétait de mes prémices de pré éclampsie, elle avait négocié avec moi un déclenchement le jour du terme+1, cad lundi 16/09. Mon col était favorable a un déclenchement par ocytocine et de toute facon, du fait de mon antécedent de chirurgie uterine je suis considerée comme "utérus cicatriciel" et donc pas de declenchement par gel.
Apparemment cette gyneco n'aime pas du tout les déclenchements sur utérus cicatriciel, et elle avait donné des consignes assez précises a la sage femme, autrement dit, si le travail n'avance pas, on prend pas de risque : cesarienne en cours de travail.
Bref lundi matin, RDV a 7H30. Mon cheri a pas dormi de la nuit et moi j'ai pleuré la fi de ma grossesse, un peu d'apréhension et surtout le fait d'avoir RDV, sensation horrible d'avoir un accouchement "pas naturel" bref..
On arrive a la mat, on nous demande direct d'aller faire un tour a pied d'une demi heure, car pas de salle de libre.
Apres une ballade matinale, on m'installe, monito examen : le col est toujours bien faorable a 2 doigts.
Le probleme c'est qu'il y a déjà plein de femmes qui accouchent et pas de place pour moi... On me propose d em'ohospitaliser pour attendre une place..
Finalement j'ai négocié de rentrer chez moi et de revenir le lendemain matin!!
Autant dire que j'avais de l'espoir que l'accouchement se declenche tout seul dans la journée.
Mais rien, aucune contraction.
le lendemain matin, on refait la scene, avec l'apréhension en moins, moins de stress etc
A la mat, c'est desert, donc on m'installe dans la salle d'accouchement et c'est parti.
je suis tombée sur une sage femme super. Elle m'explique que pour mon declenchement fonctionne bien, il faut que je reste mobile, donc monito en continu obligatoire mais pas de peridurale jusqu'au dernier moment.
L'anesthesiste elle, fait la gueule car elle a peur de galeré si j'ai trop mal et que je tiens pas en place. elle voudrait poser le catheter et ne pas mettre de produit. La sage femme et l'anesthesiste se dispute gentiment et on finit par trouve un compromis : je dois tenir jusqu'à dilation 6 et jusqu'à ce que j'ai trop mal pour penser rester en place!
On me met la perf à 9h30, les contraxtions apparaissent et s'enchainent toutes les 2 minutes. Elles sont fortes mais la douleur est tres supportables.
A 1°H30, on me rompt la poche des eaux : la double probleme, le liquide est teinté, mon bébé a commencé a faire ces selles :/ finalement on a bien fait de declenché... et les contractions doublent d'intensité. triples.
bref je douille, je gere comme je peux.
Mes contractions je les ressens dans le périné (autrement dit j'ai mal au cul!!) et pas dans le ventre. A chaque fois je dois me lever sur mes poings pour me soulager.
je me leve, fais du ballon.
13h, ca devient dur, je dis a la sage femme qu'il va falloir penser a la péri car jai du mal a tenir assise.
Manque de bol, l'anesyhsiste est sur un césarienne et y'en a une autre dans la foulée.
Je patiente donc encore 1H30.
Finalement elle me pose la péri, elle est super stressée (c'est une vieille anesthésiste, mais elle fait de la maternité que depuis qq mois. Et le comble c'est que je la connaissais car j'avais bossé pour son mari il y a un an.)
Bref elle est super stressée, elle galère (ca fait un peu mal quand même la péri) elle pique deux fois et finalement réussit a trouver ce qu'elle cherche. la sage femme demande une mini dose.
effectivement les contractions me font toujours bien mal, mais c'est gérable. et surtout je peux bouger mes jambes, et faire pipi toute seule ca c'est cool.
Au moment de la péri je suis dilatée a 6.
30 minutes après je suis a 10 et j'ai envie de pousser.
Le bébé est encore haut mais on teste et les poussées le font bien avancer donc on s'installe.
C'est super, je sens super bien les contractions (elles me font super mal oui), je pousse comme une patate au début et finalement je suis bien coachée donc 30 minutes plus tard, le bébé est la sur mon ventre, tout criant, yeux ouvert, poing fermés. Il est 16h30
Apres qq soins, fait dans la même pièce, on nous le donne, peau a peau pendant un long moment. Il est si beau, c'est hyper émouvant. je suis dans un autre monde, mon chéri est là, il retient les larmes, c'est vraiment une expérience unique...
J'ai adoré ce moment. certes ca fait mal, c'est stressant, c'est fatiguant.
Mais je ne regrette absolument pas d'avoir été déclenché. La médicalisation ne m'a pas empeché de me sentir absolument en train d'accoucher de mon bébé, avec tout le sens que ca peut avoir. certes je n'ai pas pu débuter le travail a la maison, prendre un bain etc.
Mais les conditions ont fait que je me suis sentie épaulée par une sage femme super, une anesthesiste qui flippait de mal faire mais qui finalement a fait son job.
et surtout mon bébé va bien :)
Pour la suite a la maternité, j'ai été un peu desappointé. allaitement hyper dur a mettre en place, pas de reflexe de sucion et les seins un peu gros pour les positionner comme il faut. Du coup il a rien bouffé pendant 3 jours, a perdu plens de poids, a fait une petite jaunisse mais en dessous des normes donc pas de traitement.
J'ai sonné des milliards de fois pour qu'on m'aide a le mettre au sein, des puer etaient sympas, d'autres des vraies connasses. j'ai bcp pleuté le deuxieme jour, baby blues d'une journée. Et puis une ouer qui m'a pris en main, qui m'a filé un tire lait, qui m'a aidé a utilisé le DAL (petite sonde qu'on glisse dans la bouche de bébé quand il tete pour lui faire passer du lait)
La maontée de lait a eu lieu samedi, jour de sortie (on m'a foutu dehors, avec comme consigne pesée a la PMI lundi)
Le lundi, apres un we laborieux, un bébé qui tete une fois sur deux et qui fait que dormir ou HURLER, on trouve a la PMI une puer super qui a repris les choses avec nous. Depuis l'allaitement se passe mieux, je peux me mettre dans les positions que je veux. Il faut que je reveille mon bébé pour qu'il tete au moins toutes les 4H (sinon il fait des siestes de 6h la nuit...)
Mon chéri a geré, j'ai pu recuperé de la fatigue des jours post accouchcment.
Je retourne a la PMI le peser jeudi.
Voilà ou j'en suis les filles
Bises