38 ans
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Oui, mais je n'ai pas forcément mangé avec.
Les complexes ne sont pas plus fondés en étant rond ou non je crois, c'est surtout une histoire de vécu personnel.
Bien sûr, les raisons de leur existence peuvent différer.
Dans tous les cas, je trouve ça dommage et j'aurais envie de dire quelque chose. Une fois, un homme à la silhouette fine et musclée, me parlait d'un complexe et tout ce qu'il faisait pour atténuer l'effet de ce qu'il considérait disgracieux. A le voir physiquement, j'en étais vraiment étonnée. Je me suis demandée s'il avait vu à qui il parlait. Mais je me dis qu'il ne parlait pas de moi mais bien de lui, que peut-être mon corps a influé sur ce qu'il avait envie de me dire, peut être n'est-ce même pas rentré en considération car tout ne tourne pas autour de mon corps (et tant mieux). Je lui ai dit "ça peut être bien aussi de s'accepter comme on est!" avec gentillesse. Même si je doute que ce genre de paroles fassent quoi que ce soit, j'ai encore du mal à tolérer d'entendre une violence à l'égard de soi et me taire.
Pour l'alimentation, certains sportifs de très bon voire haut niveau sont "éduqués" à une alimentation en faveur de la performance. La restriction cognitive ne vise pas l'abolition d'un complexe esthétique mais vise une récupération physique optimale pour une meilleure performance sportive (qualité des tissus musculaires par exemple). Cela reste de la restriction cognitive, je me demande d'ailleurs si des études ont été menées chez les sportifs à ce sujet.
Sinon, je me sens beaucoup plus tolérante à l'égard de l'alimentation des autres depuis que j'intègre les principes de la RA et que je me les applique à moi-même.
Je continue d'y être très sensible, mais vraiment, ça n'a rien à voir avec avant, les comportements alimentaires des autres me mobilise moins et je suis soulagée de me faire moins de mal avec "le regard des autres"-dans-ma-tête dès qu'il s'agit de manger avec.
Si on comptait les calories devant moi, ça me gênerait certainement et je dirais que ça m'embarrasse et qu'on peut le faire mais en silence, qu'on n'a pas à me l'imposer.
Mais pourquoi se sentir obligée d'imiter l'autre ?
La RA peut aussi aider dans le rapport à l'autre par rapport à l'alimentation, pas seulement entre soi et soi.
Les complexes ne sont pas plus fondés en étant rond ou non je crois, c'est surtout une histoire de vécu personnel.
Bien sûr, les raisons de leur existence peuvent différer.
Dans tous les cas, je trouve ça dommage et j'aurais envie de dire quelque chose. Une fois, un homme à la silhouette fine et musclée, me parlait d'un complexe et tout ce qu'il faisait pour atténuer l'effet de ce qu'il considérait disgracieux. A le voir physiquement, j'en étais vraiment étonnée. Je me suis demandée s'il avait vu à qui il parlait. Mais je me dis qu'il ne parlait pas de moi mais bien de lui, que peut-être mon corps a influé sur ce qu'il avait envie de me dire, peut être n'est-ce même pas rentré en considération car tout ne tourne pas autour de mon corps (et tant mieux). Je lui ai dit "ça peut être bien aussi de s'accepter comme on est!" avec gentillesse. Même si je doute que ce genre de paroles fassent quoi que ce soit, j'ai encore du mal à tolérer d'entendre une violence à l'égard de soi et me taire.
Pour l'alimentation, certains sportifs de très bon voire haut niveau sont "éduqués" à une alimentation en faveur de la performance. La restriction cognitive ne vise pas l'abolition d'un complexe esthétique mais vise une récupération physique optimale pour une meilleure performance sportive (qualité des tissus musculaires par exemple). Cela reste de la restriction cognitive, je me demande d'ailleurs si des études ont été menées chez les sportifs à ce sujet.
Sinon, je me sens beaucoup plus tolérante à l'égard de l'alimentation des autres depuis que j'intègre les principes de la RA et que je me les applique à moi-même.
Je continue d'y être très sensible, mais vraiment, ça n'a rien à voir avec avant, les comportements alimentaires des autres me mobilise moins et je suis soulagée de me faire moins de mal avec "le regard des autres"-dans-ma-tête dès qu'il s'agit de manger avec.
Si on comptait les calories devant moi, ça me gênerait certainement et je dirais que ça m'embarrasse et qu'on peut le faire mais en silence, qu'on n'a pas à me l'imposer.
Mais pourquoi se sentir obligée d'imiter l'autre ?
La RA peut aussi aider dans le rapport à l'autre par rapport à l'alimentation, pas seulement entre soi et soi.