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Que peut-on espérer comme relation avec ses enfants adultes?

49 ans région parisienne 5831
clelia_1975 a écrit:
ms je ne sais pas comment font les mamans qui disent que voir leurs enfants peu, qu'ils soient loin ce n'est pas grave... je comprends  
que l'on fasse passer l'intérêt de ses enfants avant ses propres besoins (je le fais très svent au détrimant de ma santé, pas le choix) ms je ne parviens pas à être autant ds l'abnégation je crois.

ms avoir des enfants c'est au delà du cheminement intellectuel, c'est qd même physique comme truc non ? ou alors je suis bizarre :? les miens sont petits pt être que cela explique cela. ms je ne m'imagine âs avoir un tel détachement même si je pense que oui ce serait nécessaire


Je crois que ça vient petit à petit, de façon naturelle. Quand ma fille était petite, je ne m'imaginais même pas la laisser une seule journée loin de moi, et je me demandais même comment je ferais plus tard.

Puis, elle a grandi, et moi aussi! :lol: Maintenant, elle a 8 ans, elle peut partir une semaine chez ses grands-parents sans que je ressente un vide énorme. Le détachement s'est fait naturellement.

Alors certes, à l'heure actuelle, je ne m'imagine pas du tout qu'elle puisse aller vivre ailleurs, mais je pense que lorsque le moment sera venu, moi aussi j'évoluerais et cela ne me posera pas trop de problème qu'elle vole de ses propres ailes, loin de moi.
P
44 ans 1638
nat26 a écrit:
Bonsoir tout le monde,

c'est un sujet intéressant dans lequel je me retrouve totalement; le départ des enfants est une chose à laquelle nous ne sommes pas suffisamment préparé..parcequ'il symbolise tout un tas de choses : la fin d'une certaine vie de famille, l'age qui avance, la vieillesse, souvent cela correspond aussi avec les premiers soucis hormonaux des mamans (péri ménopause et tout le bazar) ..un chamboulement émotionnel qui nous plonge parfois dans un désarroi sans fond.

Nous avons accompagnés nos enfants en gardant toujours à l'esprit qu'ils partiraient un jour, et j'ai eu plaisir à le faire dans cet état d'esprit; les voir grandir, devenir des personnes autonomes et en plus de belles personnes ..enfin une vie de famille aimée, aimante, respectueuse..notre fils a 21 ans et il a commencé à quitter le "nid" il y a déjà 4 ans pour ses études; partant la semaine rentrant le week end, je dois dire qu'il nous a bien préparé pour son départ définitif..sa soeur a 17 ans et l'an prochain fera comme lui pour ses études..il y a deux ans j'ai vécu des moments très difficiles, ne sachant pas d'où ça pouvait venir: des angoisses, de la tristesse..la sensation de ne plus être utile pour rien ni personne; pourtant je travaille, j'ai des implications associatives et franchement ma vie est suffisamment remplie sans mes enfants..mais là d'un coup je crois que j'ai réalisé que c'était la fin de quelque chose..oui c’est ça la fin de cette vie de famille sous cette forme en tout cas.

Accepter que dorénavant notre fils viendrait nous rendre visite, ça peut paraître bête à dire comme ça mais c'est une chose importante..passer chez lui..enfin bref.

Pourtant avec mon compagnon nous avions aussi cette impatience de nous retrouver à nouveau à deux..mais quand même j'avoue que ça a été très difficile pour moi.Je ne suis pas sur protectrice avec nos enfants, je suis une maman tout simplement; nos rapports sont tendres, complices, respectueux..lorsque je regarde nos enfants je vois de belles personnes, vraiment, et je suis heureuse du chemin parcouru avec eux.

Je sais aussi qu'ils peuvent partir loin géographiquement, et je pense qu'ils le feront parcequ'ils en ont envie; ce sera difficile pour moi mais pas insurmontable parceque l'essentiel est qu'ils soient heureux et en accord avec eux même. Ce n'est pas la distance qui fait la qualité des relations.

Quand à l'idée qu'ils nous soient redevables de quelque chose !! eh bien je ne conçois pas ça..je ne leur ai pas demandé de venir au monde, et je pense que de toute façon je ne supporterais pas l'idée de les coincer dans leur vie pour qu'ils soient auprès de nous jusqu'à notre mort..


d'ailleurs j'aime beaucoup ce qu'à écrit Okapi là dessus


Citation:
J'estime que je peux avoir un rôle de soutien pour eux, je trouve normal de les voir (comme le reste des proches), mais je n'ai certainement pas vocation à remplir leur vie ; j'ai confiance en leur capacité à le faire par eux-mêmes. Comme je pense que la vocation des parents n'est pas de remplir la vie de leurs enfants, juste de les éduquer pour justement parvenir à l'émancipation et à l'autonomie.


désolée je ne sais pas quoté sur ce forum :oops:

Nat, j'ai eu les larmes aux yeux quand j'ai lu ton message (en plus j'étais au boulot :D ). Je trouve que ta façon de décrire ta relation avec tes enfants représente exactement mon idéal, ce que j'essaye et espère avoir avec les miens. Je me projette complètement dans ton sentiment de vide parce que c'est pour moi très difficile à l'heure actuelle d'imaginer l'explosion de notre "noyau" (bon j'ai le temps, ils ont 4 ans et 21 mois ;) ). Il faut dire que j'ai des failles en moi, en rapport avec ma famille d'origine dans laquelle je n'ai jamais vraiment trouvé (eu?) ma place. Ma famille et mes enfants sont mon pansement par rapport à ça.

J'espère que tu vas mieux et que le plus gros de tes angoisses sont derrière toi.

En ce qui me concerne, je me raccroche à ce que tu dis Mamykro. Peut-être que ça semble insurmontable parce qu'ils sont petits, et que ça sera plus évident quand ils seront grands.
49 ans région parisienne 5831
Poupee_Russe a écrit:
En ce qui me concerne, je me raccroche à ce que tu dis Mamykro. Peut-être que ça semble insurmontable parce qu'ils sont petits, et que ça sera plus évident quand ils seront grands.


je le crois sincèrement, car j'ai vécu la même chose à une échelle différente pour le passage de "bébé collé à sa maman" à "petite fille un peu indépendante".

Bon, ça ne veut pas dire que ce sera facile, mais je suis sûre qu'on y arrivera, quand on verra qu'ils sont si heureux d'acquérir leur indépendance et de voler de leurs propres ailes. ;)
35 ans 2571
C'est un peu bête mais ce post m'angoisse terriblement. J'ai l'impression d'y lire des mamans qui ont des attentes énormes face à leurs enfants, à la relation qu'elles veulent plus tard...

C'est précisément ce qui m'a pesé (et à Yuutsu aussi apparemment) dans ma propre famille. J'ai voulu une relation plus libre, avec de l'amour évidemment et de bons moments, mais sans cette contrainte qui fait que "la famille on est obligé de la voir". Pour moi si on est plus ou moins obligé de se voir, ça n'a plus aucune valeur. Si je me force à téléphoner alors que je suis rentrée tard, que je suis crevée et que j'ai mal à la tête, pour m'entendre reprocher de ne pas venir pour Noël par ce qu'on va dans la belle-famille cette année... eh bien ça ruine toute la relation.

Mes parents ne l'acceptent pas. C'est une culpabilisation permanente d'avoir grandi, d'être autonome, d'avoir une vie remplie, d'être devenue un peu différente d'eux peut-être aussi.

Lire ce post, avec toutes ces mamans qui revendiquent presque cet état d'esprit étouffant, contraignant, ça m'oppresse.
Par exemple, quand je lis :

clelia_1975 a écrit:


je ne pense rien contrôler ce serait trop simple, j'ai juste un souhait par rapport à mes enfants.biensure s'ils veulent ne pas avoir de relations suivies avec moi plus tard, je ne pourrais pas les forcer c'est sûre j'en ai bien conscience.

[...]

ma soeur est parti de la région il y a 10ans et je ne m'y fais pas.alors mes enfants là.... rien que d'y penser....


Je me dis que sans avoir besoin de leur dire un mot, les enfants ressentiront cette pression tacite, cette obligation implicite ("sinon maman aura du chagrin").

Les liens du sang deviennent de vrais liens, des entraves même... Certains enfants y trouvent leur comptent et apprécient cela, mais les autres ? A mon avis il faut faire très attention à ça, ça les incite à s'éloigner, cette pression implicite... Je vis à 600kms de chez mes parents pour pouvoir respirer, et ils sont encore étouffants. Je n'ose imaginer si je vivais à côté...

Désolée si j'exprime à mon tour l'angoisse de certaines mamans, mais ce topic est fait pour essayer de se comprendre entre parents et "grands enfants", alors j'essaye d'expliquer mon ressenti.
35 ans 2571
*compte
56 ans à la montagne 706
Poupee_Russe a écrit:
nat26 a écrit:
Bonsoir tout le monde,

c'est un sujet intéressant dans lequel je me retrouve totalement; le départ des enfants est une chose à laquelle nous ne sommes pas suffisamment préparé..parcequ'il symbolise tout un tas de choses : la fin d'une certaine vie de famille, l'age qui avance, la vieillesse, souvent cela correspond aussi avec les premiers soucis hormonaux des mamans (péri ménopause et tout le bazar) ..un chamboulement émotionnel qui nous plonge parfois dans un désarroi sans fond.

Nous avons accompagnés nos enfants en gardant toujours à l'esprit qu'ils partiraient un jour, et j'ai eu plaisir à le faire dans cet état d'esprit; les voir grandir, devenir des personnes autonomes et en plus de belles personnes ..enfin une vie de famille aimée, aimante, respectueuse..notre fils a 21 ans et il a commencé à quitter le "nid" il y a déjà 4 ans pour ses études; partant la semaine rentrant le week end, je dois dire qu'il nous a bien préparé pour son départ définitif..sa soeur a 17 ans et l'an prochain fera comme lui pour ses études..il y a deux ans j'ai vécu des moments très difficiles, ne sachant pas d'où ça pouvait venir: des angoisses, de la tristesse..la sensation de ne plus être utile pour rien ni personne; pourtant je travaille, j'ai des implications associatives et franchement ma vie est suffisamment remplie sans mes enfants..mais là d'un coup je crois que j'ai réalisé que c'était la fin de quelque chose..oui c’est ça la fin de cette vie de famille sous cette forme en tout cas.

Accepter que dorénavant notre fils viendrait nous rendre visite, ça peut paraître bête à dire comme ça mais c'est une chose importante..passer chez lui..enfin bref.

Pourtant avec mon compagnon nous avions aussi cette impatience de nous retrouver à nouveau à deux..mais quand même j'avoue que ça a été très difficile pour moi.Je ne suis pas sur protectrice avec nos enfants, je suis une maman tout simplement; nos rapports sont tendres, complices, respectueux..lorsque je regarde nos enfants je vois de belles personnes, vraiment, et je suis heureuse du chemin parcouru avec eux.

Je sais aussi qu'ils peuvent partir loin géographiquement, et je pense qu'ils le feront parcequ'ils en ont envie; ce sera difficile pour moi mais pas insurmontable parceque l'essentiel est qu'ils soient heureux et en accord avec eux même. Ce n'est pas la distance qui fait la qualité des relations.

Quand à l'idée qu'ils nous soient redevables de quelque chose !! eh bien je ne conçois pas ça..je ne leur ai pas demandé de venir au monde, et je pense que de toute façon je ne supporterais pas l'idée de les coincer dans leur vie pour qu'ils soient auprès de nous jusqu'à notre mort..


d'ailleurs j'aime beaucoup ce qu'à écrit Okapi là dessus


Citation:
J'estime que je peux avoir un rôle de soutien pour eux, je trouve normal de les voir (comme le reste des proches), mais je n'ai certainement pas vocation à remplir leur vie ; j'ai confiance en leur capacité à le faire par eux-mêmes. Comme je pense que la vocation des parents n'est pas de remplir la vie de leurs enfants, juste de les éduquer pour justement parvenir à l'émancipation et à l'autonomie.


désolée je ne sais pas quoté sur ce forum :oops:

Nat, j'ai eu les larmes aux yeux quand j'ai lu ton message (en plus j'étais au boulot :D ). Je trouve que ta façon de décrire ta relation avec tes enfants représente exactement mon idéal, ce que j'essaye et espère avoir avec les miens. Je me projette complètement dans ton sentiment de vide parce que c'est pour moi très difficile à l'heure actuelle d'imaginer l'explosion de notre "noyau" (bon j'ai le temps, ils ont 4 ans et 21 mois ;) ). Il faut dire que j'ai des failles en moi, en rapport avec ma famille d'origine dans laquelle je n'ai jamais vraiment trouvé (eu?) ma place. Ma famille et mes enfants sont mon pansement par rapport à ça.

J'espère que tu vas mieux et que le plus gros de tes angoisses sont derrière toi.

En ce qui me concerne, je me raccroche à ce que tu dis Mamykro. Peut-être que ça semble insurmontable parce qu'ils sont petits, et que ça sera plus évident quand ils seront grands.


Bonsoir tout le monde,

bien sur que je vais mieux, et heureusement, ce passage même si il fut difficile pour moi est nécessaire lorsque les enfants grandissent;ce n'est pas pour moi une explosion du noyau comme tu dis; juste une évolution pour laquelle nous ne sommes pas forcément préparés. Je vis loin de ma famille; j'ai toujours été très autonome face à elle, ce qui n’empêche nullement l'amour.Je ne pourrai concevoir que mes enfants restent prés de nous juste parceque c'est comme ça et qu'il le faut..j'aime me dire qu'ils sont comme des oiseaux migrateurs qui reviennent au nid pour reprendre une dose d'amour et partager de belles choses avec nous..mais quelle beauté auraient ces oiseaux si je leur coupais les ailes ?
S
89 ans 4951
j aime beaucoup ce que tu dis nat :D
39 ans 2879
nat26 a écrit:
j'aime me dire qu'ils sont comme des oiseaux migrateurs qui reviennent au nid pour reprendre une dose d'amour et partager de belles choses avec nous..mais quelle beauté auraient ces oiseaux si je leur coupais les ailes ?

Pour reprendre une dose d'amour, et pour en donner aussi. Quelle plus belle preuve d'amour que le fait que les enfants cherchent à garder du contact, à venir vers leur famille qui ne les y force pas ?

Une relation d'amour se fait dans la liberté, avec des hauts et des bas, sinon elle devient relation "sociale" si elle est teintée d'obligations de présence.
39 ans 37 469
personnellement j'ai eu une enfance très heureuse et suis aujourd'hui une jeune maman

pour moi la famille c'est extrèmement important je vois aussi beaucoup mes amis mais ma famille est aussi voir plus importante.
je vois mes parents au moins une fois par semaine et au télephone environ tous les 2 jours pour prendre des nouvelles même si on n'a pas toujurs grand chose à se dire je trouve normal de demander si tout va bien et de se raconter nos journées.
au dela de l'amour et de l'envie de les voir, je pense aussi que c'est mon devoir et qu'à partir du moment où on a été heureux on doit d'une certaine manière leur rendre en étant présent pour eux et en les accompagnant dans ce qu'ils ne peuvent ou ne pourront plus faire(évidemment les choses sont différentes quand il y a maltraitance, violence ou autre et on doit aussi se préserver un minimum et ne pas jouer les auxiliaires de vie)

pour situer un peu pourquoi je vois les choses comme ca; j'ai été élevé dans une famille ou les anciens ont une grande importance; je travaille d'ailleurs aujourd'hui en maison de retraite et voit beaucoup de gens abandonnés par leurs enfants.
mes parents nous ont eu assez tard et donc je me suis toujours dit que peut être ils auraient besoin et ca me parait normal; à coté de ca ils ont fait et font encore énormément pour moi en me rendant de nombreux services et en s'occupant aussi souvent de ma fille.

je peux comprendre que dans une famille ou on n'a pas été heureux ca soit différent
39 ans 37 469
donc évidemment j'espère transmettre cela à mes enfants et j'espère aussi qu'ils seront présents auprès de moi, je ne veux cependant pas les culpabiliser
35 ans 78 1411
Je suis très proche de mon père je vivais chez lui toute seule depuis l'age de 12 ans,et on rigole de tout et rien. On est très proche.
Je vis ailleurs mais je vais le voir 1fois par semaine avec grand plaisir.
Bien sur tout ce qu'il me donne (vacances en italie avec lui, une éducation géniale, sa richesse culturelle ect ...) Je ne pourrais jamais lui offrir tout cela mais je serais toujours présente, je compte bien le garder aussi longtemps près de moi que possible, c'est ce qui me freinerais de partir dans une autre région.

Ce qui est de ma mère que j'aime beaucoup, avec le beau père que j'ai, je ne peux plus aller chez elle ou alors je dois prévenir longtemps à l'avance , l'année dernière j'ai prévu des week end ect avec elle, c'était cool, mais ça vient que dans un sens, et maintenant je suis en location j'ai plus les moyens. Je l'a vois une fois par semaine le mercredi (jour de repos pour moi) et on déjeune ensemble. On se parle ect ... Mais c'est pas la même relation qu'avec mon père. Mon père sa maison, c'est la notre, notre refuge... Ma mère c'est pas notre maison, mon frère quand il va près de chez ma mère il dort chez un pote où la mère dit "tu es comme chez toi ici "... Je ne veux en rien à ma mère mais je suis déçue un peu... Mais dès que je peux la voir, je la vois avec joie.
C
110 ans 112
En ce qui me concerne, j'ai 23 ans, je suis partie de chez mes parents il y a 4 ans pour aller à l'université. Je ne suis pas allée très loin, environ 30 minutes de voiture nous séparent. Je n'ai pas de voiture donc ma famille vient me visiter de temps en temps...ça varie selon nos envies, et ma mère travaille dans ma ville aussi.

Parfois je vais passer quelques jours chez eux, j'aime l'endroit, c'est plus en campagne, et j'en profite aussi pour passer du temps avec ma soeur qui a 16 ans. Le seul truc dont j'me passerais bien ce sont les "conflits" entre ma soeur et mon père. Y'a bien longtemps que j'ai vécu ma période "frustrée" de l'adolescence donc ça me tombe un peu sur les nerfs, mais j'passe facilement par dessus.

Je m'entend bien avec mes parents, on se téléphone en moyenne une fois par semaine pour parler et se raconter notre semaine. Parfois je les invite à venir souper chez moi, quelques fois je vais voir un film au cinéma avec ma mère. C'est cool!

Je connais des gens qui échangent des messages textes à journée longue avec leur mère et franchement je pense pas que je supporterais... je pense souvent à eux, on garde contact mais j'aime aussi qu'on puisse vivre chacun de notre côté. Je sais que quand j'ai besoin d'aide ils vont faire de leur mieux pour m'aider, je suis très reconnaissante de ça.

Ma mère s'intéresse aux expérimentations culinaires que je fais, les ingrédients exotiques que je découvre, et toutes les deux aimons beaucoup le thé, je la trouve drôle quand elle est toute excitée de me faire gouter un nouveau thé en étant convaincue que je vais aimer ça.

Mon père a un côté "vieux sage", j'aime discuter avec lui, il écoute bien mes histoires compliquées de jeune femme perdue et tout a l'air un peu moins pire une fois qu'il aura dédramatisé ça et raconté une historie de ses bêtises de jeunesse. Toutefois parfois je m'inquiète un peu pour lui, il approche de la retraite et travaille maintenant que l'été... je pense que l'hiver il s'ennuie et qu'il est un peu déprimé. Je me suis quelques fois un peu emportée devant son apathie...et le fait qu'il se laisse emporter dans des débats sans buts avec ma soeur...

Bon, je pense que je suis un peu sentimentale aujourd'hui.
B I U